Résumé

Harlem.

Xiomara a 15 ans et un corps qui prend plus de place que sa voix : bonnet D et hanches chaloupées. Contre la rumeur, les insultes ou les gestes déplacés, elle laisse parler ses poings. Étouffée par les préceptes de sa mère (pas de petit ami, pas de sorties, pas de vagues), elle se révolte en silence. Personne n'est là pour entendre sa colère et ses désirs. La seule chose qui l'apaise, c'est écrire, écrire et encore écrire. Tout ce qu'elle aimerait dire. Transformer en poèmes-lames toutes ses pensées coupantes.

Jusqu'au jour où un club de slam se crée dans son lycée. L'occasion pour Xiomara, enfin, de trouver sa voix.

Mon avis

Les nombreux avis positifs sur Signé poète X m’ont rapidement donné envie de le découvrir. Mais si j’ai mis du temps à me plonger dedans, c’est pour sa forme. Je ne suis pas une grande fan des romans en vers libres. J’ai tout de même fini par me laisser tenter et j’en suis ravie car j’ai beaucoup aimé l’héroïne, Xiomara.

Xiomara, 16 ans, étouffe dans son quotidien. Entre une mère extrêmement stricte et portée sur la religion, un père complètement effacé et un corps aux courbes voluptueuses qui se heurte aux paroles et gestes déplacés, Xiomara se sent incomprise. Heureusement, elle peut compter sur son frère jumeau Xavier, son amie Caridad et sur les mots, sa meilleure arme pour parler de son mal-être.

Je me suis rapidement attachée à Xiomara, cette ado à la forte personnalité, qui ne demande rien d’autre que de vivre. Sa plume est un moyen pour se faire entendre, pour extérioriser sa colère, sa peine, ses peurs, ses rêves. En fait, Xiomara c’est la voix de centaines de milliers de femmes qu’on n’écoute pas, qu’on opprime, qu’on embrigade, qu’on humilie. Cette jeune fille m’a impressionnée par sa force, sa détermination : malgré les embuches, elle continue son combat et n’arrête de jamais de rêver en un avenir meilleur. C’est une héroïne inspirée et inspirante, comme on en croise rarement ! En ce qui concerne les autres personnages, je regrette que certains n’aient pas été plus approfondis comme Xavier ou leur papa.

« Ce qui

m'apaise

c'est mon carnet,

écrire écrire écrire,

tout ce que j'aurais voulu dire,

transformer en larmes de poèmes

toutes mes pensées coupantes,

les imaginer trancher net

mon corps pour

que j'en

sorte. »

L’écriture en vers libres apporte de la force au roman et aux propos tenus. Tous les poèmes, haïkus et slams de Xiomara donnent de la profondeur : nous sommes face à un roman engagé, qui donne envie de se révolter face aux injustices aux côtés de Xiomara, d’autant plus que certaines scènes sont vraiment choquantes.

Signé poète X est donc un roman qui m’a plu, qui m’a touchée, qui m’a inspirée. Le seul point négatif c’est le léger manque de consistance des personnages secondaires. Je vous recommande grandement ce livre, il plaira à tous les passionnés de mots.

Résumé

Jane, mère célibataire, vient d’emménager à Sydney avec son petit garçon et un secret qui est le sien depuis cinq ans. Le jour de la rentrée scolaire, elle rencontre Madeline, un personnage haut en couleur avec lequel il faut compter – elle se souvient de tout et ne pardonne jamais – et Céleste, une femme à la beauté époustouflante mais qui, paradoxalement, est toujours mal à l’aise. Elles prennent toutes deux Jane sous leur aile, en faisant attention de dissimuler leurs propres secrets. Cependant, quand un simple incident impliquant les enfants de chacune des trois femmes survient à l’école, les choses s’enveniment : les commérages vont bon train, les rumeurs empoisonnées se propagent jusqu’au point où il est impossible de démêler le vrai du faux.

Mon avis

Ayant beaucoup aimé la série Big Little Lies, j’étais curieuse de découvrir le roman dont la série est adaptée et, par la même occasion, de découvrir la plume de Liane Moriarty.

Un incident lors de la journée d’accueil des enfants dans leur école va créer deux clans de mamans. Certaines vont se rapprocher, devenir de vraies amies tandis que d’autres vont se faire la guerre. Entre coups bas, violences conjugales et soirée quizz qui dégénère, la petite ville de Pirriwee est bien moins calme qu’elle n’y paraît.

« Ceux que nous chérissons ne meurent jamais, ils nous accompagnent chaque jour. »

J’ai adoré le trio d’amies que forment Céleste, Jane et Maddy. Elles sont toutes attachantes à leur façon et le lien qu’elles créent est très beau. Céleste m’a particulièrement touchée. On comprend rapidement que derrière sa beauté glaciale se cache une femme en grande souffrance. J’ai adoré Maddy et son caractère de feu. Elle n’a pas peur de dire ce qu’elle pense, quitte à se mettre parfois dans des situations délicates (mais souvent amusantes pour le lecteur !). Enfin, Jane et sa terrible histoire m’ont émue, je suis admirative de la belle personne qu’elle est devenue malgré ce qu’elle a subi.

Avoir vu la série avant ne m’a pas empêchée de rentrer facilement dans l’histoire et de me prendre au jeu. La construction du roman est géniale, entre passé et présent, mais aussi grâce à l’alternance des points de vue. Le lecteur a ainsi une place privilégiée, à connaître les secrets du personnage dont on a le point de vue avant que les autres personnages ne les sachent. Le suspense et la tension montent crescendo, si bien que la lecture devient vraiment addictive. J’ai dévoré ce pavé beaucoup plus rapidement que je ne l’aurais pensé.

« Il paraît que c’est mieux de pardonner, mais je ne sais pas, je l’aime bien, moi, ma rancœur. J’en prends soin comme d’une plante. »

Cette découverte de l’œuvre de Liane Moriarty est donc une réussite ! Les personnages, l’intrigue, les thèmes : c’est un sans-faute pour moi. J’ai hâte de me plonger dans d’autres romans de l’autrice !

Hello tout le monde !

L’été est enfin là pour mon plus grand bonheur, c’est ma saison préférée ! Je n’aurai pas de grandes vacances cette année mais je compte bien passer quelques week-end à vadrouiller et profiter de Paris vide en août !

Passons au sujet du jour : le bilan de ma PAL de printemps et la présentation de celle d’été !

Bilan PAL de printemps

C’est plutôt un bilan positif car sur les 8 romans sélectionnés, j’en ai lu 6 et demi ! Le demi c’est pour Le petit roi du monde, qui est ma lecture en cours et que je vais certainement terminer dans un ou deux jours. J’ai donc lu :

- Tout le bleu du ciel de Mélissa Da Costa

- Et que ne durent que les moments doux de Virginie Grimaldi

- Le syndrome du spaghetti de Marie Vareille

- La Vérité sur l’Affaire Harry Québert de Joël Dicker

- Les Étincelles de Julien Sandrel

Ma PAL d’été

Pour cette nouvelle PAL, j’ai sélectionné quelques romans qui me font penser à l’été par leur titre, résumé ou couverture (Park Avenue Summer, Mamma Maria, Le sourire des fées) et d’autres que j’ai envie de découvrir depuis des mois, voire des années pour certains (Aime-moi je te fuis, Jamais plus, La vie secrète des écrivains, Le secret du mari). On trouve donc dans cette PAL de la romance, du feel-good et un peu de policier/thriller. Je ne vais pas m’ennuyer !

Quels livres souhaitez-vous découvrir cet été ? Avez-vous déjà lu ceux que j’ai sélectionnés ?

Je vous souhaite un très bel été !

Résumé

« J’ai retrouvé l’autostoppeur dans une petite ville du sud-est de la France, après des années sans penser à lui. Je l’ai retrouvé amoureux, installé, devenu père. Je me suis rappelé tout ce qui m’avait décidé, autrefois, à lui demander de sortir de ma vie. J’ai frappé à sa porte. J’ai rencontré Marie. »

Mon avis

Par les routes est un roman que l’on m’a offert. Lorsque j’ai lu la quatrième de couverture, je me suis dit « pourquoi pas ? ». Malheureusement, je n’ai pas du tout apprécié ma lecture : je me suis ennuyée pendant une grande partie du livre.

Sacha, le narrateur, emménage à V., une ville dans le Sud de la France. Il y retrouve « l’auto-stoppeur », un vieil ami avec lequel il semble s’être brouillé. Les deux hommes renouent et Sacha rencontre ainsi Marie, la femme de l’auto-stoppeur et Agustín, leur fils. Ce que Sacha découvre aussi, c’est que l’auto-stoppeur continue ses aventures sur les routes, laissant sa famille seule pendant plusieurs jours, voire semaines. Au fil des mois, à mesure que l’auto-stoppeur va de plus en plus voyager, Sacha, lui va se trouver une place dans cette famille bancale.

« Je leur dis que je les trouve admirables de m’avoir pris. Que pour moi c’est le critère suprême de l’hospitalité : être capable d’ouvrir sa portière au parfait inconnu. »

Ce qui m’a le plus gênée dans ce roman, c’est l’écriture. En effet, il n’y a quasiment pas de ponctuation : les points d’interrogation et d’exclamation sont absents. Ça a rendu ma lecture extrêmement laborieuse et, surtout, ça m’a donné l’impression d’être face à un texte plat, sans vie. Au-delà de l’écriture qui a été un gros frein, je n’ai pas apprécié non plus les personnages. En même temps, c’est difficile de s’attacher à des personnages dont ne sait quasiment rien (même pas le nom pour l’auto-stoppeur !) et qui ont des comportements incompréhensibles. J’ai trouvé l’auto-stoppeur très égoïste et les autres personnages sont creux, comme si ça ne leur faisait rien que l’auto-stoppeur disparaisse au gré de ses envies.

N’aimant pas abandonné une lecture en cours de route, j’ai tenu à aller jusqu’au bout, avec l’espoir d’apprécier un détail. Mais rien ne m’a captivée et j’ai refermé ce livre en me demandant quel en était l’intérêt. C’est la première fois que je m’ennuie autant en lisant un livre. Comme on dit, il y a une première fois à tout ! Évidemment, c’est seulement mon avis et je ne peux que vous conseiller de vous faire le vôtre si vous êtes amené à lire Par les routes !

Résumé

La mort ne prévient jamais. Lorsque Griffin apprend la disparition brutale de Theo, son premier amour, son univers vole en éclats. Bien que Theo ait déménagé en Californie pour ses études et ait commencé à fréquenter Jackson, Griffin n'a jamais douté qu'il reviendrait un jour vers lui. À présent, l'avenir qu'il s'imaginait a changé du tout au tout et le vide laissé par Theo demande à être comblé...

Mon avis

Après avoir passé un chouette moment avec Et ils meurent tous les deux à la fin, j’étais curieuse découvrir la plume d’Adam Silvera dans une autre histoire. Malheureusement, le charme n’a pas vraiment opéré cette fois-ci. Je vous explique !

Théo et Griffin forment un couple heureux, jusqu’au jour où Théo doit quitter New-York et rejoindre la Californie pour ses études supérieures. Pour ne freiner Théo dans ses nouveaux projets, Griffin décide de mettre fin à leur relation, tout en étant convaincu qu’ils finiront par se retrouver, tels des âmes sœurs. Mais ce que Griffin n’avait pas prévu, c’est que Théo tomberait amoureux d’un autre garçon et, surtout, qu’un terrible accident l’emporterait…

« J'ai compris qu'il n'y avait rien de mal à me laisser sauver par quelqu'un, surtout quand je ne suis pas en mesure de le faire moi-même. On a besoin les uns des autres. C'est comme ça. »

L’histoire de Griffin et Théo ne m’a pas réellement émue car je n’ai pas réussi à m’attacher à eux. J’ai trouvé les personnages peu réalistes et j’ai (très) souvent pas compris leurs comportements. Toutefois, la façon dont l’histoire est racontée est originale : la narration alterne entre des moments dans le présent (quand Griffin doit affronter son deuil) et dans le passé (on découvre leur relation dès ses origines).

Le thème principal du roman est évidemment le deuil. Et si souvent c’est un sujet qui me touche facilement, cette fois-ci, j’ai trouvé que c’était « trop ». J’ai trouvé l’histoire trop longue, j’avais du mal à rester concentrée sur ma lecture et à ne pas penser à autre chose… Par contre, un sujet très peu abordé dans la littérature young-adult est présent ici : les troubles obsessionnels du comportement. L’auteur amène délicatement le sujet et ça m’a plu d’être plongée dans les pensées d’un personnage qui en souffre et d’en savoir plus sur ce mal.

« Tu es toujours en vie dans des univers parallèles, Theo, mais moi j'habite dans le vrai monde, celui où tes funérailles ont eu lieu ce matin devant un cercueil ouvert. »

Il y a donc du bon et du moins bon dans ce roman. Malgré mon avis mitigé, je suis contente de l’avoir lu et de m’être fait mon propre avis !

Résumé

À travers l’histoire de deux femmes aux destins contraires, Les enfants sont rois explore les dérives d’une époque où l’on ne vit que pour être vu. Des années Loft aux années 2030, marquées par le sacre des réseaux sociaux, Delphine de Vigan offre une plongée glaçante dans un monde où tout s’expose et se vend, jusqu’au bonheur familial.

Mon avis

Bien que j’apprécie beaucoup les romans de Delphine de Vigan, je ne pensais pas autant aimer Les enfants sont rois. Glaçant, puissant, choquant. Ce sont les trois mots qui me viennent à l’esprit pour qualifier ce roman, dans lequel l’autrice pointe avec brio un grand mal de notre société : celui du danger des réseaux sociaux, et notamment de l’exposition des enfants dessus.

Mélanie se passionne pour la télé-réalité dès la célèbre émission pionnière, le Loft. Elle tentera sa chance dans le milieu mais ne fera pas l’affaire et tombera vite dans l’oubli. Quelques années plus tard, elle renoue avec son rêve de célébrité avec le développement des réseaux sociaux et n’hésite pas à se servir de ses enfants, Sammy et Kimmy, pour faire des vues, des likes et, évidemment, des euros ! Cette machine bien huilée menace de s’effondrer lorsque Kimmy disparaît. Une course contre la montre commence et Clara, procédurière mobilisée sur l’enquête, découvre le monde effroyable des influenceurs.

« Chacun était devenu l'admirateur de sa propre exhibition, et celle-ci était devenue un élément indispensable à la réalisation de soi. »

Avec ce thriller passionnant, Delphine de Vigan nous montre comment les réseaux sociaux ont envahi nos vies, rendant poreuse la frontière entre l’intimité et l’exposition et comment les influenceurs sont devenus des modèles pour certains. Jusqu’où pouvons-nous aller pour avoir cette vie rêvée, remplie d’amour des abonnés et des cadeaux des marques ? Pouvons-nous vraiment tout montrer ? Ces questions ne semblent pas traverser l’esprit de Mélanie, qui n’hésite pas à faire de ses enfants des marionnettes des réseaux. Elle leur impose un rythme intense de tournage, les oblige à constamment sourire, à jouer un rôle. Cette « maman poule », qui s’est persuadée de faire le bonheur de ses enfants, vit dans son monde, sans réellement se soucier du bien-être de sa famille. Ses agissements m’ont profondément choquée, je n’arrivais pas à comprendre comment on peut en arriver à se mettre en scène du matin au soir, à ne vivre que par l’approbation des autres via des likes et des commentaires. Je ressentais beaucoup de peine pour Sammy et Kimmy, ces deux pauvres enfants devenus des pantins, qui ne peuvent pas avoir une enfance normale.

J’ai adoré le fait que Delphine de Vigan creuse le sujet, on lit un roman complet, qui aborde toutes les questions que l’on peut se poser : la réglementation sur l’exposition des enfants sur les réseaux, les réelles motivations des parents, les conséquences sur les enfants… Le récit est captivant, notamment les passages où Clara passe du temps à regarder les vidéos pour comprendre. Cette lecture m’a poussée à me questionner sur mes habitudes sur les réseaux, sur ce que je poste, ce que je regarde. C’est vraiment un roman qui peut parler à tous tant notre société est devenue dépendante de ces plateformes qui savent tout de nous.

« Les frontières entre le dedans et le dehors avaient disparu depuis longtemps. Cette mise en scène de soi, de sa famille, de son quotidien , la quête du like, Mélanie ne les avait pas inventées. Elles étaient aujourd'hui une manière de vivre, d'être au monde. »

Les enfants sont rois est le genre de roman que j’aimerais faire lire à tous tant il aborde un sujet essentiel et au cœur de l’actualité. C’est un livre saisissant (parfois angoissant !) qui va marquer mon parcours de lectrice. Un coup de cœur !

Résumé

Sur les plages préservées au sud de Sydney, Silver Bay est un véritable havre de paix. C'est ici que s'est réfugiée Liza McCullen avec sa fille Hannah pour échapper à sa vie passée. Mais l'arrivée de Mike Dormer va bouleverser la tranquillité de la petite communauté. Cet Anglais affable, trop curieux, menace d'anéantir tous les efforts de Liza pour sauver le petit hôtel familial et protéger les baleines.

Mon avis

Jojo Moyes est une autrice qui a une place particulière dans mon cœur. Après mon énorme coup de cœur pour la trilogie Avant toi, j’ai continué à découvrir ses romans. Certains m’ont beaucoup plu, d’autres un peu moins, mais je pense indéniablement un joli moment avec ses histoires. C’est donc avec plaisir que je me suis plongée dans La baie des baleines.

Liza et sa fille Hannah ont quitté brusquement l’Angleterre pour l’Australie. Désormais, elles vivent aux côtés de Kathleen, la tante de Liza, dans une joli coin sur la côte, au milieu des dauphins et baleines. Leur petite vie simple est bouleversée lorsque Mike débarque à Silver Bay. Car s’il semble être un touriste comme un autre au départ, le trio féminin découvrira qu’il est venu avec un projet en tête, qui risque de détruire leur havre de paix…

« Plus que quiconque, je savais que la vie était trop courte pour la rancune. »

J’ai beaucoup aimé les différents personnages de ce roman car ils possèdent tous des défauts et ça les rend humains, c’était facile de s’attacher à eux. L’histoire de Liza est bouleversante, on comprend rapidement pourquoi elle s’est construit une carapace. Sa fille, Hannah, est un petit amour, si intelligente et bienveillante pour son âge. Je crois que c’est le personnage que j’ai préféré. Mike est un homme qui ne me plaisait beaucoup au départ, mais j’ai apprécié le voir douter, se remettre en question et oser affronter les « méchants ».

L’histoire est plutôt simple, voire même prévisible sur certains aspects. Mais la plume de Jojo Moyes est si douce et plaisante que je me suis facilement laissée transporter dans le récit. Il faut dire que le cadre joue énormément ! J’ai voyagé en Australie aux côtés des personnages et j’ai adoré en découvrir plus sur les dauphins et les baleines, deux espèces que les personnages ont à cœur de protéger. 

Malgré une intrigue un peu longue à se mettre en place, j’ai passé un chouette moment avec La baie des baleines. Le récit est dépaysant et les personnages très attachants. J’ai déjà hâte de me plonger dans un autre roman de Jojo Moyes !

Résumé

Connell et Marianne ont grandi dans la même ville d'Irlande. Il est le garçon en vue du lycée, elle est la solitaire un peu maladroite. Pourtant, l'étincelle se produit : le fils de la femme de ménage et l'intello hautaine connaissent ensemble leur premier amour.

Un an plus tard, alors que Marianne s'épanouit au Trinity College de Dublin, Connell s'acclimate mal à la vie universitaire.

Un jour, tout est léger, irrésistible ; le lendemain, le drame pointe et les sentiments vacillent.

Entre eux, le jeu vient tout juste de commencer.

Mon avis

Je remercie les éditions Points pour l’envoi de ce livre.

Après avoir été déçue par Conversations entre amis, j’avais un peu peur de me lancer dans Normal people. Heureusement, j’ai plus apprécié cette lecture, les personnages m’ont semblé plus réalistes. Toutefois, je la trouve de qualité inégale, avec des passages intenses et d’autres ennuyeux.

Marianne et Connell sont deux adolescents que tout oppose. D’un côté, on a Connell, le beau gosse sympa et populaire, élevé par sa mère, femme de ménage chez les parents de Marianne. De l’autre, on a Marianne, issue d'une famille très aisée, est la bête noire chez elle comme au lycée. Et pourtant, nos deux héros nouent une drôle de relation, entre amour et amitié.

« C'est marrant, les décisions qu'on prend parce qu'on aime quelqu'un, dit-il, et qui changent complètement notre vie. »

Marianne et Connell sont deux personnages qui m’ont surprise à plusieurs reprises : j’ai pu réellement les apprécier comme être déçue. Lorsque j’avais l’impression de comprendre qui ils étaient, ils se comportaient ensuite d’une façon peu logique. En tout cas, ce sont des individus complexes et intéressants à découvrir. Marianne m’a touchée, elle est loin d’être superficielle et étrange, comme peuvent le penser ses proches.

J’ai particulièrement apprécié la première partie du roman, où les personnages sont encore au lycée. J’ai trouvé la suite moins rythmée, trop longue, voire ennuyeuse. La plume de l’autrice ne m’a pas tellement emballée non plus. Par ailleurs, certains sujets abordés sont intéressants mais pas assez creusés à mon goût. 

Normal people est donc une lecture dont je ressors mitigée, avec des personnages plaisants mais qui perdent en consistance au fil des chapitres. Je pense que la plume de Sally Rooney n’est pas pour moi !

Résumé

L’une vient de donner naissance à une petite fille arrivée trop tôt. Elle est minuscule, pourtant elle prend déjà tellement de place.

L’autre vient de voir ses grands enfants quitter le nid. Son fils laisse un vide immense, mais aussi son chien farfelu.

L’une doit apprendre à être mère à temps plein, l’autre doit apprendre à être mère à la retraite.

C’est l’histoire universelle de ces moments qui font basculer la vie, de ces vagues d’émotions qui balaient tout sur leur passage, et de ces rencontres indélébiles qui changent un destin.

Mon avis

C’est toujours avec un immense plaisir que je me plonge dans les romans de Virginie Grimaldi car je sais que je ne serai pas déçue. Et que ne durent que les moments doux n’a pas fait exception : j’ai adoré les histoires d’Élise et de Lili, deux histoires de maternité profondément touchantes.

D’un côté, nous avons Lili, qui vient de mettre au monde une petite fille prématurée. De l’autre, nous avons Élise, une maman cinquantenaire, qui voit ses deux enfants quitter le nid familial. Face à ces grands événements, toutes deux deviennent de nouvelles personnes. Lili devient maman et découvre ce qu’est l’amour infini pour un petit être, mais aussi les angoisses que cela engendre. Élise, elle, devient une maman « à la retraite », qui doit réapprendre à vivre pour elle.

« Une fois passés, les moments doux ne disparaissent pas. Quelque part, au fond de nous, ils durent pour toujours. On les appelle les souvenirs. »

Que j’ai aimé ces deux femmes, si différentes mais si semblables à la fois ! Elles m’ont touchée en plein cœur et je me suis identifiée à elles, même si je n’ai moi-même pas encore d’enfants. L’histoire de Lili m’a bouleversée et celle d’Élise m’a émue. Deux histoires différentes qui montrent la maternité, la vraie, qui rend profondément heureux mais qui peut aussi être source d’angoisses, voire de tristesse.

La plume de Virginie Grimaldi est toujours aussi douce, belle et réconfortante. On navigue d’émotion en émotion à chaque page qui se tourne, c’est fou à quel point Virginie Grimaldi arrive à nous toucher par toute cette justesse. C’est un roman qui plaira à toutes les filles, toutes les femmes tant il est parlant.

« Un jour, tu n'attendras plus des autres qu'ils te rendent heureuse. Tu te feras ce cadeau toute seule. »

Ce livre, c’est un petit bijou de tendresse, je n’ai pas d’autres mots ! Merci pour vos mots, Virginie Grimaldi.

Coucou !

C’est l’heure du traditionnel bilan du mois. Parlons de mes lectures de mai !

Les livres lus en mai

Je suis satisfaite de mes lectures de mai avec 9 romans lus et une seule déception pour plusieurs excellentes lectures !

1) C’est cette fameuse déception qui fut ma première lecture du mois : Par les routes de Sylvain Prudhomme. C’est simple, je n’ai rien aimé dans ce livre…

2) Heureusement, j’ai enchaîné avec un coup de cœur ! Je me suis plongée dans Vers le soleil de Julien Sandrel. C’est un roman extraordinaire, j’ai profondément aimé les différents personnages et le cadre de l’histoire. Je vous laisse découvrir ma chronique !

3) J’ai ensuite lu un roman qui m’a beaucoup amusée : Chère Mamie au pays du confinement de Virginie Grimaldi. J’ai adoré la plume si drôle et crue de l’autrice.

4) Une chance sur un milliard de Gilles Legardinier a été ma quatrième lecture. Je continue doucement mais sûrement à découvrir toutes les œuvres de cet auteur. Ce fut une bonne lecture mais pas ma préférée !

5) Pour cette cinquième lecture, j’ai également continué la découverte de l’œuvre d’un auteur que j’aime puisque j’ai lu La baie des baleines de Jojo Moyes. J’ai beaucoup aimé l’histoire et, surtout, son cadre, en Australie. Ça donne envie de voyage !

6) Ayant adoré Je ne cours plus qu’après mes rêves, j’avais hâte de lire un autre roman de Bruno Combes. C’est maintenant chose faite car j’ai lu Seulement si tu as envie… de Bruno Combes. Même si j’ai trouvé l’histoire un peu trop simple par moments, j’ai passé un joli moment de lecture.

7) C’est de nouveau un roman de Virginie Grimaldi que j’ai lu : Et que ne durent que les moments doux. Je tenais à lire ce roman avant la fête des mères et je suis contente de m’y être tenue car j’ai adoré ce roman, magnifique et touchant.

8) Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu de roman historique alors je me suis plongée dans Août 61 de Sarah Cohen-Scali. J’ai trouvé le sujet très intéressant mais je me suis parfois un peu mélangé les pinceaux car la narration est spéciale. Je vous en dirai plus dans ma chronique !

9) Enfin, j’ai débuté une nouvelle saga, que j’ai découvert sur le blog de Pauline : Sauveur & fils de Marie-Aude Murail. Ce premier tome m’a bien plu, je me suis attachée aux différents patients de Sauveur et à son fils. Je lirai la suite avec plaisir.

Les livres qui ont rejoint ma PAL

Et sinon...

J’ai passé un mois de mai plutôt chouette, même si le mauvais temps qui s’est installé un bon moment m’a un peu déprimée ! Avec l’allégement des restrictions sanitaires, j’ai pu passer un week-end en Belgique avec mon copain, nous sommes allés à Bruges et Gand. C’était vraiment chouette de sortir de notre quotidien ! J’ai de plus en plus l’impression de renouer avec « la vie d’avant » et ça rebooste, surtout avec l’été qui approche à grands pas. Je commence d’ailleurs à prévoir plusieurs petits week-end, j’ai hâte que tout se concrétise. Je vous souhaite à tous un joli mois de juin !