Résumé

À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a adoptées aux quatre coins du monde lorsqu'elles étaient bébés, Maia d'Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève. Pour héritage, elles reçoivent chacune un mystérieux indice qui leur permettra peut-être de percer le secret de leur origine.

Mon avis

Après avoir lu tant d’avis positifs sur la saga des Sept sœurs, j’hésitais à me lancer : je craignais d’avoir trop d’attente et d’être déçue. Puis, lorsque Pauline m’a dit qu’elle avait le premier tome dans sa PAL, je me suis dit qu’une lecture commune était l’occasion pour découvrir cette saga phénomène. Résultat : j’ai adoré. Dès les premières pages, j’ai été prise dans l’intrigue aux côtés de Maia, curieuse de découvrir ses origines.

C’est lorsqu’elle prend quelques jours de vacances à Londres alors qu’elle ne quitte jamais son chez-elle que Maia apprend le décès de son père adoptif, Pa Salt. Elle rentre immédiatement au domicile familial à Genève, suivie de près par ses cinq sœurs, adoptées elles aussi. Une fois toutes réunies, le notaire de leur père leur remet à chacune une enveloppe : dedans, se trouvent des indications sur leurs origines. C’est ainsi que Maia, l’ainée de 33 ans, s’envole pour Rio, avec pour seuls indices les coordonnées géographiques d’une vieille maison et une pierre avec des inscriptions illisibles…

« L'amour ne connaît pas la distance

Il n'a pas de continent ;

Ses yeux sont des étoiles. »

Je me suis très rapidement attachée à Maia : sa douceur à l’égard de ses petites sœurs m’a beaucoup touchée. Malgré la peine qui l’accable, elle reste forte pour épauler ses sœurs. Son altruisme s’est confirmé tout au long du roman et au fil des pages, on découvre qu’elle tient cette qualité de l’une de ses ancêtres, dont elle découvre l’existence à Rio. Je me suis passionnée pour son histoire familiale et les personnes que l’on rencontre dans les passages du passé sont tout aussi intéressants et parfaitement construits.

L’intrigue alterne donc entre présent et passé et j’ai trouvé les deux temporalisés passionnantes. Lucinda Riley nous transporte de Rio à Paris, on découvre la vivante Ipanema et le Paris bouillonnant du début du XXe siècle. Tout s’imbrique à merveilles : le passé et le présent, le réel et le fictif, l’amour et la raison… J’avais du mal à reposer le livre tant j’avais terriblement envie de découvrir le dénouement de l’histoire de Bel et, ainsi, la vérité sur la naissance de Maia. Mais en refermant ce premier tome, je ne me suis pas sentie triste car je sais que plein d’autres vérités sont à découvrir, à commencer par celle sur les origines d’Ally, la Sœur de la tempête…

« Mademoiselle, une vie sans amour, c'est comme un Français sans vin, ou un être humain sans oxygène. »

Cette plongée dans Les Sept Sœurs est donc un franc succès pour moi (et pour Pauline aussi !). Je ne pensais pas accrocher autant à l’intrigue et aux personnages. Je n’ai qu’une envie : découvrir la suite !

Résumé

Angleterre, années 1950. La vie de la paisible station balnéaire de Merham est bouleversée le jour où des artistes bohèmes s'installent dans la splendide demeure d'Arcadia, au grand dam de la bourgeoisie locale, qui voit d'un mauvais œil l'arrivée de ces énergumènes aux mœurs étranges.

Celia et sa sœur y voient quant à elles l'occasion rêvée pour échapper à leur ennui, et elles ne tardent pas à se lier aux nouveaux venus. Mais l'amour va s'en mêler, et la maison sur la plage va bientôt devenir le théâtre d'événements déchirants qui vont provoquer un véritable scandale dans cette petite bourgade provinciale. Cinquante ans plus tard, alors que cette somptueuse demeure est sur le point d'être transformée en hôtel de luxe, on y découvre une fresque qui révèle d'incroyables secrets.

Il reste peut-être à Merham une personne capable de résoudre cette énigme...

Mon avis

Après avoir passé d’excellents moments en compagnie de plusieurs romans de Jojo Moyes, j’ai continué ma découverte de son œuvre avec Nos cœurs à l’horizon. Malheureusement, ce dernier m’a moins emballée que les autres : j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages et je me perdais dans l’histoire.

Le roman, en deux parties, a pour cadre la station balnéaire de Merham. Dans la première partie, qui se déroule dans les années 50, nous suivons le quotidien de Lottie, une jeune fille accueillie dans la riche famille de son amie Célia, les Holden. Toutes deux sont fascinées par la maison Arcadia, la plus belle maison de la ville, et surtout, par ceux qui y vivent : des artistes anticonformistes, très mal vus par les autres habitants. La seconde partie se déroule 50 ans plus tard avec un nouveau personnage : Daisy a pour mission de rénover de fond en comble Arcadia pour en faire un hôtel. Mais en menant à bien son projet, elle déterre de vieux secrets sur ce qu’il s’est passé dans cette maison, à l’époque de Lottie et Célia…

Comme je vous le disais en introduction, j’ai du mal à m’attacher aux personnages et à les apprécier. J’ai mis du temps à comprendre qui était qui et à ne pas me mélanger les pinceaux, notamment entre les personnages qui vivent à Arcadia. J’ai préféré les personnages dans la seconde partie et notamment Daisy. C’est une maman seule, qui mène de front ses vies professionnelle, amoureuse et de mère avec brio, je l’ai trouvée inspirante !

En ce qui concerne l’intrigue, elle m’a plu mais je l’ai trouvée longue et parfois ennuyante, dans la première partie une fois de plus. Les lenteurs trop nombreuses et ma confusion entre les personnages m’ont empêchée d’apprécier cette première partie et c’est dommage car lorsqu’on arrive au bout du roman, on découvre qu’il y avait des thèmes prometteurs et intéressants à traiter.

C’est la première fois que je ressors très mitigée d’une lecture de Jojo Moyes. Comme on dit, ça ne peut pas marcher à tous les coups ! Mais je continuerai à découvrir les autres romans de l’autrice malgré cette déception.

Résumé

Hannah est de retour ! Incapable de fonctionner sans café et toujours en proie à ses passions dévorantes pour son chat et pour le chocolat, la jeune femme s’apprête à participer au concours du meilleur pâtissier de la ville. C’est l’occasion, elle en est certaine, d’offrir une très bonne publicité à sa boutique de cookies.

Mais la fête est vite gâchée : Boyd Watson, entraîneur de l’équipe de basket du lycée, est retrouvé mort, le visage enfoncé dans la charlotte aux fraises de notre pauvre Hannah.

Les premiers soupçons se tournent vers Danielle, la femme de Boyd, victime de maltraitance. Bien décidée à prouver l’innocence de cette dernière, Hannah décide de s’en mêler, malgré les avertissements de son « prétendant », le policier Mike Kingston. Mais ce genre d’enquêtes, apparemment, Hannah y a pris goût !

Rebondissements incessants, personnages délicieux et recettes fatales… Les amateurs de surprises et de sucreries vont se régaler !

Mon avis

Après avoir passé un très agréable moment avec Meurtres et pépites de chocolat, c’est avec beaucoup de plaisir que je me suis plongée dans le deuxième tome des aventures d’Hannah Swensen. J’ai adoré retrouver notre pâtissière-enquêtrice et l’ambiance chaleureuse de la saga.

Un concours de pâtisserie a lieu à Eden Lake et Hannah y participe en tant que membre du Jury. Malheureusement, la fête est vite gâchée : Boyd Watson, que l’on avait rencontré dans le tome précédent, est retrouvé mort chez lui. Rapidement, les soupçons se tournent vers sa femme Danielle. Persuadée de l’innocence de cette dernière, Hannah mène sa propre enquête pour démasquer le coupable.

« Si manger du chocolat au petit déjeuner était obligatoire, songea-t-elle en mastiquant, il y aurait moins de gens grincheux le matin. »

On retrouve une Hannah fidèle à elle-même, généreuse, courageuse et libre. C’est vraiment un personnage sympathique, auquel on s’attache sans difficulté. Sa sœur Andrea est de nouveau de la partie pour mener l’enquête et il faut reconnaître que leur duo fonctionne parfaitement bien. Leur relation prend un nouveau tournant avec cette enquête et c’est chouette de les voir se rapprocher. Leur maman n’est pas en reste pour trouver le coupable, je l’ai trouvée amusante même si son entêtement à marier est un peu pesant.

L’enquête est passionnante, je ne m’attendais absolument pas à un tel résultat final ! Une fois de plus, l’identité du coupable m’a échappée, j’espère réussir à découvrir la vérité avant Hannah la prochaine fois. L’ambiance du roman est réconfortante (malgré le meurtre !) : lire un tome de cette saga, c’est plonger dans un cocon de douceur et de gourmandise. Les recettes présentes dans le roman donnent très envie, il faudra que j’en teste une à l’occasion !

Ce deuxième tome a été à la hauteur de mes attentes, je crois même l’avoir préféré au premier. Tous les éléments sont réunis pour faire passer un bon moment au lecteur. Vivement que je me plonge dans la suite !

Résumé

Antoine Freymer, restaurateur lyonnais réputé, se noie accidentellement dans les eaux glaciales du Rhône après la soirée bien arrosée du beaujolais nouveau.
Six mois après sa première enquête, Betty Thann-Hique s’est promis de ne plus jouer les flics et de se consacrer uniquement à son métier de conseillère conjugale. Pourtant, en cherchant à comprendre ce qui a pu conduire son client à se remettre à boire, elle se rend vite compte que la vie d’Antoine Freymer était plus complexe qu’elle ne le paraissait.
Epaulée par Gauvain, son ex de toujours, et par sa grand-mère, vieille dame fantasque et fan de séries policières, Betty, au mépris de sa phobie du naufrage, avance en eaux troubles.
Découvertes imprévues et macabres surprises sont au menu de cette deuxième enquête. Bienvenue dans la patrie de Guignol pour un spectacle gastronomique aux saveurs amères…

Mon avis

Merci à Babelio et Kobo Originals de m’avoir envoyé ce roman.

Dans ce roman, nous suivons Betty, psychologue matrimoniale à Lyon. Dans ses clients, se trouvent Brune et Antoine Freymer. Après avoir traversé une phase difficile à cause de l’alcoolisme d’Antoine, le couple semble aller mieux depuis qu’Antoine est sevré. Ce dernier, chef d’un restaurant, célèbre le Beaujolais nouveau avec une bande d’amis. Malheureusement, la soirée se termine dramatiquement puisqu’Antoine se noie dans le Rhône. Et selon un témoin, il titubait en quittant le bâtiment. Ce qui ne serait qu’un accident travaille pourtant Betty : pourquoi son client se serait-il remis à boire après des mois de sevrage ? Betty décide de mener sa petite enquête pour découvrir ce qu’il s’est réellement passé.

Betty est un personnage que j’ai trouvé sympathique, notamment dans ses interactions avec les autres. Elle a l’air d’être une femme empathique et généreuse, sans pour autant être naïve. Elle ne manque pas de courage lorsque certains moments de son enquête deviennent périlleux. Malheureusement, en lisant le roman, j’ai compris que Nage de Crabe était le deuxième tome d’une saga et ne pas avoir lu le tome précédent m’a manqué. En effet, l’autrice y fait référence de nombreuses fois et j’avais une impression d’inachevé : par exemple, j’aurais aimé connaître ce qu’il s’est passé entre Betty et Gauvain pour mieux comprendre leur relation actuelle. En ce qui concerne les autres personnages, je n’ai pas spécialement d’avis, je trouve qu’on reste trop en surface avec eux, c’est donc difficile de les apprécier et surtout, de s’y attacher.

Si j’ai donc plutôt apprécié l’héroïne, je suis plus sceptique face à l’intrigue. Je trouve qu’à plusieurs reprises, ça va trop vite et l’autrice ne nous donne pas toutes les clés de compréhension. On passage d’une scène à autre sans transition et je me suis retrouvée perdue plusieurs fois. Finalement, l’enquête m’a vraiment intéressée lorsqu’elle touchait bientôt à son but, c’est dommage. Enfin, le cadre de l’histoire, à Lyon, est plutôt sympathique, on découvre la ville et sa culture (fête des Lumières, bouchons lyonnais…). Mais c’est parfois limite un peu trop, je pense que ce n’est pas nécessaire d’indiquer à chaque fois précisément le trajet réalisé par les personnages avec les noms de rues et places…

Cette lecture se révèle donc intéressante mais pas passionnante, plusieurs détails m’ont trop dérangée pour que je puisse réellement rentrer pleinement dans l’intrigue.

Résumé

Amoureuse des livres depuis toujours, Posy travaille dans une vieille librairie londonienne et passe son temps à lire des romans d'amour. À la mort de l'excentrique propriétaire des lieux, elle hérite de cette institution qui périclite à vue d'oeil. Posy remue ciel et terre pour éviter la faillite et fonder la librairie de ses rêves, spécialisée dans les romans d'amour, Au bonheur des tendres. Mais Sebastian, le petit-fils de la défunte propriétaire - et accessoirement le plus grossier des Londoniens - est bien décidé à faire de sa vie un enfer : ses goûts littéraires et ses intérêts sont opposés aux siens. Alors que Posy se démène pour sauver la librairie, elle tombe bien malgré elle sous le charme de son ennemi juré...

Mon avis

Je n’avais jamais entendu parler de ce roman avant qu’il ne soit sélectionné pour la lecture commune de mon club de lecture Les Parisiennes bouquinent. Je ne m’attendais donc à rien de spécial en me plongeant dedans. Malgré une intrigue sympathique au cœur d’une librairie, je suis ressortie un peu mitigée de ma lecture à cause des nombreux clichés présents et du personnage Sebastian.

L’histoire, c’est celle de Posy, une jeune femme de 28 ans, qui élève seule son petit-frère de 15 ans depuis que leurs parents sont décédés dans un accident de voiture. Ils vivent dans l’appartement au-dessus de la librairie dans laquelle leurs parents travaillaient. À la mort de Lavinia, la propriétaire des lieux, Posy hérite de cet appartement et de la librairie. Mais Lavinia lui a lancé un défi : Posy a deux ans pour remettre à flots la librairie au bord du gouffre. Si elle échoue, la librairie reviendra à Sebastian, le petit-fils de Lavinia.

Posy est une jeune femme qui m’a bien plu, notamment pour sa passion pour la lecture. Je me suis forcément un peu reconnue en elle, bien que je ne lise pas uniquement de la romance comme elle ! J’ai beaucoup aimé la voir se donner à fond dans la rénovation de la librairie et croire coûte que coûte en son projet. Sebastian, quant à lui, est un personnage que j’ai détesté. Il est grossier, méprisant et autoritaire. Son comportement avec Posy est juste effrayant : honnêtement, ça m’a gênée de voir un tel irrespect dans un roman, même si c’est une fiction. Alors certes, on découvre un peu plus Sebastian dans les dernières pages et on se rend compte qu’il a du bon en lui, mais c’était trop tard pour moi, le mal était fait comme on dit ! J’aurais vraiment préféré que certains éléments sur son passé soient distillés au fil des pages au lieu de tout découvrir à la fin.

En ce sens, la relation entre Posy et Sebastian est catastrophique tout au long du roman. Il vient à la librairie en coup de vent, tacle Posy et tente de lui imposer son projet pour la librairie ; Posy répond mollement et s’imagine une histoire d’amour avec lui dans le roman qu’elle écrit. Le même schéma revient sans cesse, ça m’a lassée et pour un roman appartenant au genre de la romance, je trouve qu’elle est loin d’être au cœur de l’intrigue ! La rénovation de la librairie était un sujet bien plus passionnant et réussi à mes yeux. J’ai adoré voir Posy et ses employés se mobiliser pour donner une nouvelle vie à cet endroit qu’ils aiment. On devine facilement leur passion pour la lecture mais aussi leur attachement pour ce lieu.

C’est donc une lecture en demi-teinte, avec des éléments qui m’ont convaincue (la remise à flots de la librairie, la personnalité de Posy) et d’autres beaucoup moins (la romance quasi-absente, le personnage de Sebastian, les clichés sur les relations amoureuses). C’est une lecture sympathique, mais qui ne restera pas longtemps dans mon esprit.

Résumé

C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Les années passent, et les enfants grandissent. Ils choisissent ce qui a de l'importance à leurs yeux, ceux qu'ils sont en train de devenir. Ils agissent comme des hommes. Et pourtant, ce ne sont encore que des gosses. C'est une histoire de famille et de convictions, de choix et de sentiments ébranlés, une plongée dans le cœur de trois hommes.

Mon avis

J’ai découvert Ce qu’il faut de nuit dans le cadre du Prix des Lecteurs U 2022, il est l’un des six romans en compétition. Je n’en avais jamais entendu parler avant de le recevoir, je n’avais donc aucune attente dessus, surtout que c’est le premier roman de l’auteur. Malgré une intrigue prometteuse, je n’ai pas particulièrement aimé ma lecture, je ne l’ai pas détestée non plus ; elle m’a fait ni chaud ni froid.

L’histoire se déroule en Lorraine, où un homme élève seul ses deux fils depuis la mort de sa femme. Les années passent, les garçons grandissent, et ils prennent chacun leur propre route. La relative tranquillité familiale se brise lorsque Fus, le fils aîné, se rapproche d’un groupe de jeunes affilié à l’extrême-droite. C’est une trahison pour le père, qui a soutenu toute sa vie le parti socialiste : il ne sait plus comment se comporter avec Fus et communiquer avec lui.

Si j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, c’est notamment parce que je ne me suis aucunement attachée aux personnages. Ni au père, ni aux fils ! Les personnalités des uns et des autres ne sont pas assez creusées à mon goût, je n’arrivais pas à les cerner pour mieux comprendre leurs comportements. C’est surtout l’attitude du père que j’ai eu le plus de mal à comprendre. Car malgré la différence d’opinion politique, Fus reste un bon garçon, qui travaille, qui prend soin de son frère. J’ai du mal à envisager qu’on puisse à ce point s’éloigner de ses enfants pour des divergences politiques.

La plume ne m’a pas touchée non plus, je ne prenais pas de plaisir à découvrir l’histoire de cette famille à travers les « môman », « le Jérémie » et autres formules qui ne mettent pas en valeur les personnages… Enfin, la fin est venue un peu trop vite à mon goût, j’ai eu une impression de bâclé. Ce roman m’a fait penser au Goncourt 2018, Nos enfants après eux de Nicolas Mathieu, que je n’avais pas du tout aimé. Je ne suis peut-être pas faite pour ce genre de roman ! Même si je suis passée à côté de cette lecture, j’ai vu que le roman a gagné plusieurs prix et je suis contente qu’il ait trouvé son public.

Résumé

Alors qu’elle s’apprêtait à profiter d’un week-end romantique pour célébrer le quatrième anniversaire de sa guérison, Daisy reçoit une terrible nouvelle : elle est atteinte d’un nouveau cancer en phase terminale. La mort est une perspective effrayante ; abandonner Jack, son mari brillant mais adorablement démuni face à la vie, l’est davantage. Daisy se lance donc avec acharnement dans la quête de la femme idéale pour qu’après son départ, Jack ne se retrouve pas seul. Mais lorsque l’image de son mari avec une autre ne devient que trop réelle, Daisy devra choisir ce qui compte le plus pour elle dans les quelques mois qui lui reste : son propre bonheur ou celui de Jack…

Mon avis

Comme j’avais bien aimé La première fois qu’on m’a embrassé, je suis morte, j’étais curieuse de découvrir un autre roman de Colleen Oakley. Je me suis donc plongée dans son second roman sans même lire le résumé, j’étais surprise de voir qu’on allait suivre le parcours de Daisy, atteinte d’un cancer en phase terminale. Ce n’est pas très gai dit comme ça et pourtant, l’autrice va réussir à faire triompher la vie.

Le quotidien de Daisy s’effondre lorsqu’elle apprend que son cancer du sein est revenu et que cette fois-ci, aucun traitement ne pourra la sauver. Mais ce qui l’inquiète le plus, ce n’est pas de mourir, c’est de laisser Jack, son mari, seul. Car s’il est brillant dans son travail de vétérinaire, il se repose entièrement sur Daisy pour tout ce qui concerne leur foyer. Daisy se met alors une folle idée en tête : elle part à la recherche d’une nouvelle femme pour Jack, qui pourra la remplacer et prendre soin de lui une fois qu’elle ne sera plus là…

« Je suppose que tous les couples ressentent ça à un moment donné – ce sentiment que le lien qui les unit est le plus spécial, le plus fort, le Plus Grand Amour du Monde. Pas en permanence, mais juste en ces instants rares où on regarde la personne partage notre vie et où on se dit : « Oui. C’est bien toi. » »

Daisy est un personnage auquel on ne peut que s’attacher ! Elle n’a pas été épargnée par la vie et son histoire est terrible. J’espérais de tout cœur qu’un miracle ait lieu, que Daisy puisse guérir. Mais dans ce roman, on est confronté à la réalité, à la dureté de la vie et j’ai aimé que rien ne soit enjolivé par l’autrice, ça rend l’histoire encore plus poignante. La complicité entre les époux se devine dès les premières pages. Ils forment un couple solide et savoir qu’ils vont être séparés alors qu’ils s’aiment si fort nous les rend d’autant plus attachants.

J’ai parfois eu du mal à comprendre Daisy, notamment sur sa folle quête d’une nouvelle femme pour Jack (un peu infantilisante au passage puisqu’elle cherche une femme qui puisse lui faire à manger et ramasser ses chaussettes !). Mais à vrai dire, comment juger ses actes ? Je n’ai jamais été dans sa situation et je serai bien incapable de dire comment je réagirai à sa place ! Il en est de même pour Jack. Je l’ai trouvé parfois un peu injuste avec Daisy, j’aurais aimé qu’il montre encore plus son amour.

L’intrigue est difficile et indéniablement triste, mais l’autrice la mène jusqu’au bout avec douceur et sans jamais tomber dans le pathos. Sa plume est émouvante, délicate et m’a touchée en plein cœur. C’est vraiment une superbe histoire, à laquelle je ne m’attendais absolument pas ! Vu le bon moment passé avec ce roman, je pense lire rapidement le nouveau roman de Colleen Oakley, en espérant retrouver des personnages si humains et touchants.

Bonjour à tous,

On se retrouve le 1^er avril pour discuter bilan lecture ! C’est parti pour faire le point sur mes découvertes livresques de mars.

Les livres lus en mars

Mon bilan est un peu moins rempli que le mois dernier, j’ai été très occupée, je vous en reparle plus bas. J’ai tout de même lu 6 romans différents et 1 BD.

1) J’ai débuté le mois avec Les lettres de Rose de Clarisse Sabard. J’avais hâte de retrouver la plume de l’autrice après avoir adoré Et nous danserons sous les flocons. Résultat des courses : j’ai beaucoup aimé ma lecture, je vous en reparle rapidement.

2) Puis, j’ai lu un roman numérique, Nage de crabe sauce lyonnaise, de Christelle Ravey, dans le cadre du club des Ambassadeurs Kobo Original. Malgré une intrigue prometteuse, la sauce n’a pas pris. Je vous en dis plus dans ma chronique.

3) Ensuite, je me suis plongée dans le roman Mémoire de soie d’Adrien Borne. Comme ma lecture précédente, j’ai été déçue de celle-ci. Décidément, il y a des mois sans déceptions et d’autres où elles s’enchaînent !

4) J’ai poursuivi le mois avec un thriller qui était dans ma PAL depuis plus d’un an et que je suis heureuse d’avoir sorti puisque je l’ai adoré : Ce qui ne tue pas de Rachel Abott. C’est un thriller qui nous retourne le cerveau, dans lequel le sujet des violences aux femmes est au cœur de l’intrigue.

5) J’ai découvert le dernier roman de Raphaëlle Giordiano, Le bazar du syndrome à pois. J’ai bien aimé ma lecture sans pour autant être plus emballée que ça : je crois que le côté développement personnel présent dans tous ses romans m’a trop dérangée ce coup-ci.

6) Ma dernière lecture du mois fut un roman qui faisait partie de la sélection du Prix des Lecteurs U 2022 : Le Syndrome des cœurs brisés de Salomé Baudino. Là encore, j’ai passé un bon moment sans être transcendée. Les personnages principaux m’ont un peu agacée.

Les livres qui ont rejoint ma PAL

Et sinon...

Mars est passé à toute vitesse et nous a régalé avec sa dernière semaine sous le soleil. On ne peut pas dire qu’avril commence bien niveau météo ! Mis à part ce soleil qui m’a fait beaucoup de bien à la fin du mois, j’ai passé beaucoup de temps à faire et défaire des cartons et à faire du ménage puisque j’ai déménagé à la mi-mars et j’ai aidé mes parents à un déménagement le week-end suivant. J’ai enfin terminé de tout installer dans mon nouveau chez-moi, je vais pouvoir passer plus de temps à lire et faire d’autres activités plus cool. Mais le mois de mars a aussi vu la naissance de ma nièce, je suis sur à nuage depuis que je l’ai rencontrée, c’est fou de déjà aimer si fort un petit être ! J’espère que votre mois s’est bien passé et aura été plus intéressant que le mien haha ! En tout cas, j’espère avoir de meilleures lectures en avril, c’est rare que je vive des mois si mitigés en termes de lecture. Bon mois d’avril à tous 😊