Résumé

Kyle et Kimberly forment le couple phare du lycée. Le jour où Kimberly annonce à Kyle sa décision de rompre, le monde du jeune homme s’effondre. Bouleversé, il perd le contrôle de sa voiture et se réveille le lendemain, à l’hôpital. Kimberly est morte. Il a tout perdu, même le goût de vivre.

Jusqu’à rencontrer Marley, dans les couloirs de l’hôpital. La jeune fille est également en deuil, et porte une culpabilité qui l’écrase. Ensemble, les deux adolescents tentent de se reconstruire.

Mais les apparences sont trompeuses, et le nouvel équilibre de Kyle pourrait bien ne pas résister à l’ouragan qui s’annonce…

Mon avis

All this time est un roman sur lequel je suis tombée parfaitement par hasard à la médiathèque : la couverture et le résumé m’ont plu donc je me suis laissée tenter, sans avoir d’attentes particulières. Malgré un côté jeunesse un peu dérangeant par moment, j’ai passé un chouette moment avec ce roman.

Kyle tombe de haut lorsque Kimberly lui annonce qu’elle veut rompre. Malheureusement, Kyle ne peut en savoir plus sur les raisons de Kimberly car un terrible orage éclate et leur voiture sort de la route. Lorsqu’il se réveille à l’hôpital, il découvre que Kimberly est morte. Le jeune homme devient alors l’ombre de lui-même et s’enferme dans une douloureuse culpabilité. Mais une rencontre lui redonne espoir en la vie… Et si Marley était la clé du bonheur ?

« Son sourire est si radieux qu’il suffirait à alimenter une dizaine de soleils. »

Les histoires des personnages m’ont beaucoup touchée, je me suis facilement mise à leur place. Même si Kyle m’a parfois agacée, je l’ai trouvé courageux : sa lutte intérieure entre volonté de retrouver une ville normale et l’impression d’abandonner Kim est difficile. Quel est le bon choix ? Je crois qu’il n’y en a pas… En tout cas, il se transforme lorsque Marley rentre dans sa vie. Cette dernière est intrigante et la relation qui naît entre eux est d’une grande beauté.

L’histoire est poétique et joliment écrite. Malgré la dureté des sujets (deuils, accidents…), il y a une vraie douceur qui se dégage des plumes des autrices. Toutefois, j’ai trouvé certains passages un peu trop jeunesse, voire peu réalistes. Heureusement, un incroyable plot twist a lieu et le dernier tiers du roman est addictif.

Je suis donc contente de m’être laissée tenter par ce roman et d’avoir fait confiance à mon instinct ! All this time est une jolie lecture, pleine de douceur, d’amour et d’espoir

Résumé

Petiteannonce.fr : Émile, 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) pour partager avec moi ce dernier périple.

Émile a décidé de fuir l’hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce. Trois jours plus tard, avec le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme, qui a pour seul bagage un sac à dos, un grand chapeau noir, et aucune explication sur sa présence. Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté. À chaque détour de ce périple naît, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l’amitié, l’amour qui peu à peu percent la carapace de douleurs d’Émile.

Mon avis

Tout le bleu du ciel est un roman dont j’ai entendu parler pour la première fois sur le blog de Pauline. Puis, j’ai vu passer de nombreux avis dessus, tous plus élogieux les uns que les autres. J’ai donc fini par me plonger dans ce pavé (plus de 800 pages pour la version poche !), avec un peu d’appréhension je dois l’admettre : j’avais peur d’avoir trop d’attentes. Heureusement, j’ai passé un chouette moment de lecture même si ce roman n’est pas un coup de cœur.

Émile, 26 ans, apprend qu’il souffre d’un Alzheimer précoce. Il refuse de passer un essai clinique et ne veut pas être un poids pour ses proches. Il décide d’entamer un ultime voyage en camping-car et passe une annonce sur un site pour trouver un compagnon de route. C’est une jeune femme qui répond, Joanne. Ils se retrouvent alors sur une aire d’autoroute près de Roanne pour faire ensemble un magnifique voyage.

« Si nous pleurons parce que le soleil n’est plus là, nos larmes nous empêcheront de voir les étoiles. »

Joanne et Émile sont deux personnages extrêmement attachants, c’est impossible de rester indifférent face à leur histoire respective. Bien que très mystérieuse, j’ai profondément aimé Joanne. C’est le genre de personne qui m’inspire dans la vie réelle. Émile n’est pas en reste, sa résilience est impressionnante. Malgré leurs différences, ils se sont bien trouvés et forment un duo original et émouvant. J’ai adoré voir leur relation évoluer, tout en douceur. Les individus qu’ils rencontrent au cours de leur périple sont tous très intéressants. Myrtille, Sebastian, Isadora… En fait, les personnages sont tellement beaux dans ce roman que ça donne envie de croire en la bonté humaine.

L’histoire est d’une beauté indescriptible, les émotions sont présentes à chaque page. La plume de Mélissa Da Costa est d’une grande justesse et m’a facilement embarquée dans ce joli voyage. Le cadre est magnifique, ça m’a donné envie de découvrir encore plus les Pyrénées. Les sujets sont lourds, mais traités avec douceur et réalisme. Ce roman, c’est une ode à l’amour, à la bienveillance, au respect. Toutefois, j’ai trouvé certains passages un peu trop longs/lents, mais ces passages sont des exceptions !

« Il a de la chance de faire ce voyage. Quelque part, il a de la chance de savoir qu’il va mourir très bientôt. Sans ça il n’aurait jamais pris le temps de partir, de voyager au cœur de lui-même, de voir les choses avec de nouveaux yeux. »

Tout le bleu du ciel est donc un roman d’une beauté déconcertante, qui nous pousse à nous remettre en question et à envisager la vie avec plus de simplicité. En tout cas, l’histoire m’a donné envie d’effectuer un voyage semblable à celui de Joanne et Émile, je suis sûre que ça ne pourra m’apporter que de belles choses !

Résumé

J'ai tout juste dix-huit ans. Je vis chez mes parents. Je vais plus au lycée et j'ai pas de boulot. Je picole trop et je me bourre de médocs. Comment peut-elle croire que je suis capable de la protéger, de lui offrir quoi que ce soit de plus ou de mieux que son mec ?

Depuis qu'on roule elle m'a pas posé la moindre question. Elle m'a même pas demandé où on allait exactement. Je lui ai juste dit que je connaissais un endroit où on serait pénards. Et ça a semblé lui suffire...

Mon avis

Après avoir beaucoup aimé La tête sous l’eau, j’étais curieuse de découvrir l’autre roman d’Olivier Adam publié dans la Collection R : Les roches rouges. J’avais fait le choix de ne pas lire la quatrième de couverture avant de me plonger dans cette lecture et donc, je ne m’attendais pas à grand-chose. Mais ce qui est sûr, c’est que je ne m’attendais pas à une histoire si forte, profondément ancrée dans l’actualité.

Leila et Antoine mènent tous deux une vie bien triste. Elle, elle vit sous la coupe d’Alex, son mari. Jeune maman d’un petit Gabi, elle subit les coups et les humiliations d’Alex pour ne pas que la colère de ce dernier se tourne vers leur jeune fils. Antoine, lui, n’est plus que l’ombre de lui-même : il enchaîne les joints et se shoote aux médocs pour calmer ses remords. Ces deux âmes en peine se rencontrent à Pole Emploi. Au fil de leurs discussions, ils se rapprochent et deviennent amants. Mais Alex découvre la liaison de sa femme et perd totalement les pédales. Pour se protéger, Leila et Antoine n’ont qu’une seule solution : fuir.

« Les familles sont tellement pleines de mystères. Si opaques. De loin, tout paraît simple mais quand on s'approche, c'est gorgé de secrets dégueulasses, de silences qui cachent des trucs pas clairs, inavouables. »

Les roches rouges, c’est donc l’histoire d’une fuite, celles de deux jeunes personnes écorchées vives, profondément attachantes et criantes de vérité. Ce ne sont pas des personnages auxquels je me suis identifiée mais j’avais profondément envie de les voir s’en sortir. J’ai beaucoup aimé ce duo, qui affronte ce qui lui arrive avec courage et résilience.

Les sujets abordés dans ce roman sont extrêmement lourds : violences conjugales, drogue, inceste, deuil… C’est une lecture forte mais pas évidente pour tous. La plume d’Olivier Adam est vive, tranchante, puissante, et permet de rendre l’intrigue réaliste. Le seul « moins bien » a été la fin. Elle est venue trop vite à mon goût et je l’ai ainsi trouvée un peu bâclée.

« Souvent quand je marche je regarde à l'intérieur des maisons et ça me fait tellement envie, la vie que mènent les gens. La vie normale. Des fois je me retiens de rentrer chez les autres et de leur demander de m'accueillir, de m'intégrer à leur cercle et de m'expliquer comment ça marche. Comment on fait. »

Ce roman coup de poing m’a beaucoup touchée et m’a permis de me rendre encore plus compte des drames qui ont lieu tous les jours dans les foyers. C’est essentiel que le sujet des violences conjugales soit abordé ainsi dans la littérature « jeunesse ». Merci Olivier Adam !

Résumé

Léa a 16 ans, un talent immense et un rêve à réaliser. Entraînée par son père, qui est à la fois son modèle, son meilleur ami et son confident, elle avance avec confiance vers cet avenir tout tracé.

À 17 ans, Anthony, obligé de faire face à l'absence de son père et aux gardes à vue de son frère, ne rêve plus depuis longtemps.

Ils se sont croisés une fois par hasard; ils n'auraient jamais dû se revoir.

Pourtant, lorsque la vie de Léa s'écroule, Anthony est le seul à pouvoir l'aider à se relever.

Leurs destinées s'en trouvent à jamais bouleversées.

Mon avis

Marie Vareille est une autrice dont j’ai beaucoup entendu parler depuis mon arrivée sur Bookstagram. Curieuse de découvrir sa plume, j’ai emprunté Le syndrome du spaghetti à la bibliothèque, sans vraiment avoir d’attente. Si j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire au départ, je n’ai plus lâché le roman lorsque la vie de Léa, l’héroïne, est bouleversée par un événement inattendu.

L’avenir de Léa, une adolescente de 16 ans passionnée de basket, semble tout tracer : elle sera basketteuse professionnelle grâce à son talent pour ce sport et l’aide de son père, un formidable coach. Mais le rêve de Léa se brise brutalement. La jeune fille sombre dans une spirale infernale, où la lumière et l’espoir semblent avoir disparus à jamais. Mais les plus belles rencontres arrivent toujours lorsqu’on ne s’y attend pas et Anthony sera cette étoile qui guidera Léa, pour le meilleur et le pire.

« Tu peux en faire ton excuse ou tu peux en faire ton histoire. »

En lisant la quatrième de couverture du roman, je ne m’attendais pas du tout à une telle histoire. J’étais extrêmement surprise de ce qui arrive à Léa. Cet événement m’a définitivement entraînée dans l’histoire car, avant lui, j’avais un peu de mal à me plonger totalement dedans. Ayant grandi au même endroit que Léa, je trouvais le cadre un peu cliché, pas entièrement réaliste. Mais ce sentiment s’est rapidement retrouvé de côté dans la nouvelle vie de Léa.

Ce qui lui arrive m’a beaucoup touchée, je ne pouvais m’empêcher de me mettre constamment à sa place. J’ai ressenti énormément de peine pour elle, pour sa sœur, pour Nico, pour Anthony. Marie Vareille a réussi à construire des personnages humains, émouvants et vrais. Je me suis attachée à eux et chaque difficulté qu’ils rencontraient m’atteignait, je voulais tant qu’ils soient heureux. Ce sont des personnages magnifiquement construits, qui deviennent comme des amis.

« Au fond, être au courant que la vie est fragile est une grande chance, l’opportunité de savoir qu’il ne faut pas la gaspiller, puisqu’on ne sait jamais vraiment combien de temps il nous reste. »

Tout est important dans ce livre : la force des sujets abordés, la justesse de l’écriture, les nombreuses émotions communiquées. Cette histoire de rêve brisé, de perte difficile à accepter peut faire écho en chacun de nous. La magnifique plume de l’autrice est évidemment d’une grande aide pour vivre cette histoire, aux côtés des personnages. Bravo Marie Vareille pour ce roman plein d’humanité, qui fait réfléchir et qui nous donne envie de ne jamais abandonner, malgré la rudesse des embuches sur notre chemin. À lire absolument si ce n’est pas déjà fait !

Résumé

Bo et Hama travaillent dans la même usine. Elle est ouvrière de jour, lui, forgeron de nuit. Dès le premier regard, ils tombent follement amoureux. Un matin, une catastrophe survient et ils doivent fuir la ville dévastée. Commence alors pour eux un fabuleux périple à travers des territoires inconnus...

Mais quand l'ombre a pris la place de la lumière, l'amour suffit-il à nous garder vivants ?

Mon avis

J’ai découvert la plume d’Anne-Laure Bondoux l’année dernière avec L’aube sera grandiose, roman que j’ai adoré. J’étais donc très curieuse de découvrir son autre grand roman, Tant que nous sommes vivants. Malheureusement, malgré un style poétique et touchant, cette lecture m’a laissée sur ma faim.

Dans une ville dont nous ne connaissons jamais le nom, se trouve l’Usine, qui emploie de nombreux citoyens. C’est dans celle-ci que Bo et Hama se rencontrent. À force de se croiser tous les jours, une relation naît entre eux et finit par devenir un amour extrêmement puissant. Mais cet amour est mis à mal lorsqu’un drame se produit à l’Usine et pousse les deux amoureux à fuir leur terre.

« Laisse tout ça derrière toi, Tsell. Si tu emportes ton chagrin, il t'empêchera d'avancer. »

Bo et Hama sont deux personnages que j’ai bien aimés au départ : je les trouvais doux et humains. Mais lorsqu’ils ont fui leur ville, ils ont radicalement changé et tous deux m’ont moins touchée. J’étais surprise de leurs comportements et je n’arrivais plus à les comprendre.

Par ailleurs, j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire car je me demandais où l’autrice voulait nous mener. J’ai fini par rentrer progressivement dans l’intrigue sans pour autant être très emballée. Bo et Hama font une sorte de voyage initiatique, qui les mène dans des endroits originaux et intéressants à découvrir. Mais, là encore, je n’ai pas réussi à réellement comprendre ces lieux, leur origine, leur existence.

« Tu crois qu'il faut toujours perdre une part de soi pour que la vie continue ? »

La plume d’Anne-Laure Bondoux est agréable et poétique. Chaque mot employé est choisi avec soin. Toutefois, je n’ai pas pu l’apprécier à sa juste valeur car il y a trop de points que je ne comprenais pas. La façon dont l’histoire de Bo et Hama se termine m’a également remplie d’interrogations. 

Malgré ses points positifs, Tant que nous sommes vivants est un roman qui manque d’explications pour moi, qui nous laisse avec trop de questions sans réponses. Ainsi, je suis restée sur ma faim en achevant ma lecture.

Résumé

À l'école, il y a les bons élèves modèles... et il y a Gustave. Depuis son radiateur au fond de la salle, cet éternel rêveur scrute les oiseaux dans la cour ou les aiguilles de la pendule qui prennent un malin plaisir à ralentir. Il aimerait rapporter des bonnes notes à sa mère, mais ce sont surtout les convocations du directeur qu'il collectionne. Pourtant, Gustave est travailleur. II passe plus de temps sur ses devoirs que la plupart de ses camarades, mais contrairement à Joséphine, sa grande sœur pimbêche et première de classe, cela ne rentre pas.

Pire, certains professeurs commencent à le prendre en grippe et à le croire fainéant. Parfois, il suffit d'un rien pour qu'une vie bascule du bon côté... 

Mon avis

Cela faisait un moment que je souhaitais découvrir la plume d’Aurélie Valognes, après en avoir entendu beaucoup de bien. J’ai fini par sauter le pas avec Né sous une bonne étoile. Et quel plaisir j’ai eu à lire ce roman ! Drôle, émouvant et passionnant, c’est une lecture que je ne suis pas prête d’oublier.

Gustave, alias Gus-Gus pour sa grande sœur Joséphine, vit dans un quartier populaire de la banlieue parisienne. Très heureux d’entrer en CP, il déchante dès le premier jour. L’école devient un cauchemar sans fin pour notre héros. Pourtant, il travaille d’arrache-pied, avec l’aide de sa maman et même de Joséphine, brillante à l’école. Alors que Gustave envisage de lâcher l’affaire, une rencontre inespérée bouleverse sa vie…

« On a tous un talent, et on peut tous devenir extraordinaires. Acceptez les mains tendues. Seuls, vous irez vite. Ensemble, vous irez loin. »

Je me suis attachée à Gustave dès le premier chapitre. C’est un petit garçon tellement adorable et aimant envers ses proches. J’étais révoltée de le voir perdre confiance en lui à cause des autres. Sa maman est elle aussi un personnage touchant. Elle fait tout ce qu’elle peut pour aider Gustave et ne veut pas l’abandonner, malgré les discours pessimistes du corps enseignant. Joséphine m’a profondément agacée à de nombreuses reprises. Son mépris pour sa famille et pour l’endroit d’où elle vient est violent. Mais, malgré tout, je comprenais son désir de s’en sortir. Enfin, Mlle Bergamotte est une institutrice extraordinaire. Profondément humaine, elle croit en chaque élève.

C’était extrêmement difficile de voir les professeurs s’acharner à ce point sur Gustave au lieu de faire leur maximum pour l’aider. J’avais mal au cœur pour lui, pour tous les enfants qui sont dans sa situation. Le roman nous montre l’envers du décor, entre un système scolaire vieillissant et des professeurs lassés. C’est un roman à lire, qui fera réfléchir beaucoup de gens car il apporte de l’espoir.

« Ne laissez jamais personne vous dire que c’est impossible, qu’il ne faut pas rêver, ni espérer, ni viser trop haut, que vous ne valez rien, ou que ce n’est pas pour vous. »

Quant à la plume de l’autrice, quel plaisir ! Entre humour et sensibilité, les mots d’Aurélie Valognes m’ont touchée. J’ai dévoré le roman et j’étais triste de le terminer. Mais ce n’est que partie remise, j’ai plein d’autres histoires de l’autrice à découvrir. 

Né sous une bonne étoile est donc une excellente lecture, je ne m’attendais pas à autant apprécier l’histoire, les personnages, la plume d’Aurélie Valognes. Un régal !

Résumé

14 août 2018. Tess part vers la Toscane, où elle doit rejoindre pour les vacances sa fille Sienna et l’oncle de celle-ci, Sacha. Mais alors qu’elle fait étape chez sa meilleure amie à Gênes, un effroyable grondement ébranle la maison, et tout s’écroule au-dessus d’elle. Une longue portion du pont de Gênes vient de s’effondrer, enfouissant toute la zone. Tess est portée disparue.

Lorsque Sacha apprend la catastrophe, c’est tout leur univers commun qui vole en éclats. Tous leurs mensonges aussi. Car Sacha n’est pas vraiment l’oncle de cette petite fille de neuf ans : il est un acteur, engagé pour jouer ce rôle particulier quelques jours par mois, depuis trois ans. Un rôle qu’il n’a même plus l’impression de jouer tant il s’est attaché à Sienna et à sa mère. Alors que de dangereux secrets refont surface, Sacha sait qu’il n’a que quelques heures pour décider ce qu’il veut faire si Tess ne sort pas vivante des décombres : perdre pour toujours cette enfant avec laquelle il n’a aucun lien légal… ou écouter son cœur et s’enfuir avec elle pour de bon ?

En attendant, il décide de cacher la vérité à la petite fille, et de la protéger coûte que coûte…

Mon avis

Vers le soleil est le 3^ème roman de Julien Sandrel que je lis et comme pour les deux précédents, le coup de cœur s’est opéré, peut-être même encore plus ! Lu en même pas 24 heures, ce roman est l’une de mes plus belles lectures de 2021 pour le moment.

Ce roman débute par une rencontre entre Tess et Sacha dans un café parisien. Ce dernier tombe très vite sous le charme de Tess et lui laisse son numéro. Quelle surprise lorsqu’elle le rappelle quelques semaines plus tard non pas pour un rendez-vous galant mais pour lui proposer de jouer l’oncle de sa fille Sienna ! D’abord réticent, Sacha accepte, la contribution financière étant alléchante. Mais au fil du temps, de beaux liens se sont créés entre les 3, au point qu’ils partent en vacances ensemble en Italie. Sacha et Sienna filent vers la Toscane tandis que Tess s’arrête quelques jours à Gênes chez une amie. Un tremblement de terre à lieu, le pont de Gênes s’effondre et Tess est portée disparue. Que va faire Sacha, avec cette enfant qu’il a fini par aimer mais avec laquelle il n’a aucun lien légal ?

« C'est étrange comme les déchirures s'inscrivent dans les chairs. Il suffit d'un rien pour rouvrir les plaies et nous replonger dans des abîmes de détresse que l'on croyait oubliés. »

Je me suis profondément attachée à ce trio de personnages atypiques mais si inspirants. Sacha est un homme au grand cœur, il fait tout pour protéger Sienna, cette fillette extraordinaire qu’il a appris à aimer. Et en effet, comment ne pas aimer cette enfant, si originale, drôle et intelligente ? Elle est pleine de ressources et son courage m’a impressionnée. Tess est également un chouette personnage. J’ai eu beaucoup de peine en découvrant son terrible passé tant c’est une belle femme. Les personnages secondaires ne sont pas en reste. Chiara, Francesca, Livio… Que des individus remplis d’amour. Ça fait terriblement de bien de découvrir de tels personnages, dotés d’une profondeur exceptionnelle.

L’histoire m’a happée et m’a plongée dans un tourbillon d’émotions du début à la fin. J’ai ri, souri, pleuré, espéré. La plume de Julien Sandrel m’a de nouveau touchée en plein cœur. Cette histoire de paternité est originale et fait réfléchir. De plus, le cadre de l’intrigue, en Italie, m’a énormément plu et m’a rappelé mon périple italien de l’été dernier. Il m’a donné envie de vacances, de soleil, de chaleur. Un formidable roman pour nous faire voyager.

« Voilà ce que fait Sacha depuis qu’il est entré dans nos existences : il y ajoute des doses de vie. »

Vers le soleil est donc un énorme coup de cœur pour moi. C’est un roman rempli d’amour, de sensibilité, de tendresse. Une lecture qui fait du bien au cœur. J’ai hâte de me plonger dans Les Étincelles, le seul roman de Julien Sandrel que je n’ai pas encore lu et qui, heureusement, est dans ma PAL (mais plus pour longtemps, vous l’avez compris !).

Hello !

Je vous retrouve aujourd’hui pour mon bilan d’avril.

Les livres lus en avril

En avril, j’ai lu 6 romans et 1 BD. Et parmi ces lectures, je n’ai eu aucune déception !

1) Ma première lecture a été le cozy mystery Meurtres et pépites de chocolat de Joanne Fluke. J’ai passé un super moment avec ce roman, je vous en parle plus en détails dans ma chronique.

2) Je me suis ensuite attaquée à un roman extrêmement apprécié et présent sur Boosktagram : Tout le bleu du ciel de Mélissa Da Costa. C’est un sacré pavé, qui m’a occupée un bon moment, mais que j’ai beaucoup aimé. J’ai adoré les deux héros, l’histoire m’a fait voyager et m’a poussé à me poser de nombreuses questions.

3) J’ai découvert ensuite la BD L’amant de Kan Takahama, qui reprend l’histoire du célèbre écrit de Marguerite Duras. Si les illustrations ne m’ont pas tellement plu, ça m’a donné envie de lire l’œuvre originale, qui me tente depuis longtemps.

4) Ma lecture suivante a été Poète X d’Elizabeth Acevedo, un roman en vers libre dont j’avais entendu beaucoup de bien. Je reviens les nombreux avis positifs : l’héroïne, Xioamara, m’a particulièrement touchée et les sujet.

5) Après avoir beaucoup aimé Et ils meurent tous les deux à la fin l’année dernière, j’étais curieuse de découvrir une autre œuvre d’Adam Silvera. J’ai donc lu Tu ne m’as laissé que notre histoire. Même si dans l’ensemble j’ai passé un bon moment de lecture, je sais que je ne garderai pas un grand souvenir du roman car j’ai eu beaucoup de mal à apprécier les personnages.

6) Je me suis ensuite tournée vers un roman que j’ai découvert complètement par hasard à la médiathèque : All this time de Mikki Daughtry et Rachael Lippincott. Malgré le côté jeunesse qui m’a parfois un peu ennuyée, j’ai bien aimé ce roman, notamment pour l’incroyable plot twist au milieu de l’histoire. Chapeau aux autrices !

7) Enfin, j’ai terminé le mois avec Petits secrets, grands mensonges de Liane Moriarty. J’avais beaucoup aimé la série Big Little Lies inspirée de ce roman donc j’étais curieuse de découvrir l’œuvre originale. Je me suis régalée avec ce livre et je pense qu’avoir vu la série avant m’a aidée à me plonger facilement dedans car j’arrivais à visualiser tous les personnages. Je lirai rapidement d’autres romans de Liane Moriarty, ça c’est sûr !

Les livres qui ont rejoint ma PAL

Et sinon...