Lou ! Tome 5 : Laser ninja

Que de changements pour Lou dans ce cinquième tome ! En effet, l’immeuble dans lequel elle a grandi prend feu. C’est le cœur lourd que la petite famille voit tous ses beaux (et moins beaux) souvenirs partir en fumée. Mais hauts les cœurs ! La tristesse s’évanouit lorsque la maman de Lou révèle qu’elle est enceinte. En attendant de retrouver un logement, les filles logent à l’hôtel et Lou se plonge dans le journal intime que tenait sa mère lorsqu’elle était ado.

Après avoir été un peu déçue du tome 4 (Lou m’a agacée), mon enthousiasme pour cette BD est remonté en flèche dans ce nouveau tome. Je l’ai trouvé riche en émotions : j’ai adoré plonger dans l’adolescence de la maman de Lou et découvrir ce par quoi elle a dû passer pour être là aujourd’hui. On découvre que c’est une femme forte, attachée à ses valeurs. Le graphisme est toujours superbe, avec une douceur dans les traits qui rend les pages si agréables à regarder et à dévorer. Une réussite, qui fait du bien après un léger essoufflement dans le tome précédent.

Lou ! Tome 6 : L’âge de cristal

Ce sixième tome est en rupture totale avec les précédents ! La situation des personnages a bien changé puisqu’on les retrouve 3 ans après la fin du tome 5 : la famille vit dans une jolie maison, Lou est désormais étudiante, elle aime aller en boite de nuit avec ses amis jusqu’au petit matin. Et le plus étrange dans tout ça, c’est qu’elle travaille secrètement pour un laboratoire qui analyse de gigantesques cristaux roses qui sont apparus comme ça, d’un seul coup, partout dans la ville !

Malheureusement, ce sixième tome a été une grosse déception pour moi, j’ai eu du mal à suivre l’intrigue, qui partait dans trop de directions différentes… Certains éléments m’ont semblé totalement incohérents et je n’ai pas réussi à retrouver la douceur dans l’histoire, comme dans les illustrations, pourtant caractéristique de cette BD. Je suis ressortie de la lecture ce tome avec une question : pourquoi ? Dommage !

Lou ! Tome 7 : La cabane

Après avoir été déboussolée avec le tome 6 de la saga, j’étais curieuse de découvrir la suite, espérant retrouver les personnages auxquels je me suis attachée dans les 5 premiers tomes. Lou, sa mère, son petit-frère et ses deux copines Mina et Marie-Émilie partent pour des vacances à Mortebouse, chez la mémé de Lou. La petite troupe se met en tête de construire une cabane, où tous vivraient en harmonie.

Ce retour à Mortebouse m’a beaucoup plu, j’ai aimé retrouver les personnages dans un élément que l’on connaissait déjà. Avec un rythme un peu plus lent, ils vivent au jour le jour, dans une sorte de nature parfaite, loin des nouvelles technologies (et Mina ne cesse de nous le rappeler !) et des drôles de cristaux roses qui avaient émergé dans le tome précédent. Cette intrigue, où tout semble mis un peu sur pause, nous permet de découvrir plus en profondeur les pensées de certains personnages.

Un septième tome intéressant, qui m’a permis de renouer avec l’univers des premiers tomes, sans pour autant atteindre leur qualité.

Lou ! Tome 8 : En route vers de nouvelles aventures

Clap de fin pour ce cycle des aventures de Lou ! Après son été à Mortebouse, Lou s’en va seule, pour un tour du monde, afin de répondre à toutes les questions qu’elle se pose. Durant son voyage, elle rencontre de nombreuses personnes et elle découvre des endroits qui la transforment. Ce voyage en sac à dos marque la fin d’une époque pour Lou, c’est désormais une jeune femme, qui n’a plus peur du monde et qui a soif de découvertes !

Pour mon plus grand bonheur, plus de science-fiction dans ce huitième tome ! J’ai bien aimé suivre Lou dans son voyage, c’était chouette de la voir hors de sa zone de confort, en compagnie d’inconnus et dans des nouveaux lieux qu’elle doit découvrir. L’atmosphère de ce tome est particulièrement nostalgique, on sent bien que quelque chose se termine, mais pour une nouvelle page encore plus belle, je l’espère ! Je trouve que les dessins de Julien Neel sont particulièrement réussis, avec des explosions de couleurs qui nous donnent envie de découvrir les lieux avec Lou. Une jolie lecture, qui m’a donné envie de prolonger l’aventure avec Lou Sonata, sorti il y a quelques mois.

Résumé

N’en déplaise à son carlin prénommé Danny, Lila, la trentaine, seule dans sa studette, ne se sent pas vraiment au mieux de sa forme. Il faut dire que son rêve de percer en tant que photographe à Paris est un échec complet : elle termine difficilement le mois aux coquillettes en se contentant d’immortaliser des mariages et des PACS.

Lorsque le décès de son grand-père l’oblige à revenir dans le Sud de la France, à Arles, sa ville natale où vit sa famille, elle débarque au moment du festival des Rencontres de la photographie dont le thème est… « Rêver sa vie ».

Chez les Naimi, pour combattre la déprime, qu’elle soit liée au deuil ou à la vie en général, on s’occupe. Et entre le hammam que tient sa grand-mère, et les pompes funèbres où officient sa mère et sa tante, de l’occupation, elle va en trouver. Seulement voilà, Lila a un don un peu particulier : un lien avec la mort qui n’appartient qu’à elle et que, jusqu’à présent, elle avait tout fait pour fuir.

Se réconcilier avec son don, comprendre (un peu) les femmes de sa famille et trouver sa voie ? L’été s’annonce prometteur. Quant à la gent masculine… il faut croire que, « quand on ne cherche pas, on trouve » !

Mon avis

Résumé

Il suffit parfois d’une petite annonce dans un journal pour faire basculer une vie.

Dans le sud de la France, Jeanne Jambon, jeune femme peu sûre d’elle, décide sur un coup de tête de fuir une existence qui ne lui ressemble pas.

Elle va trouver refuge auprès de Raymonde, une vieille dame fantasque et rebelle et de son petit-fils, Lucas, garçon solaire, beau comme un astre.

Tous les trois vont alors tenter de s’apprivoiser et vivre une parenthèse enchantée, à l’abri du monde, et apprendre les uns des autres.

Jusqu’au jour où la vie va finir par les rattraper et les obliger à grandir un peu…

Un roman sur la différence, les regrets et le temps qui passe, lorsque l’enfant qui sommeille en chacun de nous décide de revenir à la surface.

Mon avis

Je remercie les éditions Le Livre de Poche de m’avoir envoyé ce roman, qui fait partie de la sélection du Prix des Lecteurs U.

Grandir un peu me faisait de l’œil depuis sa parution aux éditions Charleston. Quelle belle surprise lorsqu’un matin, j’ai ouvert mon premier colis pour Le Prix des Lecteurs U et que j’ai découvert qu’il faisait partie de la sélection ! Je n’ai pas mis longtemps à me plonger dedans tant j’étais intriguée par ce roman, qui ne recueille que des excellents avis sur Bookstagram.

Un beau matin, Jeanne décide de quitter son mari. Avec quelques affaires, elle débarque un peu par hasard chez Raymonde, une vieille dame qui cherche quelqu’un pour l’aider au quotidien. Dans la veille ferme de Raymonde, vit également Lucas, son petit-fils, un jeune homme sensible, que la vie n’a pas épargné. Au fil des semaines, Jeanne va appréhender ses nouveaux colocataires, faire connaissance avec eux jusqu’à devenir essentielle dans la vie de Raymonde et Lucas.

« On peut passer des années à côtoyer des gens qui effleurent à peine ce que nous sommes. Et un matin, on croise quelqu’un qui percute nos ambitions intimes. Fracasse nos millions de carapaces, en un éclat de rire. »

Ces trois personnages sont d’une grande humanité et forment un trio profondément attachant. Je me suis prise d’affection pour Raymonde, un personnage haut en couleurs, dont le franc-parler truculent m’a rappelé celui de ma mamie. J’ai eu beaucoup d’empathie pour Jeanne, qui ose enfin se révéler et sortir de sa vie bien rangée, une vie triste que les autres avaient dessiné pour elle. C’est tout en douceur qu’elle s’intègre dans le quotidien de la grand-mère et du petit-fils. Celui-ci n’est pas un reste, c’est un homme qui transpire de gentillesse et d’amour. J’avais envie de rentrer dans l’histoire pour le protéger, lui dire qu’il ne doit pas perdre espoir, qu’on finit toujours par rencontrer la personne qui nous fera nous sentir bien et à notre place.

L’intrigue est belle et délicate, elle nous plonge au cœur du quotidien de ces trois personnages cabossés. Alors certes, il n’y a pas énormément de rebondissements ni de suspense insoutenable, mais des sujets difficiles sont abordés et nous font réfléchir en même temps qu’on s’attache aux personnages. La plume de Julien Rampin est jolie et bienveillante, elle est sincère et poétique.

Alors si ce n’est pas un coup de cœur, Grandir un peu est tout de même une belle découverte, c’est un roman qui se lit facilement, qui nous entraîne dans la vie de Raymonde, Jeanne et Lucas, et nous donne envie de profiter des petits plaisirs de la vie.

Résumé

Agatha Raisin et James Lacey ont prévu de se marier mais le jour du mariage, Jimmy, l'ancien mari d'Agatha qu'elle croyait mort, fait son apparition à l'église. Furieux, James s'enfuit. Le lendemain, Jimmy est retrouvé assassiné et Agatha et James sont les principaux suspects...

Mon avis

Plus j’avance dans la saga Agatha Raisin et moins les intrigues me passionnent… Malheureusement, ce cinquième tome m’a moyennement convaincue. En effet, j’ai trouvé que l’intrigue policière traîne en longueur et qu’elle manque de profondeur. C’est un peu du vu et revu : Agatha et James qui enquêtent sur les meurtres alors que les policiers leur demandent de se tenir à l’écart, le duo qui n’en fait qu’à sa tête et qui se met en danger…

Dans ce tome-ci, l’ex-mari d’Agatha refait surface : ça nous permet d’en découvrir plus sur le passé de l’enquêtrice et de mieux comprendre son comportement. D’ailleurs, Agatha est censée « changer de vie » au début de ce tome mais évidemment, rien ne se passe comme prévu. J’ai bien aimé le fait que l’autrice s’attarde plus qu’à l’accoutumée sur les sentiments d’Agatha, ça nous la rend un peu plus sympathique. Toutefois, le personnage de James Lacey m’a énervée du début à la fin, je l’ai trouvé extrêmement dur avec Agatha. Leurs relations sont de plus en plus compliquées et parfois, ce n’est pas vraiment justifié. Leur duo pour résoudre la nouvelle affaire était moins convaincant que dans les tomes précédents.

Mon avis sur ce cinquième tome est donc en demi-teinte… Je pense lire rapidement le sixième tome et s’il ne me convainc pas plus que ça, j’arrêterai là mon aventure avec Agatha Raisin !

Résumé

Anglet, fin juillet. À la réception du Club Océan, Germain accueille comme chaque semaine les nouveaux arrivants, avec un mélange de plaisir et d’appréhension…

Au milieu des habitués, certains clients goûtent pour la première fois aux « joies du club ». Chantal, qui débarque sans grand enthousiasme avec ses petits-enfants, Matthias, papa solo ayant cédé à l’appel de l’option « mini-club », et Fanny, venue en famille pour tenter de resserrer les liens, vont plonger dans ce huis clos aussi enjoué qu’inquiétant, dont la feuille de route est claire : faites connaissance et a-mu-sez-vous !

Mais qu’a-t-on à partager avec des êtres si différents ? Entre tournois de tir à l’arc, plaisirs du self et jeux apéro, ces vacanciers contraints de cohabiter parviendront-ils à rompre la glace malgré les secrets qu’ils ont emportés dans leurs bagages ? Peut-on réparer ce qui a été brisé ? Faut-il se lever à l’aube pour avoir un transat à la piscine ?

Mon avis

Après avoir beaucoup aimé Frangines, j’avais hâte de lire Haute saison, dont le résumé était prometteur. Malheureusement, ce fut une légère déception. Je vous explique !

Direction le Pays-Basque dans ce roman puisque nous suivons la vie de plusieurs personnages dans un club de vacances d’Anglet. Les chemins des uns et des autres vont se croiser et se recroiser, des amitiés vont se créer et des relations vont éclater… Bienvenue au Club Océan !

Dans ce roman, nous rencontrons une multitude de personnages et ça a été une difficulté pour moi. J’ai eu beaucoup de mal à retenir qui était qui, à me souvenir des relations qui les unissent… J’ai été perdue une bonne partie du roman et forcément, ça m’a empêchée de m’attacher aux personnages et de les apprécier. Et comme chaque chapitre concernait un personnage différent, je perdais facilement le fil. À chaque fois que je commençais à entrer dans l’histoire d’un personnage, on en changeait dans le chapitre suivant. Pas facile ! Toutefois, ça ne m’a pas empêché de trouver certains personnages agaçants et d’autres amusants, ouf !

« C'est fou le nombre de gouttes d'eau qui ne font pas déborder le vase. »

En ce qui concerne l’intrigue, j’ai bien aimé l’atmosphère de vacances, c’est plutôt reposant et ça donne envie de visiter les différents lieux basques décrits. Les histoires des personnages sont intéressantes mais je trouve qu’on ne rentre pas assez dans le détail, on reste trop en surface. Là encore, c’est dommage car il y a des thématiques très intéressantes mais pas assez creusées. Et « l’accumulation » de ces histoires personnelles m’a donné l’impression qu’il n’y avait pas de fil conducteur.

Malgré quelques scènes sympas et des personnages qui font parfois sourire, le côté décousu à la fois des personnages et de l'intrigue m'a empêchée de vraiment apprécier ma lecture. Dommage !

Résumé

Juliane n’aime pas les surprises. Quand son père fantasque vient s’installer chez elle, à la suite de l’incendie de sa maison, son quotidien parfaitement huilé connaît quelques turbulences.

Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute du hard rock à fond, tapisse les murs de posters d'Indiens, égare ses affaires, cherche son chemin.

Juliane veut croire que l’originalité de son père s’est épanouie avec l’âge, mais elle doit se rendre à l’évidence : il déraille.

Face aux lendemains qui s'évaporent, elle va apprendre à découvrir l'homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves.

Tant que la partie n'est pas finie, il est encore l'heure de tous les possibles.

Mon avis

Virginie Grimaldi, c’est ma valeur sûre, je sais que je ne serai jamais déçue en lisant l’un de ses romans. C’est donc avec enthousiasme que je me suis plongée dans Les Possibles, le dernier roman de l’autrice.

Nous suivons le quotidien de Juliane et de Jean, son papa, qui vient habiter chez elle après que sa maison a pris feu. Le quotidien bien huilé de Juliane connaît quelques chamboulements avec l’arrivée de son père : il envahit la maison de Juliane en achetant des objets vus au téléachat, il se dispute avec le voisin pour une place de parking, il tapisse les murs de sa chambre de posters indiens, il invite ses amis sans prévenir ses colocataires… Bref, la cohabitation n’est pas facile et elle se complique encore plus lorsque Juliane remarque que son père de nombreuses absences…

« Il est rare de reconnaître, à l'instant même où on les vit, les souvenirs indélébiles. »

Quel plaisir de retrouver des personnages de Virginie Grimaldi ! Sans surprise, ils sont tous plus attachants les uns que les autres et nous renvoient à nous-mêmes, nous font penser à des personnes que l’on connaît. J’ai beaucoup aimé Juliane, une femme forte, courageuse, qui fait tout pour rendre le quotidien plus doux à son papa. La relation entre le père et la fille est tendre et jolie à lire. Malgré les différends qu’ils ont pu avoir dans le passé, ils forment une famille soudée, qui sait mettre de côté les rancœurs pour suivre ensemble un chemin heureux.

L’histoire des Possibles m’a ramenée à ma propre histoire, ce cher Jean m’a rappelée mon papy, qui avait la même maladie. Je suis passée par toutes les émotions possibles, Virginie Grimaldi arrive à nous faire rire malgré la dureté du thème. C’est son pouvoir, écrire sur des sujets douloureux tout en adoptant une plume bienveillante, douce et drôle.

« Quel que soit son âge, perdre ses parents, c'est un chagrin d'enfant. »

Si je n’ai pas eu de coup de cœur, Les Possibles a été une belle lecture, remplie d’amour. J’ai déjà hâte de découvrir le prochain de roman de l’autrice même s’il n’est pas encore sorti !

Résumé

Quand Mia, surnommée affectueusement Rabbit, entre en maison de repos, elle n'a plus que neuf jours à vivre.

Tous ses proches sont présents à ses côtés pour la soutenir. Jack et Molly, ses parents, incapables de dire adieu à leur enfant, Davey et Grace, son frère et sa soeur, qui la considèrent toujours comme la petite dernière de la famille, Juliet, sa fille de 12 ans qu'elle élève seule, et enfin Marjorie, sa meilleure amie et confidente. Au fur et à mesure que les jours passent et que l'espoir de la sauver s'amenuise, sa famille et ses amis sont amenés à s'interroger sur leur vie et la manière dont ils vont continuer sans celle qui leur apporte tant.

Car, si Rabbit a elle-même perdu la bataille, celle-ci ne fait que commencer pour son entourage.

Mon avis

Après avoir passé un chouette moment avec Mon midi, mon minuit il y a quelques mois, j’avais hâte de retrouver la plume d’Anna McPartlin. Je me suis tournée vers Les derniers jours de Rabbit Hayes, le résumé m’intriguant beaucoup : comment raconter les neuf derniers jours d’une personne, sans tomber dans le larmoyant ? J’ai eu la réponse à cette question en compagnie de Pauline.

Qu’on se le dise, l’histoire n’a rien de joyeux : nous suivons les derniers jours de Rabbit dans une maison de soins palliatifs. Durant neuf jours, ses proches vont lui rendre visite. Tour à tour, ils vont se remémorer des souvenirs, exprimer ce qu’ils ressentent et surtout, tenter de faire leurs adieux à l’incroyable Rabbit, cette fille, maman, sœur, tante et amie, adorée de tous.

« Quoi qu'il arrive, je vais vivre comme si je n'étais pas mourante, parce qu'aujourd'hui je ne le suis pas. Aujourd'hui, je suis là, et la maison a besoin d'un coup d'aspirateur, le linge a besoin d'être trié et ma petite fille a besoin que je surveille ses devoirs. Aujourd'hui je suis en vie, présente, et en ce moment c'est mon boulot d'emplir son monde d'amour, de bonheur et de sécurité. »

Dès la première page, nous rentrons dans l’intimité de la famille Hayes, cette tribu aux membres soudés et profondément bons. Je les ai adorés tous autant qu’ils sont : Molly et son franc-parler, Juliet et sa maturité, Davey et sa générosité… C’est intéressant de les voir évoluer, tous n’adoptant pas le même comportement pour se préparer et accepter l’inimaginable. L’alternance des points de vue nous permet de faire connaissance avec chacun d’entre eux. Et que dire de Rabbit, cette femme incroyablement courageuse et grandement lucide.

La lecture de ce roman n’a pas été facile pour moi car il y a quelques mois, j’étais à la place de la famille Hayes. Anna McPartlin parle avec justesse de ce qui se passe dans la tête des personnes qui accompagnent un proche en soins palliatifs, des questions que l’on se pose, de la difficulté à dire adieu. C’est un roman qui sonne vrai, qui nous bouleverse jusqu’au plus profond de nous. Rares doivent être les lecteurs qui n’ont pas versé une larme en arrivant à la scène inéluctable. Personnellement, c’est plus d’une larme que j’ai versé ! Mais malgré la dureté de l’histoire, Les derniers jours de Rabbit Hayes est aussi un roman qui fait rire. Et surtout, il donne envie de profiter de la vie.

Un roman bouleversant, aux personnages attachants, qui marquera mon parcours de lectrice ! Il existe une suite, j’ai hâte de me plonger dedans et de découvrir ce que sont devenus les Hayes. Et évidemment, à lire en compagnie de Pauline, qui a adoré cette lecture aussi (même si ce n’était pas gagné, comme elle l’explique dans sa chronique).

Hola !

C’est déjà l’heure du premier bilan de l’année 2022, janvier est passé bien vite !

Les livres lus en janvier

C’est 6 lectures différentes qui m’ont accompagnée en janvier. Ça a été un mois de « retrouvailles » car 3 de mes lectures ont été des romans d’autrices que j’affectionne beaucoup.

1) Mon année a parfaitement commencé côté lecture puisque j’ai retrouvé la plume de l’une de mes autrices préférées. En effet, j’ai lu Les possibles de Virginie Grimaldi. Si le coup de cœur n’a pas été là cette fois-ci, j’ai tout de même passé un bon moment car l’histoire a fait écho en moi.

2) Deuxième lecture de l’année et là encore, j’ai retrouvé une autrice que j’adore ! J’ai dévoré La vie rêvée des chaussettes orphelines de Marie Vareille. Sans surprise, j’ai adoré le roman, les personnages m’ont touchée et la « révélation » m’a laissée comme deux ronds de flan tant je ne m’y attendais pas ! Je vous en dis plus très rapidement.

3) Ensuite, je me suis attaquée à un thriller : Un autre jour de Valentin Musso. L’intrigue m’a tenue en haleine et j’avais hâte de découvrir le fin mot de l’histoire mais celui-ci ne m’a pas convaincue. J’ai eu du mal à tout bien comprendre… C’est dommage car j’étais vraiment prise dans l’histoire.

4) J’ai poursuivi le mois avec un roman que j’avais très envie de lire : Les lendemains de Mélissa Da Costa. L’intrigue, dans le quotidien des saisonniers d’hiver, m’a beaucoup plu malgré quelques passages où je trouvais les personnages un peu immatures.

5) Puis, j’ai découvert une autrice dont les romans me faisaient de l’œil depuis un moment puisque j’ai lu Et nous danserons sous les flocons de Clarisse Sabard. J’ai adoré ma lecture, notamment grâce au personnage de Valentine qui m’a charmée dès les premières pages. Vous pouvez en découvrir plus sur mon avis juste ici. 

6) Ma dernière lecture de janvier fut, comme le mois d’avant, un cosy mystery. Je me suis plongée dans Rendez-vous avec le mal de Julia Chapman. J’étais très heureuse de retrouver Delilah, Samson et Calimero. Une partie de l’intrigue se passe dans la maison de retraite du village, je me suis attachée aux résidents, ils forment une belle famille !

Les livres qui ont rejoint ma PAL