Résumé

Félicitations, madame Loiseau. Vous allez être maman !

Fonder une famille avec Antoine, c'est le rêve de Jade depuis le tout premier jour de leur amour. Elle devrait nager en plein conte de fées : Antoine est fou de joie, ils ont la trentaine, des situations professionnelles stables, un appartement avec une chambre supplémentaire et des familles aimantes, toutes prêtes à accueillir cette nouvelle vie. Une seule ombre plane sur ce tableau idyllique : celle du mensonge qui dévore progressivement Jade...

Mon avis

Un jour de plus de ton absence est un roman qui m’a tentée dès sa sortie. J’étais notamment fan de la couverture, que je trouve d’une grande douceur. Le résumé a achevé de me convaincre puisque j’aime tout particulièrement les romans dont la maternité est l’un des sujets principaux. C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que je me suis lancée dans l’histoire. Mais au bout de quelques chapitres lus, j’avais toujours du mal à me sentir proches de personnages et à réellement apprécier ce que je découvrais. Mon instinct m’aurait-il trompée ?

Lorsque Jade apprend qu’elle est enceinte, elle devrait se réjouir : avec son compagnon Antoine, ils attendent ce bébé depuis longtemps, surtout qu’ils ont vécu une fausse couche quelques mois plus tôt. Mais rien n’y fait, Jade semble occulter la vie qui grandit en elle et ne dit rien à Antoine. Plus les semaines passent et plus Jade s’enferme dans sa bulle, rongée par un lourd secret…

« C’est étonnant, parfois, comme on peut avoir la sensation de traverser un moment important, et d’en être conscient. De se dire que c’est un instant de notre vie dont on se souviendra toujours, un de ces instants qui marqueront, que l’on n’oubliera pas, jamais. Ceux pour lesquels il y a un avant et un après. »

Très étonnamment, j’ai eu du mal à apprécier Jade et à m’attacher à elle, du moins dans la première centaine de pages. Je pense que la narration à la troisième personne créé une distance, que j’ai eu du mal à effacer : j’avais l’impression d’être spectatrice de sa vie, sans pouvoir m’en émouvoir. De même, je ne comprenais pas ses réactions et notamment son comportement avec Antoine. Alors on comprend d’un seul coup pourquoi Jade adoptait un tel comportement lorsque l’on découvre son secret mais peut-être que la révélation vient trop tard… Les personnages secondaires comme Louise et Andréa apportent un vrai plus, ce sont des femmes rayonnantes et inspirantes.

Mais ces incompréhensions m’ont poussée à tourner rapidement les pages du roman tant je voulais comprendre Jade. L’intrigue aborde de nombreux sujets bouleversants, avec parfois des passages qui sont durs à lire, qui font mal tant ça nous touche profondément. J’ai été tellement bouleversée par un événement que j’en ai pleuré tant il m’a semblé vrai, réaliste. À travers ses personnages féminins, l’autrice aborde de nombreuses questions sur la place des femmes dans la société et les violences qu’elles subissent. Tous ces sujets ont forcément résonné en moi et j’étais fière de voir une jeune autrice prendre la parole dessus.

« Prenez le temps. Le temps de considérer ce qui est important, ce qui compte, ce qui vous rend heureux. »

Si je n’ai pas apprécié l’héroïne autant que je l’aurais souhaité, ce roman m’a tout de même beaucoup émue tant la plume de Mélusine Huguet sonne juste et sincère. Les thèmes abordés sont forts et nécessaires à aborder pour sensibiliser les lecteurs et faire bouger les choses. Enfin, mention spéciale à Louise, la meilleure amie de Jade, un personnage que j’ai adoré, c’est un rayon de soleil amical qu’on devrait tous avoir dans notre vie.

Résumé

Voulez-vous vraiment connaître la vérité ?

Le dernier message pourrait vous plonger dans des abysses d'angoisse et de folie...

Île d'Iona, à l'ouest de l'Ecosse. des plaines d'herbes brunes parsemées de roches noires. Et au bout du " Chemin des morts ", la silhouette grise du monastère.

Derrière ces murs suppliciés par le vent, un pensionnaire vient d'être retrouvé assassiné. Son corps mutilé de la plus étrange des façons. C'est l'inspectrice écossaise Grace Campbell qui est chargée de l'enquête. Après un an de mise à l'écart, elle joue sa carrière, elle le sait.

Sous une pluie battante, Grace pousse la lourde porte du monastère. Elle affronte les regards fuyants des cinq moines présents. De la victime, ils ne connaissent que le nom, Anton. Tous savent, en revanche, qu'il possédait un cabinet de travail secret aménagé dans les murs. Un cabinet constellé de formules savantes...

Que cherchait Anton ? Pourquoi l'avoir éliminé avec une telle sauvagerie ? Alors qu'elle tente encore de retrouver confiance en elle, Grace ignore que la résolution d'une des énigmes les plus vertigineuses de l'humanité repose tout entière sur ses épaules...

Mon avis

Je me suis plongée dans Le dernier message de Nicolas Beuglet sans savoir à quoi m’attendre. En effet, même si j’avais entendu parler des thrillers de Beuglet, je n’en avais encore jamais lus. J’étais donc contente de découvrir sa plume et son univers à l’occasion de la lecture commune de mon club de lecture Les Parisiennes bouquinent. Si j’ai facilement été intéressée par l’intrigue et curieuse de découvrir le dénouement, certains éléments m’ont un peu fait tiquer.

Après avoir été mise au placard pendant un an, Grace Campbell est appelée par son supérieur pour résoudre le meurtre d’un homme, tué dans le monastère de l’île d’Iona. C’est sans hésiter que Grace se rend au monastère, bien décidée à trouver le coupable pour faire ses preuves et retrouver son poste à la criminelle. Mais elle va se retrouver au cœur d’une enquête qui dépasse tout ce qu’elle aurait pu imaginer…

« Je pense que c'est un manque de politesse de faire subir aux autres l'agitation ou la colère qui peuvent être les nôtres. »

Grace est une inspectrice bien mystérieuse, qui n’a cessé d’attiser ma curiosité au fil des pages. On sait qu’elle cache un lourd secret et on cherche des indices partout où l’on peut pour découvrir ce que c’est… Au-delà de son passé mystérieux, c’est une femme pour laquelle j’ai eu beaucoup d’empathie, j’ai admiré son courage sans limite et sa détermination à découvrir la vérité. J’ai trouvé sa relation avec Naïs, sa coéquipière forcée, assez étrange, voire invraisemblable. Au bout de deux jours ensemble, elles ne s’imaginent déjà plus l’une sans l’autre. Alors je veux bien que les épreuves qu’elles vivent les rapprochent, mais tout de même…

En ce qui concerne l’intrigue, elle va jusqu’aux limites du soutenable ! Certains passages m’ont littéralement glacée le dos, je devais faire une mini-pause dans ma lecture pour pouvoir lire la suite. L’enquête menée par Grace nous emmène de la pluvieuse Écosse au glacial Groënland pour découvrir les réponses à certaines questions qui concernent l’humanité entière. Je n’ai pas eu de mal à rentrer dans l’histoire et l’enchaînement des événements a rendu ma lecture addictive. Toutefois, mon emballement s’est calmé dans la dernière partie du roman : j’ai trouvé qu’il y avait trop de rebondissements invraisemblables, qui faisaient perdre de la crédibilité à l’histoire. De même, la fin s’est révélée un peu trop technique pour moi, j’ai eu du mal à m’émouvoir du sort de certains personnages et à réellement être convaincue par les révélations. Enfin, je trouve que l’auteur fait un peu trop référence aux physiques de ses personnages féminins, ça devenait un peu gênant et agaçant pour moi.

« Vous êtes au Groenland, Mesdames. Ici c’est l’Amazonie des glaces. L’homme est en sursis. Et si intelligente que vous soyez, je pense que vous n’êtes pas du tout préparées pour ce qui vous attend. »

Malgré une dernière partie qui m’a refroidie, j’ai tout de même passé un agréable moment en compagnie de Grace et surtout, j’ai très envie de découvrir ce qui se cache derrière la porte blindée de son salon. Apparemment, on le découvre dans la suite, sortie il y a quelques mois… Si je ne lirai pas cette suite tout de suite, j’espère me plonger dedans d’ici la fin de l’année, pour découvrir le secret de Grace Campbell !

Résumé

Quand Mme Shepherd se rend à l’Agence de recherche des Vallons, convaincue que quelqu’un cherche à la tuer, Samson O’Brien, détective privé, met cela sur le compte des divagations d’une vieille dame un peu sénile. Pourtant, après une série de curieux incidents à la maison de retraite de Fellside Court, il en vient à se demander si, finalement, il n’aurait pas dû la prendre plus au sérieux…

Alors que les fêtes de Noël approchent, Samson se lance dans une enquête complexe, qui lui demandera de renouer avec les habitants de Bruntcliffe – les mêmes qu’il a fuis une dizaine d’années auparavant. Et qui mieux que la tempétueuse Delilah Metcalfe, propriétaire de l’Agence de rencontre des Vallons, peut l’aider à regagner leur confiance ? Ensemble, Samson et Delilah vont devoir coopérer pour déjouer les menaces qui planent sur les personnes âgées de la région. Avant qu’il ne soit trop tard…

Mon avis

C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai retrouvé Delilah et Samson dans ce deuxième tome des aventures des Détectives du Yorkshire. Dans cette suite, les personnages sont bien installés, on a appris à les connaître, ce qui permet à l’enquête de démarrer plus rapidement.

En effet, Samson est sollicité pour deux enquêtes radicalement différentes. D’un côté, Alice, une vieille dame qui vit dans la maison de retraite de Bruncliffe, lui fait part de ses inquiétudes : elle est persuadée que quelqu’un cherche à la tuer. De l’autre, un bélier de compétition a disparu et son propriétaire veut le retrouver à tout prix. Que de mystères pour Samson qui pourra, bien évidemment, s’appuyer sur Delilah pour éclaircir tout ça !

J’ai adoré retrouver notre duo d’enquêteurs mais aussi tous les habitants du village. Malgré les conflits qu’il y a eu dans le passé et les ragots qui traînent (notamment sur les raisons du retour de Samson), ils forment une communauté soudée. C’est d’autant plus vrai dans ce tome-ci puisque tout le monde s’émeut du décès d’Alice à la maison de retraite, une vieille dame appréciée de tous. J’ai beaucoup aimé que l’intrigue se déroule en partie dans cette maison de retraite :  je me suis attachée à ces habitants, j’espère les retrouver régulièrement dans les prochains tomes.

Malgré une intrigue parfois un peu bancale à mon goût (notamment pour l’enquête sur le bélier), j’ai passé un chouette moment à Bruncliffe avec cette belle brochette de personnages. Le suspense est bien présent, on tombe dans le panneau aussi facilement que les personnages et j’ai été réellement surprise de l’identité des coupables. De plus, la plume de l’autrice, qui mêle mystère et humour, rend le roman d’autant plus plaisant à lire. Vivement que je découvre la 3^ème enquête des Détectives du Yorkshire !

Résumé

Le temps d’un été, Arthur et son petit-fils rattrapent les années perdues. Plus de 60 ans les séparent, mais ensemble ils vont partager les souvenirs de l’un et les rêves de l’autre. Le bonheur serait total si Arthur ne portait pas un lourd secret.

Un roman sur le temps qui passe, la transmission et les plaisirs simples qui font le sel de la vie.

Mon avis

Après avoir découvert la plume d’Aurélie Valognes l’année dernière avec Né sous une bonne étoile, j’avais hâte de lire de nouveau un roman de l’autrice. C’est vers Le tourbillon de la vie que je me suis tournée : la couverture aux couleurs vives et le titre poétique m’ayant charmée. L’histoire d’Arthur et Louis, bien que très simple, m’a beaucoup touchée. Après avoir lu un thriller un peu sanguinolant, la douceur et l’optimisme de ce roman étaient les bienvenus.

Ce tourbillon de la vie, c’est celui d’Arthur, un vieux monsieur de 78 ans et de Louis, son petit-fils. 70 ans les séparent mais un amour inconditionnel l’un pour l’autre les unit. Le petit garçon passe quelques jours de vacances chez son grand-père. Ensemble, ils lézardent sur la plage, dévorent des glaces pour le goûter et font de chouettes parties de pêche. Louis, ravi de partager de si beaux moments avec son papy, s’inquiète lorsque ce dernier commence à avoir des comportements étranges. Arthur oublie des choses, il se perd sur des routes qu’il connaît pourtant par cœur… Effrayé par l’idée de rentrer chez lui et de laisser son papy seul, Louis décide de garder son secret…

« Louis a 8 ans. À cet âge, le passé n'est qu'une virgule, le futur, des points de suspension, et le présent, des interrogations. »

Je me suis vite attachée à ce drôle de duo, Arthur et Louis sont des personnages travaillés, qui possèdent une vraie personnalité. Arthur est criant de vérité, il m’a rappelé par bien des aspects mon propre papy, qui a souffert de la même maladie que lui. C’est génial de le voir retrouver un brin de jeunesse et d’insouciance avec son petit-fils. Louis, de son côté, m’a franchement fait rire avec ses remarques et réflexions savoureuses de petit garçon. Toutefois, il a la tête bien sur les épaules et il est confronté à la dure réalité de la maladie. Il se montre parfois si mature pour son âge que ça en devient déstabilisant. Quoi qu’il en soit, leur duo fonctionne à merveilles, ils se complètent.

Aurélie Valognes écrit merveilleusement bien sur les relations intergénérationnelles et la question essentielle de la transmission. Que laisserons-nous dans l’esprit de nos proches une fois que nous ne serons plus là ? Comment transmettre ce qui compte pour nous avant de nous-même l’oublier ? Des questions qui parlent à tous. L’autrice délivre également un très beau message, celui de profiter de l’instant présent et de ne pas vivre avec des rancœurs, qui n’auront plus grand sens lorsque la fin sera proche. Cette jolie relation grand-père / petit-fils nous est racontée avec douceur, amour et optimisme.

« C'est bizarre, Papy, tes yeux sont différents. Comme si on y avait éteint la lumière. »

Le tourbillon de la vie est donc un roman sur la vie malgré la maladie d’Arthur. C’est un livre qui se dévore tant on s’attache aux personnages et on se reconnaît dans les messages disséminés et les questionnements soulevés. J’ai déjà hâte de retrouver la plume de l’autrice, je n’attendrai pas un an cette fois-ci !

Résumé

Ce 9 juin 1936, Émile a vingt ans et il part pour son service militaire. Pourtant, rien ne vient bousculer les habitudes de ses parents à La Cordot. Peu importe qu’il les quitte pour deux ans, pas de fierté ni d’inquiétude. Il faut dire qu’il n’y a pas de héros en uniforme chez eux, la Grande Guerre a épargné les siens, même si c’est un temps dont on ne parle jamais, pas plus qu’on évoque l’ancienne magnanerie, ultime fierté familiale où, jusqu’en 1918, on a élevé les vers à soie.

Ce matin, sa mère n’a témoigné d’aucune tendresse particulière. Il y a juste ce livret, fourré au fond du sac de son fils, avant qu’il ne monte dans le bus pour Montélimar.

Ce premier roman virtuose, à l’écriture envoûtante et aux personnages âpres, nous plonge au cœur d’un monde où le silence est règle et la douceur un luxe. Il explore les tragédies intimes et la guerre, celle qui tord le cou au merveilleux, qui dessine des géographies familiales à angle droit. Il raconte la mécanique de l’oubli, mais aussi l’amour, malgré tout, et la vie qui s’accommode et s’obstine.

Mon avis

Je remercie les éditions Le Livre de Poche de m’avoir envoyé ce roman, qui fait partie de la sélection du Prix des Lecteurs U. Malgré un résumé prometteur, le roman ne m’a pas particulièrement enchantée.

Ce roman entremêle l’histoire d’Émile, 20 ans, qui quitte son village près de Montélimar pour faire son service militaire, et celle de ses parents durant la Première Guerre mondiale. À travers les allers-retours entre passé et présent, on découvre en même temps qu’Émile que ses parents lui ont caché beaucoup de choses…

Malheureusement, les personnages ne m’ont pas spécialement touchée, ni même plu. Je pense que c’est à cause de la plume de l’auteur. En effet, je l’ai trouvée sans émotion, sans empathie et, finalement, très descriptive. Cette distance imposée par le style d’Adrien Borne m’a totalement empêchée de m’intéresser réellement aux personnages. De plus, les événements ne s’enchaînent pas chronologiquement et je me suis retrouvée perdue plus d’une fois. Mon esprit divaguait vers d’autres pensées et c’était plus difficile de me reconcentrer sur ma lecture…

Ce roman est donc une déception pour moi, qui manque d’émotion et de sensibilité. Tant pis !

Résumé

Il a quarante ans, il est marié, directeur commercial et père de deux enfants. Elle a vingt ans, elle n’est rien et elle n’a personne. Que lui. Quand elle essaie de mourir, il l’envoie loin, pour qu’elle se reconstruise, qu’elle apprenne à vivre sans lui. Pour sauver sa famille aussi. C’est l’histoire d’un nouveau départ dans un village de montagne, l’histoire d’un hôtel, de saisonniers qui vivent ensemble, qui se jaugent, se méfient, se repoussent… C’est l’histoire d’amitiés, de doutes, de colère, de rancœur, d’amour aussi. C’est l’histoire des autres… ceux qu’on laisse entrer dans sa vie… ceux qui nous détruisent mais surtout ceux qui nous guérissent.

Mon avis

Je revenais des autres, troisième roman de Mélissa Da Costa et troisième plongée dans son univers pour moi, troisième expérience avec sa plume qui me touche profondément. L’histoire et les personnages sont très différents de Tout le bleu du ciel et Les lendemains, notamment parce que l’héroïne Ambre est très jeune, mais on retrouve un thème cher à l’autrice, celui de la quête de soi, de la reconstruction.

La vie d’Ambre, 20 ans, se résume à Philippe, un homme marié et père de 2 enfants dont elle est follement amoureuse. Pour faciliter leurs rencontres, Philippe lui paye un studio proche de chez lui. Les visites de Philippe sont de plus en plus rares et la jeune fille se sent profondément seule. Un jour, elle se rend chez lui et l’observe avec sa famille. Le voir donner de l’amour à une autre femme la rend folle de tristesse et Ambre fait une tentative de suicide. Sauvée in extremis par Philippe, celui-ci l’envoie à Arvieux, pour travailler dans le chalet d’un ami. Loin de Lyon et de Philippe, Ambre tente de se reconstruire grâce à son travail saisonnier qui l’occupe beaucoup et surtout, grâce aux rencontres qu’elle fait dans ce chalet de la dernière chance…

« Elle sourit. Car elle venait de comprendre, avec un mélange de tristesse et de mélancolie, qu’il valait mieux pleurer toutes les personnes merveilleuses qu’on perdait plutôt que de ne jamais les avoir connues. »

J’ai adoré suivre le quotidien d’Ambre et des autres saisonniers entre lesquels des amitiés naissent, des amours éclosent, des disputes éclatent… En vivant et travaillant constamment ensemble, tout va plus vite pour Ambre et ses amis et l’autrice nous fait vivre pleinement à nous, lecteurs, cette expérience. Tous les personnes sont attachants et creusés : Mélissa Da Costa dresse les portraits de personnes qui nous ressemblent, grâce à une plume sincère et émouvante. Mention spéciale pour Rosalie, une femme qui m’a bouleversée par sa gentillesse et sa bienveillance. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé le fait que le roman ne soit pas centré uniquement sur Ambre. Celle-ci repart complètement transformée au bout de ses six mois à Arvieux, c’était passionnant de suivre son évolution, ponctuée de rechutes mais également de remises en question qui la poussent à prendre soin d’elle.

Il y a beaucoup d’humanité et de douceur dans les mots de Mélissa Da Costa. À travers cette plume, qui me touche à chaque fois en plein cœur, elle nous parle de reconstruction, de résilience, d’amour, de pardon. Bref, des thèmes déjà présents dans ces précédents romans mais qui sont, là encore, magnifiquement traités.

« Quand on s'aime, on ne devrait jamais se poser de questions. Aucune n'en vaut la peine. Il faut se contenter de vivre son histoire. »

Vous l’aurez compris, j’ai passé un excellent moment à Arvieux avec la bande des saisonniers, j’ai hâte de les retrouver dans Les douleurs fantômes, qui vient tout juste de sortir. Une réussite, une fois de plus !

Hello !

Qui dit début de mois, dit bilan du mois qui vient de s’écouler.

Les livres lus en avril

Comme en mars, mon bilan lecture d’avril s’élève à 6 livres lus. Et parmi ces livres, se cache un coup de cœur 😊

1) J’ai débuté le mois avec L’année où je t’ai rencontré de Cecelia Ahern. Ça faisait un bon moment que je n’avais pas lu un roman de cette autrice, dont la plume ne m’a jamais déçue. J’ai donc sorti L’année où je t’ai rencontré de ma PAL et c’était une excellente idée puisque l’histoire m’a rapidement intéressée et m’a convaincue jusqu’à la fin. Je vous en reparle très vite !

2) Puis, je me suis plongée dans un roman qui me faisait très envie depuis longtemps mais pour lequel j’avais peur d’avoir trop d’attente : Les Sept Sœurs tome 1 de Lucinda Riley. C’est aux côtés de Pauline que j’ai découvert l’univers des filles de Pa Salt et j’ai adoré ! Je vous en dis plus dans ma chronique.

3) Ensuite, j’ai enchaîné avec de nouveau une lecture commune, cette fois-ci avec les copines de mon club de lecture Les Parisiennes bouquinent. Nous avions sélectionné un polar : Le dernier message de Nicolas Beuglet. J’étais contente de découvrir l’univers de cet écrivain et aussi de prolonger ma découverte de ce genre littéraire, que j’ai commencé à découvrir il y a maintenant quelques mois. Si j’ai passé un bon moment dans l’ensemble, certains événements du roman m’ont paru trop invraisemblables pour vraiment me convaincre. Je pense tout de même lire la suite car il reste des mystères à élucider autour de l’héroïne !

4) J’ai poursuivi le mois avec un roman bien plus léger puisque j’ai lu Le tourbillon de la vie d’Aurélie Valognes. L’histoire d’Arthur et de Louis, son petit-fils, m’a beaucoup touchée. Ce sont des personnages attachants, plein de vie. Et les messages qui ressortent en refermant le livre sont remplis d’optimisme. Une belle lecture, qui fait du bien au cœur !

5) C’est un roman de développement personnel qui m’a ensuite accompagnée pendant quelques jours : Suis-je hypersensible ? de Fabrice Midal. Je ne ferai pas de chronique dessus et je ne rentrerai pas dans le détail de mon avis car je pense que dans ce type d’ouvrages, chacun y trouve des choses différentes, en fonction de ses besoins, ses motivations, etc. En tout cas, c’est un livre qui m’a poussée à me questionner sur moi-même et qui m’a apportée des pistes de réflexion intéressantes pour travailler sur moi.

6) Enfin, j’ai terminé le mois avec une lecture numérique, dans le cadre de ma participation à la sélection Ambassadrices Kobo 2022. J’ai découvert Quand la vie s’en mêle de Lucie Castel. Ayant été déçue de mes deux premières lectures, j’avais peur que ce soit de nouveau le cas. Mais bien au contraire, j’ai beaucoup aimé ma lecture et la diversité des personnages que l’on rencontre.

Les livres qui ont rejoint ma PAL

Et sinon...

Avril a été un mois plutôt agréable niveau météo à Paris. J’ai profité du soleil et des douces températures pour faire de nombreuses promenades et (re)découvrir mon nouveau quartier. Je m’y sens bien, j’ai l’impression d’être dans un petit village, duquel je n’ai pas besoin de sortir pour faire des courses, aller boire un verre ou me poser dans un parc. J’ai quitté Paris quelques jours pour Pâques. Nous sommes allés à Genève et Annecy avec mon chéri. Ce sont de très belles villes (coup de cœur pour Annecy !), que nous avons pu découvrir sous un grand soleil. En avril, nous avons également eu la visite de mes beaux-parents pour un week-end, c’était chouette de leur faire découvrir notre nouveau quartier ! Enfin, avril a également été marqué par des sorties culturelles puisque j'ai assisté au match de handball France-Espagne à Bercy, j’ai fait l’exposition Cézanne – Lumières de Provence à l’Atelier des Lumières, j’ai assisté à la comédie musicale Le Roi Lion au théâtre Mogador et à l’opéra Fin de Partie à l’Opéra Garnier. Nous nous sommes également retrouvé pour un goûter avec les copines du club de lecture pour échanger sur notre lecture commune du mois et d’autres sujets. Que de chouettes activités ! Mai va être un mois riche en découvertes aussi car je vais partir à la découverte d’une nouvelle ville française, mais également d’un nouveau pays, qui n’est pas européen… La suite au prochain épisode, comme on dit ! Passez un excellent mois de mai 😊