Ce qu'il faut de nuit - Laurent Petitmangin
avril 09, 2022Résumé
C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Les années passent, et les enfants grandissent. Ils choisissent ce qui a de l'importance à leurs yeux, ceux qu'ils sont en train de devenir. Ils agissent comme des hommes. Et pourtant, ce ne sont encore que des gosses. C'est une histoire de famille et de convictions, de choix et de sentiments ébranlés, une plongée dans le cœur de trois hommes.
Mon avis
J’ai découvert Ce
qu’il faut de nuit dans le cadre du Prix des Lecteurs U 2022, il est
l’un des six romans en compétition. Je n’en avais jamais entendu parler avant
de le recevoir, je n’avais donc aucune attente dessus, surtout que c’est
le premier roman de l’auteur. Malgré une intrigue prometteuse, je n’ai pas
particulièrement aimé ma lecture, je ne l’ai pas détestée non plus ; elle
m’a fait ni chaud ni froid.
L’histoire se
déroule en Lorraine, où un homme élève seul ses deux fils depuis la mort
de sa femme. Les années passent, les garçons grandissent, et ils prennent
chacun leur propre route. La relative tranquillité familiale se brise lorsque
Fus, le fils aîné, se rapproche d’un groupe de jeunes affilié à
l’extrême-droite. C’est une trahison pour le père, qui a soutenu toute
sa vie le parti socialiste : il ne sait plus comment se comporter avec Fus
et communiquer avec lui.
Si j’ai eu du
mal à rentrer dans l’histoire, c’est notamment parce que je ne me suis
aucunement attachée aux personnages. Ni au père, ni aux fils ! Les
personnalités des uns et des autres ne sont pas assez creusées à mon
goût, je n’arrivais pas à les cerner pour mieux comprendre leurs comportements.
C’est surtout l’attitude du père que j’ai eu le plus de mal à comprendre. Car
malgré la différence d’opinion politique, Fus reste un bon garçon, qui
travaille, qui prend soin de son frère. J’ai du mal à envisager qu’on puisse à
ce point s’éloigner de ses enfants pour des divergences politiques.
La plume ne m’a pas touchée non plus, je ne prenais pas de plaisir à découvrir l’histoire de cette famille à travers les « môman », « le Jérémie » et autres formules qui ne mettent pas en valeur les personnages… Enfin, la fin est venue un peu trop vite à mon goût, j’ai eu une impression de bâclé. Ce roman m’a fait penser au Goncourt 2018, Nos enfants après eux de Nicolas Mathieu, que je n’avais pas du tout aimé. Je ne suis peut-être pas faite pour ce genre de roman ! Même si je suis passée à côté de cette lecture, j’ai vu que le roman a gagné plusieurs prix et je suis contente qu’il ait trouvé son public.
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