Résumé

Vu de l'extérieur, Camille mène une vie parfaite, et pourtant son mariage s'épuise. Alors, quand le premier garçon qui a fait battre son cœur la recontacte après vingt-sept ans, elle se laisse emporter dans un tourbillon de sentiments. Stephen est bouquiniste et vit entre ses librairies, de Paris et de Londres. Lui n'a jamais cessé de l'aimer... et elle retombe sous le charme. Pourtant, elle met fin à leur relation. Quelques mois plus tard, Camille reçoit un manuscrit écrit par Stephen...

Mon avis

Après avoir eu un coup de cœur pour Je ne cours plus qu’après mes rêves… en fin d’année dernière, j’étais curieuse de découvrir d’autres romans de Bruno Combes. C’est donc vers Seulement si tu en as envie… que je me suis tournée. Si le coup de cœur n’a pas été là cette fois-ci, j’ai tout de même passé un chouette moment de lecture.

 

Camille, en apparence, a tout pour être heureuse. Sa carrière d’avocate est brillante, elle a un mari avec lequel elle a eu deux enfants qu’elle adore, sa situation financière lui permet de réaliser de beaux projets. Mais Camille souffre du manque de démonstration de son mari, avare en mots doux et gestes tendres. Elle rêve de passion et de liberté. Cette ombre au tableau grandit lorsque Stephen, l’amour de jeunesse de Camille, refait surface…

 

« Le passé nous étouffe dans les regrets et les remords, le futur nous berce d’illusions. Apprécions le soleil qui se lève, réjouissons-nous de le voir se coucher. »

 

Camille est une femme forte et indépendante, qui mène d’une main de maître sa vie familiale comme sa vie professionnelle. Mais à force d’être sur tous les fronts, elle s’oublie et fait passer ses envies après celles des autres. Son histoire m’a touchée, sa résilience aussi. Elle met ses enfants au centre de sa vie et fait ses choix en fonction de leur bien-être, quitte à sacrifier son propre bonheur. Elle renaît aux côtés de Stephen, en tant que femme, sans pour autant oublier son rôle de maman. Son mari, Richard, n’a pas été un personnage que j’ai apprécié. Sa froideur et son côté guindé m’ont dérangée. Stephen, quant à lui, est un chouette homme, qui laisse réellement la place à Camille de s’exprimer.

 

La simplicité de l’histoire m’a plu, Camille est une femme comme tant d’autres, qui remet en question tout ce qu’elle a construit et qui elle est devenue. Est-elle vraiment heureuse ? Si je n’ai pas toujours approuvé le comportement de l’héroïne, c’est tout de même difficile de la juger sévèrement tant elle semble au bord du précipice. J’ai beaucoup aimé tous les questionnements engendrés par l’histoire, surtout que la plume de Bruno Combes, fluide et agréable, nous invite à la réflexion. Toutefois, j’ai trouvé certains passages un peu trop longs et, par conséquent, moins convaincants.

 

En résumé, ce roman est une bonne lecture, notamment grâce aux questionnements et aux remises en question proposés par l’auteur avec son intrigue. Je lirai la suite avec plaisir !