Août 61 - Sarah Cohen-Scali

août 13, 2021



Résumé

Ben ne sait plus qui il est, il ne reconnaît plus ses proches. Alzheimer ? Il va devoir revisiter un passé douloureux dans l’Allemagne en guerre et celle de la libération, puis dans l’Angleterre et la France des années cinquante. Son fil rouge, fil d’Ariane dans le labyrinthe d’une mémoire traumatique ? : son amour d’enfance, Tuva, née dans un Lebensborn norvégien, qu’il rejoint à Berlin, un soir d’août 1961, alors que le Mur va scinder la ville en deux.


Mon avis

Après avoir lu Max et Orphelins 88, j’avais très envie de découvrir le 3ème roman de Sarah Cohen-Scali, dont les sujets principaux font échos à ceux des précédents romans de l’autrice. Malgré une lecture satisfaisante, j’ai été moins emballée cette fois-ci.

 

Dans Août 61, nous revivons avec Ben, un vieux monsieur atteint d’Alzheimer, sa vie, depuis son enfance jusqu’à maintenant. Tous ses souvenirs ont un personnage en commun : Tuva, une Norvégienne née dans un lebensborn, qu’il a rencontrée lorsqu’il était enfant à l’orphelinat. Mais très vite après leur rencontre, les deux amis sont séparés et Ben ne cessera jamais de la chercher. Leurs retrouvailles auront lieu un certain soir d’août 1961, à Berlin.

 

Le roman est polyphonique et ça m’a posé des problèmes de compréhension dans la première partie. En effet, le Ben enfant s’adresse au Ben adulte et il y a une voix inconnue qui fait de nombreux commentaires… Puis on plonge à nouveau dans le passé, mais cette fois avec un Ben adolescent. Je me suis perdue à plusieurs reprises et ça a vraiment impacté mon enthousiasme pour le roman. J’ai préféré la seconde partie, où, cette fois, c’est Tuva qui est la narratrice. Je me suis plus facilement attachée à elle qu’à Ben.

 

Ce qui fait le point fort de ce roman selon moi, c’est l’Histoire qu’il nous (re)fait découvrir. En effet, on apprend des choses sur le contexte qui entoure la construction du mur de Berlin, sur la vie en RDA et sur la terrifiante Stasi. Étrangement, ce sont des moments d’histoire que j’ai peu étudiés à l’école alors j’étais ravie d’en apprendre plus


Août 61 est donc un livre un peu inégal, avec une première partie un peu trop longue, qui perd le lecteur, et une seconde bien plus prenante et addictive. Quoi qu’il en soit, Sarah Cohen-Scali continue avec brio le travail de mémoire qu’elle a débuté avec ses deux précédents romans. Des indispensables pour les férus de lecture et d’histoire !

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12 commentaires

  1. Hello, je suis une toute nouvelle abonnée à ton blog et je ne suis pas déçue (comment oser l'etre?) car il est génialissime!! Tes photos montages sont vraiment sympa! Un de mes blogs blogger préféré maintenant!
    Sinon j'ai lu Max et tout juste terminé Orphelins 88 alors j'ai hate de retrouver l'autrice! Merci pour ta chronique ; peut etre un emprunt du coup... J'ai un peu peur d'etre déçue maintenant T-T. A bientot :P

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    1. Ohhhh merci pour ton joli commentaire, ça me touche beaucoup ♥
      Ahah il faut que tu tentes, je suis sûre qu'il peut te plaire si tu as aimé les deux autres !

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  2. Orphelins 88 est le seul que je n'ai pas encore lu des trois. Max est probablement le plus marquant. Mais je garde tout de même un bon souvenir de celui-ci. Dommage que tu aies été moins convaincue à cause du début.

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    1. Je pense avoir une préférence pour Max aussi, je m'en souviens très bien alors que je l'ai lu il y a bien longtemps !

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  3. Je ne suis pas une grande fan des livres ayant pour contexte historique la Seconde guerre mondiale et ce qui est découle... Je ne sais pas si je lirai ce livre. En tout cas, je peux comprendre que tu te sois perdue avec le côté polyphonique du récit.

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    1. C'est vrai que tout le monde n'aime pas particulièrement les romans avec ce contexte historique, c'est assez spécial !

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  4. Comme toi j'ai lu Max et Orphelin 88, je les avais beaucoup aimés. Je suis forcément attirée par ce roman, mais tu n'es pas la première à avoir un avis partagé... Je le lirai peut-être si je tombe dessus à la bibliothèque, mais je ne le place pas dans mes priorités.

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