Tant que nous sommes vivants - Anne-Laure Bondoux

mai 13, 2021



Résumé

Bo et Hama travaillent dans la même usine. Elle est ouvrière de jour, lui, forgeron de nuit. Dès le premier regard, ils tombent follement amoureux. Un matin, une catastrophe survient et ils doivent fuir la ville dévastée. Commence alors pour eux un fabuleux périple à travers des territoires inconnus...

Mais quand l'ombre a pris la place de la lumière, l'amour suffit-il à nous garder vivants ?


Mon avis

J’ai découvert la plume d’Anne-Laure Bondoux l’année dernière avec L’aube sera grandiose, roman que j’ai adoré. J’étais donc très curieuse de découvrir son autre grand roman, Tant que nous sommes vivants. Malheureusement, malgré un style poétique et touchant, cette lecture m’a laissée sur ma faim.

 

Dans une ville dont nous ne connaissons jamais le nom, se trouve l’Usine, qui emploie de nombreux citoyens. C’est dans celle-ci que Bo et Hama se rencontrent. À force de se croiser tous les jours, une relation naît entre eux et finit par devenir un amour extrêmement puissant. Mais cet amour est mis à mal lorsqu’un drame se produit à l’Usine et pousse les deux amoureux à fuir leur terre.

 

« Laisse tout ça derrière toi, Tsell. Si tu emportes ton chagrin, il t'empêchera d'avancer. »

 

Bo et Hama sont deux personnages que j’ai bien aimés au départ : je les trouvais doux et humains. Mais lorsqu’ils ont fui leur ville, ils ont radicalement changé et tous deux m’ont moins touchée. J’étais surprise de leurs comportements et je n’arrivais plus à les comprendre.

 

Par ailleurs, j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire car je me demandais où l’autrice voulait nous mener. J’ai fini par rentrer progressivement dans l’intrigue sans pour autant être très emballée. Bo et Hama font une sorte de voyage initiatique, qui les mène dans des endroits originaux et intéressants à découvrir. Mais, là encore, je n’ai pas réussi à réellement comprendre ces lieux, leur origine, leur existence.

 

« Tu crois qu'il faut toujours perdre une part de soi pour que la vie continue ? »

 

La plume d’Anne-Laure Bondoux est agréable et poétique. Chaque mot employé est choisi avec soin. Toutefois, je n’ai pas pu l’apprécier à sa juste valeur car il y a trop de points que je ne comprenais pas. La façon dont l’histoire de Bo et Hama se termine m’a également remplie d’interrogations. 


Malgré ses points positifs, Tant que nous sommes vivants est un roman qui manque d’explications pour moi, qui nous laisse avec trop de questions sans réponses. Ainsi, je suis restée sur ma faim en achevant ma lecture.

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6 commentaires

  1. Je me retrouve dans ta chronique ! J'ai adoré L'aube sera grandiose, mais celui-ci m'a également laissée perplexe. C'est dommage :/

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    1. Je suis contente de ne pas être la seule à avoir pensé ça ^^

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  2. Ce livre est dans ma PAL et j'ai vu beaucoup de très bons avis ! Du coup, c'est bien de lire un avis qui n'est pas ultra positif. C'est dommage pour le manque d'explications :/
    Par contre, c'est le changement de comportement des personnages qui me fait peur.

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    1. J'espère que tu auras un meilleur avis que le mien lorsque tu le découvriras !

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  3. C'est un des livres préférés d'une de mes amies qui me tanne depuis un moment pour que je le lise. J'espère que ce manque d'explications ne gênera pas tant que ça ma prochaine lecture...

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    1. Je l'espère pour toi aussi ! Bonne découverte en tout cas :)

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