Sauver ou périr, c'est l'histoire d'un métier passion, celui de sapeur-pompier. Franck a toujours rêvé d'être sapeur-pompier, d'aider les autres, de se sentir utile. C'est à Paris que notre héros essaye de sauver des vies. Sauver ou périr, c'est une histoire d'amour belle et émouvante, passionnée et enivrante, le genre d'histoire qu'on souhaite tous connaître un jour. Franck et Cécile s'aiment profondément. Chacun exerce un métier qu'il aime et leur quotidien à la caserne les rend heureux. Mais Sauver ou périr, c'est aussi l'histoire de la vie. Et vous le savez comme moi, rien n'est jamais tout rose. Je ne vais pas en dire plus sur le synopsis pour éviter de spoiler ceux qui ne l'auraient pas encore vu (qu'est-ce que vous attendez ?), mais je peux vous dire que les événements m'ont tous bouleversée. Si je suis naturellement très sensible, je ne pleure pas souvent devant les films car, en fait, je ne suis pas vraiment films. Mais ce film-là a fait sauter toutes mes barrières.

Franck, merveilleusement joué par Pierre Niney, est un personnage auquel je me suis immédiatement attachée. C'est un homme passionné dans tout ce qu'il fait. Il est d'une gentillesse sans pareil, je pense que c'est très rare de rencontrer des personnes aussi gentilles et sincères que lui. Pierre Niney est tout simplement grandiose dans ce rôle. C'est un acteur que j'aimais déjà beaucoup avant de voir le film mais il m'a complètement sidérée dans le rôle de Franck. En fait, on avait l'impression que Pierre était Franck. Son investissement est juste incroyable. Je suis persuadée que c'est un acteur qui ira très loin tant sa capacité à incarner ses personnages est exceptionnelle ! 

J'ai beaucoup aimé la relation entre Franck et Cécile (interprétée par Anaïs Demoustier), elle fait rêver ! Je me suis vue en eux, je me suis imaginée mon copain et moi à leur place. Cécile est un personnage que j'ai adoré pendant une bonne majorité du film mais je me suis mise à la détester à un moment. Je ne peux malheureusement pas vraiment vous dire pourquoi de peur de vous spoiler. Mais avec du recul, j'ai essayé de me mettre à sa place et j'ai fini par comprendre (un peu) son comportement. Anaïs Demoustier est elle aussi parfaite dans son rôle et le duo qu'elle forme avec Pierre Niney est magique. Les personnages secondaires sont eux aussi très intéressants et bien joués. J'ai adoré les passages avec les pompiers et voir comment se passe la vie à la caserne. C'était très émouvant de les suivre en intervention, auprès des victimes, ou encore dans la cour lors du "mort au feu".  

Au-delà des personnages et de l'histoire en général, ce que j'ai aimé dans le film est les interrogations qu'il pose. Pour quoi/qui serions-nous capable de nous sacrifier ? Comment remonter la pente quand on est au fond du trou ? Serais-je capable de surmonter à la mort de tous mes projets et rêves en quelques secondes ? Serais-je capable de soutenir la personne que j'aime pour le meilleur et surtout pour le pire ? Ce sont toutes ces questions (et bien d'autres encore) qui m'ont occupé l'esprit à la fin du film, et pendant plusieurs jours ensuite.

C'est très compliqué de ressortir indemne de ce film. Il m'a prise aux tripes, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi prenant. Sauver ou périr est très émouvant mais selon moi, il n'est pas du tout dans le pathos, comme j'ai pu le lire dans certains articles de presse. C'est un film qui montre la réalité du quotidien d'un pompier, qui peut se révéler très dangereux. Nous en avons encore malheureusement eu la preuve le week-end dernier. 

Vous l'aurez compris, Sauver ou périr est un film que j'ai adoré même s'il m'a fait pleurer. L'histoire est dure et triste, mais elle est réaliste. Ce film est une sublime bouffée d'humanité. Il rend un très bel hommage aux sapeurs-pompiers, ces hommes de l'ombre pour lesquels j'aurai toujours un immense respect. Si vous n'avez pas vu le film, je vous le recommande totalement. Je vous promets que vous ne le regretterez pas et ce serait dommage de passer à côté d'un Pierre Niney grandiose dans le rôle de Franck !

Réalisé par Frédéric Tellier