Résumé

Le plan de Paulette, quatre-vingt-cinq ans, semblait parfait : jouer à la vieille bique qui perd la tête et se faire payer par son fils à la maison de retraite de ses rêves dans le sud de la France. Manque de chance, elle échoue dans une auberge de campagne, au milieu de nulle part.

La nouvelle pensionnaire n'a plus qu'un objectif : quitter ce trou, le plus vite possible ! Mais c'est compter sans sa nature curieuse et la fascination que les autres résidents, et surtout leurs secrets, ne tardent pas à exercer sur elle. Que contiennent en effet les mystérieuses lettres cachées dans la chambre de monsieur Georges ? Et qui est l'auteur de l'étrange carnet trouvé dans la bibliothèque ?

Une chose est certaine : Paulette est loin d'imaginer que ces rencontres vont changer sa vie et peut-être, enfin, lui donner un sens.

Mon avis

Après avoir découvert Anne-Gaëlle Huon avec Les Demoiselles, j’étais curieuse de retrouver sa plume dans un roman feel-good. Je me suis laissée tenter par Le bonheur n’a pas de rides, à l’occasion d’une lecture commune avec une amie sur Bookstagram. C’est un roman totalement différent des Demoiselles, mais chouette pour autant !

 

Nous faisons la rencontre de Paulette, une vieille dame qui ne rêve que d’une chose : passer ses vieux jours dans une maison de retraite de luxe dans le Sud de la France ! Elle met au point un plan qui consiste à faire croire à son fils qu’elle perd la tête et qu’elle ne peut plus vivre seule chez elle. Mais Paulette n’avait pas prévu que sa belle-fille Corinne se mêlerait de ses affaires : cette dernière convainc Philippe d’emmener sa mère dans une petite auberge en pleine campagne ! D’abord odieuse avec les habitants de l’auberge, Paulette va peu à peu faire leur connaissance…

 

« C’était bien un coup de Corinne, ça ! Elle jouait à l’épouse idéale, hein ? Une mère de famille sans scrupules, oui ! Qui pour se payer une liposuccion préféré caser sa belle-mère dans un mouroir qui empeste le fumier ! »

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que Paulette a un sacré caractère ! Elle adore lancer des piques, se moquer, voire carrément se montrer méchante avec les autres. On découvre au fil du roman qu’elle s’est constituée cette carapace de vieille dame odieuse pour une bonne raison. J’ai apprécié la voir évoluer aux côtés des habitants de l’auberge car sa méchanceté, ça allait bien deux minutes ! Les autres personnages sont drôles et mignons, mais je n’ai pas réussi à m’attacher à eux. J’ai trouvé qu’ils manquaient de profondeur pour vraiment les connaître et les aimer. Mais je tiens à souligner la bonté de M. Georges, un homme vraiment charmant !

 

L’intrigue n’est pas très originale et le rythme est assez lent. Mais ça nous permet de plonger véritablement dans l’atmosphère du roman et d’apprécier les échanges entre les personnages. Ce roman, c’est une ode à l’amitié, à l’entraide et à la nécessité de prendre soin les uns des autres.

 

En résumé, j’ai passé un joli moment avec ce feel-good avec des héros du troisième âge, ça change !