Résumé

Nell, Francie et Colette font partie d’un groupe de jeunes mères de Brooklyn qui ont fait connaissance pendant leur grossesse. Le soir du 4 Juillet, pour échapper quelques heures à leur quotidien, elles décident d’organiser une virée dans un bar : un répit bienvenu en ce premier mois d’été caniculaire. Elles parviennent même à convaincre Winnie, la mère célibataire du groupe, de confier son nouveau-né à une baby-sitter. Mais lorsque Winnie rentre chez elle et découvre que son fils a disparu, la soirée tourne au drame.

Dans un Brooklyn étouffant, alors que l’enquête piétine et que la police accumule les erreurs, Nell, Francie et Colette se lancent dans une course effrénée pour retrouver l’enfant.

Jusqu’à ce que les médias s’emparent de l’affaire et fassent de leurs vies, en apparence si parfaites, le centre de toutes les attentions…

Mon avis

La mère parfaite est un roman que j’ai découvert il y a quelques mois et qui m’a tout de suite intéressée par son résumé intrigant. Je lis peu de thrillers donc j’étais contente de plonger dans celui-ci. L’intrigue m’a plu dans l’ensemble mais certains points m’ont un peu dérangée.

Plusieurs femmes se sont rencontrées sur un forum, « Les Mères de Mai ». Tout au long de leur grossesse, elles ont échangé et sont devenues amies, leur relation passant du virtuel au réel. Maintenant qu’elles ont toutes accouché, leur emploi du temps ne leur permet plus de se retrouver comme avant. C’est donc pour passer un bon moment entre filles et sans enfants qu’elles décident de se retrouver le soir du 4 juillet, dans un bar. Mais cette soirée tourne au cauchemar lorsque en rentrant chez elle, Winnie découvre que son fils Midas a disparu. Ses amies vont alors tout faire pour retrouver Midas.

Dans ce roman, nous découvrons le quotidien de plusieurs femmes, toutes réunies par la maternité et leur envie de retrouver le petit Midas. Nell, Colette et Francie m’ont impressionnée par leur courage : elles n’hésitent pas à se mettre en danger pour aider leur amie. Au-delà de ce trait de caractère partagé par les trois femmes, je ne me suis pas particulièrement attachée à elles, ni à Winnie. Je pense que c’est à cause de la multiplicité des points des vue : dès que j’en apprenais un peu plus sur l’une d’entre elles, j’étais coupée dans mon élan car la narration passait à une autre femme.

« Émotionnellement, spirituellement : ça je le sais. Je vivais un enfer. J'étais perdue. Aux abois. J'ignorais comment me sortir de là. Comment gérer la situation. La tristesse incommensurable. Le sentiment d'échec. La culpabilité, parce que je n'arrivais tellement pas à être une mère parfaite. »

Toutefois, l’autrice nous dépeint bien le quotidien difficile d’une jeune mère, où toute la société semble avoir les yeux braqués sur elle, prête à la juger. « Les Mères de Mai » ont d’ailleurs été très critiquées pour leur sortie dans le bar. J’ai beaucoup aimé que l’autrice pointe du doigt tous ces diktats sur la « mère parfaite ». Sinon, l’intrigue est bien menée, j’ai vraiment été surprise du dénouement final. Le suspense est constamment présent et Aimee Molloy s’amuse à nous mettre sur de nombreuses fausses pistes. Néanmoins, la résolution de l’enquête m’a laissée un peu dubitative.

La mère parfaite est donc un thriller intéressant, notamment pour l’étude qu’il fait des attentes toujours plus fortes sur les jeunes mamans.

Résumé

Dublin, de nos jours. Frances et Bobbi, étudiantes et poètes-performeuses, rencontrent Melissa, photographe et écrivain, et son mari Nick, acteur. Ensemble, ils refont le monde, critiquent le capitalisme, prennent des photographies, écrivent, vivent. C’est le début d’une histoire d’amitié et de séduction menant à un « mariage à quatre » où la confusion des sentiments fait rage.

Mon avis

Je remercie les éditions du Points pour l’envoi de ce livre.

Avant de recevoir ce roman, je n’en avais jamais entendu parler. Le nom de l’autrice m’était lui aussi inconnu. En faisant quelques recherches, j’ai vu qu’elle avait un grand succès dans les pays anglo-saxons. Je me suis donc laissée tenter par ce roman, qui semblait définitivement contemporain.

L’héroïne du roman est Frances, une jeune étudiante poétesse de 21 ans. Elle a peu d’amis, si ce n’est Philipp et Bobby, cette dernière étant également son ex-copine. Un jour, les deux amies se rendent à une soirée et elles rencontrent Mélissa et Nick, un couple de trentenaires. Si Bobby admire très rapidement Mélissa, Frances s’intéresse plus à Nick, un homme plutôt réservé malgré sa carrière d’acteur. Un drôle de quatuor va naître de cette soirée…

« Respectait-il Melissa plus que moi ? L’aimait-il davantage ? Si nous devions toutes les deux mourir dans un bâtiment en feu et qu’il ne pouvait en sauver qu’une, ne choisirait-il pas Melissa ? Il me paraissait affreux de faire autant l’amour avec quelqu’un que vous seriez ensuite prêt à laisser périr dans les flammes. »

Ces quatre personnages ont chacun une personnalité qui leur est propre et malheureusement, je n’ai accroché avec aucun. Je trouve qu’ils sont tellement coincés dans leur personnalité qu’ils deviennent des caricatures d’eux-mêmes. En ce sens, j’ai eu beaucoup de mal à comprendre nombre de leurs choix et de leurs comportements. Je me suis sentie vraiment éloignée de tous ces personnages, qui m’ont agacée très tôt dans le roman.

L’histoire ne m’a pas convaincue non plus, j’avais l’impression de tourner en rond. Plusieurs des thèmes abordés sont intéressants : féminisme, communisme, exclusion, maladie. Mais tous ne sont effleurés qu’en surface, c’est dommage car ce sont ces sujets qui auraient pu me faire apprécier un peu plus le roman.

Malgré le résumé prometteur et les nombreuses critiques enthousiastes, je n’ai pas trouvé grand intérêt à ce roman. Je pense qu’il n’était tout simplement pas pour moi et je suis tout de même contente qu’il ait réussi à trouver son public ailleurs !

Bonjour à tous !

Le printemps est là et j’en suis ravie, j’attendais impatiemment de retrouver cette saison que j’aime temps. Voir les jolies fleurs qui poussent, ressortir des tenues plus légères, passer la journée dehors au soleil… Bon, ce ne sera pas un printemps classique avec le Covid (et le reconfinement en ce qui me concerne) mais je vais essayer de profiter au max quand même des petits plaisirs printaniers.

Rentrons maintenant dans le cœur du sujet : le bilan de ma PAL d’hiver et la présentation de ma PAL de printemps !

Bilan PAL d’hiver

Comme lors de mon dernier bilan de PAL, j’ai réussi à en lire 5 sur les 8 sélectionnés. Je suis contente de ce résultat. Les 5 romans que j’ai découverts sont donc :

- La délicatesse du homard de Laure Manel

- Surprends-moi ! de Sophie Kinsella

- Celles qui restent de Samuelle Barbier

- L’amour harcelant d’Elena Ferrante

- Les gratitudes de Delphine de Vigan

Ma PAL de printemps

Cette fois-ci, j’ai sélectionné 8 romans qui me font extrêmement envie, soit parce qu’ils sont d’auteurs que j’aime beaucoup (Virginie Grimaldi, Michel Bussi, Julien Sandrel), soit parce que j’ai vu beaucoup d’avis positifs dessus et que j’ai envie de les découvrir à mon tour (Le syndrome du spaghetti, Le tatoueur d’Auschwitz, La Vérité sur l’affaire Harry Québert, Tout le bleu du ciel). Le « hors catégorie » est Le petit roi du monde de Philippe Amar : je l’ai depuis plusieurs mois dans ma PAL et il me tente beaucoup, même si je ne connais pas l’auteur et que je n’ai jamais vu de chronique dessus.

Avez-vous lu les romans de ma PAL de printemps ? Quels sont les romans que vous aimeriez découvrir pour cette nouvelle saison ? Dites-moi tout ! 

Résumé

« Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l’absence, les souvenirs disparus, et ceux qui ressurgissent, au détour d’un prénom, d’une image, d’un mot. Je travaille avec les douleurs d’hier et celles d’aujourd’hui. Les confidences.

Et la peur de mourir.

Cela fait partie de mon métier.

Mais ce qui continue de m’étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd’hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c'est la pérennité des douleurs d’enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s’efface pas. »

Michka est en train de perdre peu à peu l’usage de la parole. Autour d’elles, deux personnes se retrouvent : Marie, une jeune femme dont elle est très proche, et Jérôme, l’orthophoniste chargé de la suivre.

Mon avis

Delphine de Vigan est une autrice qui a une place particulière dans mon cœur. Plusieurs de ses romans m’ont profondément marquée et c’est toujours un vrai plaisir de la lire. J’étais donc curieuse de découvrir son dernier roman, Les gratitudes.

Dans ce dernier, nous (re)découvrons l’importance des mots et notamment d’un en particulier : merci. En effet, Michka est placée en maison de retraite ; elle perd progressivement la mémoire et vivre seule devient dangereux pour elle. Trois personnes viennent régulièrement lui rendre visite, dont deux qui sont également narrateurs dans ce roman : Jérôme, son orthophoniste et Marie, une voisine qui est comme une fille pour elle. On suit le quotidien de la vieille dame, entre exercices avec Jérôme pour réveiller sa mémoire et discussions avec Marie, lors de ses visites.

« On croit toujours qu'on a le temps de dire les choses, et puis soudain c'est trop tard. »

Michka est un personnage qu’on ne peut qu’apprécier. Malgré son aphasie (elle oublie les mots), elle reste drôle, curieuse des autres qui l’entourent. Les relations qu’elle entretient avec Jérôme et Marie sont différentes, mais belles chacune à leur manière. Ces derniers sont de formidables amis pour Michka. Ils essayent de l’aider du mieux qu’ils peuvent, tels deux remparts pour contrer la maladie.

Delphine de Vigan écrit avec brio ces moments difficiles de perte d’autonomie, de perte d’espoir en l’avenir, de résilience à son destin. Les sujets abordés sont loin d’être joyeux mais la plume de l’autrice les embellit. Tout n’est que douceur, loin du pathétique dans lequel il serait facile de tomber. Delphine de Vigan nous montre habilement à quel point les mots nous font vivre : sans eux, on sombre bien trop vite.

Bravo à l’autrice pour ce livre si simple, si tendre, si juste. Les gratitudes est un roman court mais intense par la puissance des émotions qu’il nous fait vivre. Vivement que je découvre Les enfants sont rois, son nouveau roman, qui sort aujourd’hui en librairie !

Résumé

Sonia est la plume, Lou le crayon.

Ensemble, elles inventent, osent, racontent, décrivent…

Y seraient-elles parvenues l’une sans l’autre ?

De virtuel sur un forum, leur duo peut-il leur faire vivre une amitié réelle ?

Mon avis

Résumé

Delia est depuis longtemps habituée aux frasques de sa mère fantasque. Mais le jour où celle-ci est retrouvée mystérieusement noyée, Delia s’interroge. Qui était vraiment Amalia ? La clé se trouve peut-être au cœur de l’histoire familiale. Dans l’atmosphère du Naples d’antan, la quête de l’héroïne est parsemée de rencontres réanimant les violences du passé. Le regard qu’elle porte sur sa mère, à la fois tendre et douloureux, suit les inflexions d’une plume sensuelle et désespérée.

Mon avis

Résumé

Leur médecin est formel : avec les avancées de la science, ils vivront jusqu’à cent ans. Cent deux, peut-être. Ce qui laisse à Sylvie et Dan… environ soixante-huit années à partager le même canapé devant la télé…

Après une décennie de bonheur conjugal et d’adorables jumelles, le chemin ne fait donc que commencer. Un long, très long chemin qu’il s’agit de pimenter un peu. Et pour briser la routine, rien de tel qu’une petite surprise par-ci par-là : dîners, cadeaux, photos coquines…

Mais il y a surprise et surprise. Et celle-là risque bien de tout faire capoter…

Mon avis

Ayant une soudaine envie de lire de la chick-lit, j’en ai profité pour sortir Surprends-moi ! de Sophie Kinsella de ma PAL et ainsi découvrir la plume de cette autrice très connue.

Sylvie et Dan forment LE couple parfait depuis 10 ans. Ils se connaissent par cœur, ils ont fondé une jolie famille avec leurs jumelles de 5 ans et ont de jolis projets d’avenir devant eux. Mais, justement, ils prennent peur de cet avenir lorsque lors d’une visite médicale, leur docteur leur annonce qu’il leur reste 68 ans à vivre ensemble. Comment vont-ils réussir à garder le même amour pendant tout ce temps ? Cette question panique tout particulièrement Sylvie, qui décide de lancer l’opération « Surprends-moi ! » pour entretenir la flamme… Mais avec cette opération, Sylvie découvre des choses inquiétantes, qui menacent l’équilibre de leur vie parfaite…

« Le deuil, c’est long, horrible, complexe. Mais ce n’est pas une maladie, Sylvie. On ne s’en sort pas « bien » ou « mal ». On s’en sort comme on peut. »

C’est à travers les yeux de Sylvie que nous plongeons dans le roman. Je me suis rapidement attachée à cette femme drôle et aimante, qui sait toutefois garder les pieds sur terre. Sa relation avec Dan est très belle et malgré les doutes qu’ils ont chacun après leur rendez-vous chez le docteur, on sait d’avance qu’ils vont continuer à être heureux ensemble les 68 prochaines années. Dan est un personnage émouvant et à la fin de l’histoire, on réalise à quel point il aime sa femme.

L’histoire est amusante dans la première partie du roman : l’opération « Surprends-moi ! » créé des situations cocasses qui m’ont fait rire. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Dan et Sylvie débordent d’inventivité. Dans la seconde partie du roman, l’histoire devient plus sérieuse mais reste tout de même plaisante. Comme Sylvie, je tenais à découvrir ce que cachait Dan mais la résolution de l’intrigue ne m’a pas entièrement convaincue.

« Aimer, - son sourire se faire serein -, c’est ne jamais se lasser l’un de l’autre. »

J’ai bien aimé le style de Sophie Kinsella. Elle distille de l’humour un peu partout, ce qui rend la lecture fluide et agréable. Les questionnements sur la vie de couple m’ont beaucoup plu car je pense qu’on se pose tous les questions abordées dans le roman un jour ou l’autre !

En résumé, j’ai passé un excellent moment avec ce roman. Je suis contente d’avoir (enfin) découvert la plume de Sophie Kinsella, que j’ai véritablement apprécié. L’histoire m’a séduite malgré quelques points un peu trop « gros » à mon goût.

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous partager mon bilan du mois de février.

En février, j’ai lu 6 romans et 1 BD. Parmi ces lectures, j’ai notamment eu un coup de cœur mais aussi une grosse déception. Je vous les présente rapidement !

1) Le mois a débuté avec un thriller, qui faisait partie de ma sélection PAL d’hiver : La mère parfaite d’Aimee Molloy. Si l’histoire m’a plu dans l’ensemble, j’ai trouvé que certains éléments d’intrigue n’étaient pas très cohérents.

2) Puis, j’ai lu Nos âmes jumelles de Samantha Bailly. Je ne m’attendais pas à autant adorer cette lecture ! Je me suis beaucoup attachée aux deux héroïnes, Lou et Sonia.

3) J’ai enchaîné le tome 2 de Lou ! de Julien Neel. J’ai passé un agréable moment avec la jeune fille et sa maman, toutes deux en vacances à Mortebouse, chez la mamie.

4) J’ai ensuite découvert l’un des derniers romans parus aux Éditions Hachette, La rue qui nous sépare de Célia Samba. J’ai eu un coup de cœur pour ce livre, profondément touchant, qui nous pousse à nous remettre en question. Tristan et Noémia sont deux personnages magnifiquement construits !

5) La lecture suivante fut Frankly in love de David Yoon, à l’occasion d’une lecture commune avec Pauline. J’ai bien aimé l’histoire dans l’ensemble, qui aborde des sujets complexes mais essentiels à traiter dans la littérature young-adult. Néanmoins, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages car je n’ai pas compris à plusieurs reprises leurs décisions.

6) Le mois s’est poursuivi avec la découverte de L’amour harcelant, le premier roman d’Elena Ferrante. Malheureusement, je n’ai pas du tout accroché à l’intrigue, tout comme aux personnages. Je me suis ennuyée et j’ai eu du mal à le terminer. Une déception !

7) Enfin, ma dernière lecture a été une nouvelle fois un thriller puisque j’ai plongé dans Nymphéas noirs de Michel Bussi. J’ai adoré retrouver la plume riche de l’auteur et l’histoire, qui nous fait voyager à Giverny, m’a plu. Toutefois, le dénouement m’a un peu laissée sur ma faim. Je vous en dirai plus dans ma chronique !

Février a été très chaotique pour moi. Le début du mois a été très difficile car j’ai perdu ma grand-mère. La première quinzaine n’a donc pas été très joyeuse et je me suis réfugiée dans la lecture. À partir du 15, j’ai plongé dans le grand bain en débutant mon CDI ! Mon intégration dans l’entreprise s’est bien passée, je pense que je vais m’y plaire. J’ai profité du beau temps les deux derniers week-end pour faire de belles balades, ça m’a fait du bien. J’ai hâte que le printemps arrive, en espérant que la crise sanitaire se sera améliorée d’ici-là, pour que l’on puisse retrouver un semblant de vie normale… J’espère que ça va bien de votre côté et que mars sera doux pour vous ♥