Résumé
Cilka Klein n'a
que 16 ans lorsqu'elle est déportée. Très vite remarquée pour sa beauté par le
commandant du camp de Birkenau et mise à l'écart des autres prisonnières. À la
Libération, elle est condamnée pour faits de collaboration et envoyée dans un
camp de Sibérie ; c'est alors un deuxième enfer qui commence pour elle. Au
goulag, où elle doit purger une sentence de quinze ans, elle se lie d'amitié
avec une médecin, et apprend à s'occuper des malades dans des conditions
inimaginables. C'est ainsi qu'elle rencontre Alexandr, et qu'elle se rend
compte que l'amour peut naître même dans les moments les plus dramatiques.
Mon avis
Après avoir
adoré Le tatoueur d’Auschwitz, c’était une évidence pour moi de lire Le
voyage de Cilka. J’avais envie d’en savoir plus sur l’histoire de cette
jeune fille, que l’on rencontre dans Le tatoueur d’Auschwitz. J’ai
eu un coup de cœur pour Cilka, une femme courageuse, qui a su rester
profondément humaine malgré toutes les horreurs vécues.
Cilka, 16 ans,
est déportée dans le camp de concentration de Birkenau en 1942. Trois ans plus
tard, lorsque le camp est libéré par les Russes, le cauchemar continue pour la
jeune femme : on l’accuse d’avoir pactisé avec l’ennemi. Elle est alors
condamnée à 15 ans de travaux forcés, au fin fond de la Sibérie.
Cilka est
une femme extraordinaire, que j’ai admirée tout au long de ma lecture. Elle
a défendu sa vie jour après jour et n’a pas hésité à prendre des risques pour
améliorer le quotidien de ses codétenues. Elle a un cœur en or malgré les
sévices qu’on lui a infligés et sa force de caractère pousse à l’admiration.
Cilka réussit à créer de belles relations avec des personnes qui
l’entourent ; j’ai une pensée particulièrement pour Josie, qui m’a
beaucoup touchée.
« Elle
espère qu'elle pourra expliquer à Josie plus tard qu'il peut seulement
s'emparer de son corps ; il ne peut pas lui prendre son esprit, son cœur, son
âme. »
Sans surprise, l’histoire
fait froid dans le dos, on a du mal à réaliser que l’homme puisse être
barbare à ce point. Certains passages sont extrêmement difficiles à lire, c’est
un roman que je n’ai pas pu lire d’une traite, il me fallait faire
régulièrement des pauses pour arriver au bout de l’histoire de Cilka. La plume
de l’autrice est sincère, elle écrit les choses comme elles le sont, mais
toujours avec beaucoup d’émotion. J’ai été happée par la vie de Cilka, celle
de ses proches et j’ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises.
J’ai maintenant très envie de lire Les trois sœurs d’Heather Morris et de terminer cette trilogie, que je trouve nécessaire et indispensable à lire.