Hello tout le monde !

On se retrouve aujourd'hui pour le bilan du mois d'octobre. 

Les livres lus en octobre

J’ai lu quatre romans en octobre. Mais j'ai également bien entamé Midnight Sun (350 pages lues).

1. J’ai débuté octobre avec Nos résiliences d'Agnès Martin-Lugand. J'avais hâte de lire ce roman et je l'ai beaucoup aimé, même si ce n'est pas un coup de cœur. Je vous laisse cliquer sur le titre pour lire ma chronique et en découvrir plus sur mon avis !

2. J'ai ensuite lu Diabolo fraise de Sabrina Bensalah, dont j'avais entendu beaucoup de bien (notamment de Pauline). Sans grande surprise, j'ai adoré ce roman ! Les quatre sœurs sont géniales, elles ont chacune leur propre personnalité et sont terriblement attachantes. Je vous publie très vite ma chronique.

3. Le mois s’est poursuivi avec la lecture de Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier. Je n'avais jamais entendu parler de ce roman, avant de tomber dessus à la bibliothèque. Le résumé m'a intriguée et je me suis laissée tenter. L'histoire est saisissante, je ne savais pas ce que je devais ressentir pour le personnage principal tant elle semble prise dans sa folie. Une lecture intéressante et surprenante !

4. Enfin, ma dernière lecture fut Le vent nous portera de Jojo Moyes. Lorsque j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque, je n'étais pas convaincue par le résumé. Mais je me suis tout de même laissée tenter, en me disant "C'est du Jojo Moyes, donc c'est forcément bien !" Je suis bien heureuse d'avoir fait ce choix car j'ai littéralement adoré ce roman !

Les livres qui ont rejoint ma PAL

Et sinon...

Si j'avais passé un plutôt bon mois de septembre, celui d'octobre a été plus compliqué, avec beaucoup de jours "sans", comme on dit. Les deux premières semaines se sont plutôt bien passées. J'ai passé ma soutenance de mémoire et j'ai le plaisir de vous annoncer que j'ai validé mon mémoire avec 16 à l'écrit et 16,75 à l'oral ! C'est un sacré soulagement, après deux ans de travail dessus. Je remercie les personnes présentes qui m'ont soutenue ici, et tout particulièrement Pauline et Léna, qui ont répondu à mes questions ♥ Pour continuer dans le positif, j'ai à nouveau fait de belles promenades à Paris et profité des restaurants, avant leur nouvelle fermeture... L'annonce du nouveau confinement m'a mis un sacré coup au moral. Pour être honnête, je suis très angoissée depuis plusieurs jours par rapport à la situation qu'on connaît tous et aussi pour l'avenir. J'ai extrêmement peur de ne pas trouver de travail pour l'année prochaine, à la fin de mon contrat d'alternance. Je suis en train de réfléchir à 1000 alternatives possibles : faire un autre master en septembre prochain et trouver un job "alimentaire" en attendant, faire un service civique, passer un concours de la fonction publique... Beaucoup d'interrogations qui restent sans réponses, comme pour beaucoup de monde je suppose. J'espère que, de votre côté, le moral est un peu meilleur. Je vous souhaite à tous beaucoup de courage pour ces prochaines semaines, prenez soin de vous, de vos proches.

On l’appelle « Malacarne ». La mauvaise chair. La mauvaise graine. Parce qu’elle regarde la mer en face les soirs de tempête. Parce que, gamine rebelle, impulsive et sauvage, Maria s’est toujours ri des rumeurs des commères, moquée des haines ancestrales et des rancunes dévotes. Dans le Bari des années 1980, taudis pouilleux aux ruelles tordues, elle veut échapper à son destin, à un père violent et autoritaire, aux amis comme il faut. Elle n’épousera pas un pêcheur et fera des études. Mais peut-on vraiment s’affranchir et réaliser ses rêves sans jamais se retourner ni se trahir ?

J’ai découvert un peu par hasard au travail Une famille comme il faut : il faisait partie des livres que je pouvais emmener chez moi. Le résumé m’a tout de suite attirée car il me faisait penser à la saga L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante. Et, effectivement, en me plongeant dans l’histoire, il y a de nombreuses ressemblances avec la célèbre saga italienne, des ressemblances qui m’ont un peu dérangée par moments. Toutefois, la plume de Rosa Ventrella a su m’entraîner dans le Bari des années 80 et j’ai passé un bon moment avec ce livre.

« J’avais déjà appris à ne pas trop jubiler parce que le destin, tricheur et maléfique, était toujours prêt à nous faire faux bond ».

Une famille comme il faut, c’est l’histoire d’une famille très pauvre, qui vit au milieu de d’autres familles aussi pauvres, dans un quartier populaire de Bari, au sud de l’Italie. Cette famille est composée des parents et de trois enfants. Si le fils aîné, Giuseppe, arrive à s’en sortir en rejoignant l’armée, son frère Vincenzo n’a pas cette chance. Il vit sous les coups de son père, qui essaye de le « redresser ». Enfin, il y a Maria, la cadette, un peu rebelle sur les bords et aux traits sauvages, surnommée Malacarne « mauvaise graine ». Mais celle-ci est aussi très intelligente et elle devient l’espoir de la famille.

Tout au long du roman, nous suivons l’évolution de Maria, de sa tendre enfance à son entrée dans la vie d’adulte. Lorsque l’on fait connaissance avec elle au début, ce n’est qu’une petite fille, souvent moquée par les autres enfants pour son apparence un peu sauvage et sa fougue. Malheureusement, ça ne s’arrange pas avec le temps, elle n’a pas d’ami. La seule personne auquel elle trouve un peu de réconfort est Michele Senzasagne, lui aussi détesté par les autres à cause des mauvaises actions de son père. Ces deux personnages forment un duo qui m’a beaucoup touchée. C’est comme s’ils se sauvaient l’un l’autre. La majorité des autres personnages, à part quelques exceptions comme Giuseppe, sont de mauvaises personnes, jaloux de la réussite des autres et animés par un constant désir de vengeance.

« Les femmes de sa famille lui avaient appris que, quand le cœur battait pour un garçon, il existait un moyen ancestral de savoir si c’était le bon. Il fallait vider une coquille de noix et la remplir de gros sel. La déposer sur l’appui de fenêtre et la laisser toute une nuit. Si le lendemain matin elle était intacte, alors l’amour serait solide et durable. »

L’autrice nous peint un terrible tableau de Bari, où règnent la violence, la vengeance et un puissant patriarcat. C’est magnifiquement écrit, on tremble aux côtés de Maria devant les coups que son père distribue ; on espère avec elle un avenir meilleur grâce à ses bonnes notes à l’école. Comme je l’ai dit plus haut, il y a tout de même pas mal de ressemblances avec L’amie prodigieuse, qui m’ont empêchée d’aimer encore plus ma lecture.

Une famille comme il faut est un roman d’apprentissage intéressant, que l’on lit avec tendresse mais aussi avec colère et tristesse. Le regard réaliste de l’autrice sur l’histoire de son pays rend l’histoire encore plus prenante. Une bonne lecture !

« Notre vie avait-elle irrémédiablement basculé ? Ne serait-elle plus jamais comme avant ? Étrange, cette notion d’avant et d’après. Je sentais que nous venions de perdre quelque chose d'essentiel. Aucune projection dans l’avenir. Aucun espoir. Rien. Le vide. Une ombre planait désormais sur notre vie. Et j’avais peur. Mais cette peur, je devais la canaliser, l’étouffer, l’éloigner, je ne pouvais me permettre de me laisser engloutir. »

Agnès Martin-Lugand est une autrice que j’ai découverte dès son premier roman, Les gens heureux lisent et boivent du café. C’est donc toujours un énorme plaisir de lire son nouvel ouvrage, tous les ans. Afin de ne pas me faire influencer sur les attentes que je pouvais avoir, j’ai ignoré tous les avis que je pouvais voir ici et là sur son nouveau roman, Nos résiliences. L’histoire m’a plu, les sujets abordés qu’ont touchée et Ava est un personnage qui m’a marquée, auquel je me suis identifiée.

Tout semble aller à merveille dans la vie d’Ava. Galeriste de renom, elle est autant épanouie professionnellement que personnellement, aux côtés de son mari Xavier, de leurs deux enfants et de leurs animaux. Mais nous le savons tous, le bonheur ne tient qu’à un fil et, malheureusement, l’équilibre de ce foyer va basculer pour le pire. Comment réagir face à l’inconcevable ? Comment garder espoir ? Comment ne pas sombrer à tout jamais ? Ces questions sont au cœur de Nos résiliences, roman qui porte parfaitement son nom.

« Quand une histoire débute, on est dans l’euphorie, dans le désir insatiable, on veut s’aimer, on veut se prendre, ne jamais être séparés ou alors juste le temps de susciter une frustration jouissive qui sera apaisée dans un corps à corps passionné. »

Ava, l’héroïne principale, est une femme qui m’a profondément touchée. Elle est touchante, attachante et criante de vérité. L’autrice n’en fait pas une femme parfaite, une femme modèle. Ava est une femme qui souffre, qui fait des erreurs en essayant de faire du mieux qu’elle peut et, surtout, qui fait preuve d’un courage indescriptible. Même si elle fait des choix qui ne m’ont pas forcément plu, sa détresse est trop grande pour lui jeter la pierre. Je souffrais et espérais avec elle. Tous les autres personnages sont également terriblement humains. Carmen, Sacha, Idriss… J’ai aimé tous ces personnages si différents les uns des autres, mais tous égaux devant la peur de perdre les êtres aimés. Finalement, le personnage qui m’a moins émue est Xavier. Sa situation est terrible mais, malgré tout, je le trouvais injuste.

Cette histoire de passion amoureuse et de reconstruction m’a emportée, du début à la fin. Finalement, il n’y a pas d’énorme rebondissement au cours de l’intrigue mais j’ai aimé cette simplicité, qui m’a permis de découvrir réellement les personnages. Comme je l’ai dit précédemment, certains choix et comportements des personnages ne m’ont pas forcément convaincue mais ils montrent la complexité du « bon » choix à faire lorsque l’on croit que tout est perdu. La plume d’Agnès Martin-Lugand est toujours aussi douce, belle et puissante. Beaucoup d’émotions m’ont traversée tout au long du roman.

« Même dans une grande histoire d’amour, rien n’est acquis. Il faut sans cesse en prendre soin et l’alimenter. »

Nos résiliences n’est pas un coup de cœur, mais c’est une lecture que je ne suis pas prête d’oublier tant les morceaux de vie distillés çà et là, au fil des pages, m’ont émue et m’ont réfléchir. Une très belle lecture !

Ameline Brillant. Un nom, une personne, qui pourtant incarne tout ce que les filles du lycée Olympe de Gouges doivent vivre chaque jour. Des remarques sexistes allant jusqu'au harcèlement sexuel, sans jamais qu'un enseignant lève le petit doigt pour le sanctionner. Ameline Brillant, c'est une fille qui a défié le silence. Qui a riposté à des mains sur les fesses et à des commentaires plus dégoûtants les uns que les autres. Mais Ameline Brillant a été renvoyée ? Et ses agresseurs ? L'école a pansé leurs petites plaies.

Pour Rachèle, à la tête du journal du lycée, il est impossible de laisser faire une chose pareille. Elle appelle toutes les filles, toutes les femmes de l’établissement à faire grève, jusqu’à ce qu’un réel changement s’opère. Le système du lycée doit changer, du tout au tout. Pour qu’Ameline ne soit pas la seule mais la première à parler !

Je remercie les Éditions Hachette et Babelio pour l’envoi de ce roman.

Le résumé m’intriguant énormément, c’est avec plaisir que j’ai accepté la proposition de Babelio pour recevoir ce roman. En effet, j’étais curieuse de découvrir la façon dont Ilana Cantin (une autrice que je ne connaissais pas) allait traiter les sujets du harcèlement sexuel au lycée et du féminisme.

Alors que la rentrée n’a débuté que depuis quelques semaines, un scandale bouleverse la vie du lycée Olympe de Gouges : Ameline Brillant est renvoyée pour avoir frappé Paul Müller. La direction de l’établissement ignore totalement ce qui a poussé Ameline à agir ainsi, à savoir la main aux fesses de Paul. Révoltée par cette décision, Rachèle décide d’agir en appelant toutes ses camarades et toutes les femmes travaillant dans le lycée à faire grève. Si au départ, l’objectif est de faire revenir Ameline au lycée, le combat de Rachèle va finalement plus loin : il s’agit de faire entendre la voix des femmes d’Olympe de Gouges pour que les choses changent définitivement.

"C'était dont loin d'être un secret : au lycée Olympe de Gouges, les femmes sont moins bien loties que les hommes. Constat ironique quand on réalisait que l'établissement portait le nom d'une grande figure des droits des femmes, une qui aurait été du genre à balancer son porc."

Rachèle est un personnage qui m’a plu dès les premières pages de l’histoire. En effet, avant d’entendre parler du renvoi d’Ameline, elle ne se sent pas particulièrement concernée par la cause féministe. Rachèle est plutôt le genre d’adolescente qui rentre dans le moule et qui ne fait pas de vague. J’ai adoré la voir « se révéler » au fil des pages. Malgré ses doutes, elle continue son action. Rachèle réussit à réunir un petit groupe de filles soudées et déterminées à faire bouger les choses. Ces lycéennes, qui finissent pas devenir des amis, montrent à quel point une cause est capable de réunir des individus, pourtant très différents les uns des autres. Martin, le meilleur ami de Rachèle, est un personnage qui m’a touchée. On voit qu’il essaye réellement d’aider les filles et, surtout, de comprendre comment les comportements des garçons et hommes sont problématiques au quotidien.

Rose rage montre avec brio à quoi sont constamment confrontées les femmes : le harcèlement sexuel qu’il soit à l’école ou dans la rue, la pression permanente d’être parfaite que ce soit de la part d’inconnus comme des parents… Ilana Cantin parle avec beaucoup de justesse de tous ces sujets et de bien d’autres encore. Elle montre que si le changement des mentalités est long et extrêmement compliqué, il est tout de fois possible lorsqu’on explique ce qui ne va pas dans notre société. C’est pour ça que ce livre doit être mis en avant dans les CDI des collèges et lycées, pour que les filles prennent conscience de la façon dont elles sont traitées et qu’elles puissent dire stop. C’est tellement important…

"Ces idées-là sont imprégnées en toi. Tu crois que c'est quoi le sexisme ? Tu crois que ce sont des mecs qui se lèvent tous les jours en se disant qu'ils vont traiter les femmes comme des moins que rien ? Mais non ! C'est un système, c'est un truc invisible, mais c'est présent dans les gens, c'est dans leur corps, dans leurs esprits. Le sexisme, c'est ce que tu viens de dire : quoi que les femmes veuillent faire, les hommes le feront sûrement mieux."

Ce roman fait découvrir merveilleusement bien ce qu’est la lutte féministe et, surtout, pourquoi elle est nécessaire. Aux côtés de Rachèle, Manon, Clara et toutes les autres, j’ai été prise dans ce combat pour rétablir la vérité et faire entendre les voix des femmes. Rose rage est une pépite de la littérature adolescente, bravo aux Éditions Hachette et à Ilana Cantin.

La naissance de Lou aurait pu être pour Antoine le plus beau moment de son existence. Mais la mort de Raphaëlle, son épouse qu'il aimait au-delà de tout, l'a brisé, et il a du mal à créer un lien avec son bébé.

Jusqu’à ce qu’il embauche Rose, une pétillante jeune femme à l’irrépressible joie de vivre, pour s’occuper du nourrisson Parviendra-t-elle à aider Antoine à se révéler comme père et à se reconstruire ?Après le succès de La délicatesse du homard, Laure Manel nous offre, sous une plume tout en finesse et pleine de sensibilité, un roman poignant et lumineux.

Cela fait des mois que je souhaitais découvrir la plume de Laure Manel. J’avais entendu énormément de bien de ses romans et les résumés de ses différents œuvres me semblaient tous intéressants. C’est finalement pour La mélancolie du kangourou que j’ai craqué en premier, certaine que l’histoire serait d’une grande douceur. Mon instinct ne m’a pas trompée puisque j’ai eu un réel coup de cœur pour ce roman.

Antoine et Raphaëlle forment un couple parfait. Jeunes trentenaires pour lesquels tout semble réussir, ils s’aiment d’un amour inconditionnel. C’est tout naturellement qu’ils décident d’avoir un enfant, certain que leur amour en sera encore plus fort. Mais alors que Raphaëlle donne naissance à leur petite merveille, Lou, un drame se produit et Raphaëlle perd la vie. Tout s’effondre pour Antoine. Complètement dévasté, il ne sait comment se comporter avec Lou, qui lui rappelle trop la perte de l’être aimé. Alors qu’il se repose totalement sur sa mère Simone, celle-ci doit rentrer chez elle. Antoine et Simone décident d’engager une nourrice pour s’occuper de la petite. C’est Rose qui est choisie parmi plusieurs candidates. Si son jeune âge inquiète d’abord Simone, Antoine, lui, est convaincu que la jeune femme est la personne idéale pour s’occuper de Lou. Très vite, Rose s’attache plus de que de raison à la petite puce, touchée par sa terrible histoire et par l’indifférence que son père semble lui porter. Elle va alors se mettre en tête de tout faire pour rapprocher Antoine et Lou…

"Nombreux sont ceux qui doivent s'identifier à lui, se projeter dans son malheur, imaginant sa vie future. Mais personne, au grand jamais, ne souhaiterait être là à sa place. Sûrement pleurent-ils pour lui, mais aussi sur eux-mêmes."

Tous les personnages du roman m’ont profondément émue, les personnages principaux comme les secondaires. Tous sont hantés par la disparition de Rapha, cette femme extraordinaire qui aurait fait une maman exceptionnelle. J’avais réellement mal au cœur pour Antoine. J’essayais de me mettre à sa place mais c’était insoutenable, c’est trop horrible d’imaginer vivre sans l’amour de sa vie. J’étais triste de son comportement avec Lou, mais comment le juger ? Sa situation est si malheureuse et déconcertante que c’est impossible de savoir comment nous, nous nous comporterions. Il fait de son mieux pour se relever mais la route vers le bonheur est longue et sinueuse. Heureusement, le destin a mis Rose sur son chemin. J’ai eu un gros coup de cœur pour ce personnage si lumineux, si réconfortant. Rose, c’est une bulle de joie de vivre, une âme pure et aimante. J’ai profondément aimé voir évoluer sa relation avec Lou. Elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour la rendre heureuse. Sa personnalité de rêveuse est touchante. Rose est typiquement le genre de personne qui voit le bon en tout le monde, malgré les souffrances et trahisons que cela peut engendrer derrière. Ça faisait longtemps qu’un personnage ne m’avait pas autant plu.

L’histoire de ce roman est évidemment très touchante. En même temps, comment rester insensible à ce drame ? Laure Manel raconte avec beaucoup de justesse l’histoire douloureuse de cette famille. Elle parle sans tabou des pires moments qu’Antoine traverse, sans chercher à enjoliver le chagrin. Mais elle arrive également à écrire de formidables moments de joie, de partage, où l’espoir d’un avenir heureux se dessine. J’ai ressenti de puissantes émotions lors cette lecture, passant des larmes à l’émerveillement, de la colère à l’impatience. La plume de l'autrice est douce et bienveillante, elle m’a littéralement transportée aux côtés de tous ces personnages auxquels je me suis attachée. J’ai refermé ce roman avec un pincement au cœur, triste de quitter cette famille si parfaitement imparfaite.

"Il dépose des baisers mouillés sur les paupières closes. Puis pose sa tête sur sa poitrine, comme il le faisait parfois. Comme pour être plus sûr... Mais la petite musique du cœur n'est plus."

La mélancolie du kangourou est un roman que je recommande à tous ceux qui cherchent à lire une magnifique histoire de famille. Antoine, Rose et Lou forment un trio terriblement attachant. Cette histoire de résilience m’a profondément émue et j’y pense avec beaucoup de tendresse, plusieurs jours après avoir refermé le roman. Un formidable coup de cœur, qui me donne envie de découvrir tous les autres romans de Laure Manel !

Bonjour à tous !

C’est l’heure de vous partager mon traditionnel bilan du mois.

Les livres lus en septembre

Comme le mois dernier, j’ai lu six romans. Aucune déception ce mois-ci, malgré une lecture mitigée pour La dislocation.

1. J’ai débuté septembre avec, justement, La dislocation de Louise Broaways. Si ce roman m’a permis de sortir de ma zone de confort littéraire et de découvrir une nouvelle autrice, je n’ai pas accroché plus que cela à l’intrigue et à l’héroïne.

2. Puis, j’ai enfin découvert la plume de Laure Manel, chose que je voulais faire depuis un moment. J’ai dévoré La mélancolie du kangourou. C’est une lecture coup de cœur pour moi ! Mais je ne vous en dis pas plus ici, la chronique sera en ligne dimanche !

3. Le mois s’est poursuivi avec la lecture de Rose Rage d’Ilana Cantin. C’est un très chouette roman qui permet de sensibiliser les adolescentes à la cause féministe. Les personnages sont attachants et le message véhiculé est très fort.

4. Ensuite, j’ai lu Une famille comme il faut de Rosa Ventrella. J’ai beaucoup aimé cette lecture, qui nous fait découvrir la Bari des années 80. Toutefois, ce livre m’a énormément fait penser au premier tome de la sage Une amie prodigieuse, tant au niveau de l’histoire et des personnages, que de la plume de l’autrice.

5. C’est un roman de Marc Levy qui fut ma cinquième lecture du mois : Mes amis mes amours. Ça faisait très longtemps que ce roman traînait dans ma PAL et j’ai fini par l’en sortir. C’était une bonne idée car j’ai passé un bon moment avec ce roman, sans pour autant que ce soit un coup de cœur.

6. Le mois s’est achevé avec La première fois qu’on m’a embrassée, je suis morte de Colleen Oakley. C’est un roman que j’ai beaucoup apprécié, les personnages sont atypiques et sympathiques. L’histoire est prenante, j’avais du mal à lâcher le roman tant j’étais prise dedans.

Les livres qui ont rejoint ma PAL

Et sinon...

Je trouve que le mois de septembre est passé à une vitesse folle ! Clairement, les jours ont défilé sans que je m’en rende compte. L’événement majeur, dont je vous ai déjà parlé dans mon article sur ma PAL d’automne, est le rendu de mon mémoire. Je suis extrêmement soulagée de l’avoir terminé et rendu. Mais j’ai encore la soutenance à passer à la mi-octobre donc je ne suis pas totalement libérée. Jusqu’au 20 septembre, nous avons eu un joli été indien à Paris donc j’ai fait pas mal de promenades dans des quartiers qui me sont peu familiers et j’ai adoré. Je n’ai vraiment pas à aller loin pour avoir l’impression de voyager et faire de jolies découvertes ! J’espère que votre mois de septembre s’est bien passé et que vous abordez la fin d’année sereinement. À bientôt !