Études brillantes, famille convenable et convenue, beauté radieuse et maîtrise du surf, Thadée et Zachée ont cru que l'été serait sans fin. Que la vie se passerait à chevaucher les vagues, entre jaillissements d'embruns et poudroiements de lumière. Mais en mutilant sauvagement Thadée, un requin-bouledogue le prive sauvagement de l'existence heureuse auquel il était voué : il est devenu un infirme. La bonne santé des uns, la sollicitude des autres le poussent à bout. Et le révèlent à lui-même...

J'avais repéré ce roman à plusieurs reprises en librairie. L'ambiance surfeur m'attirait. C'est en me promenant dans les allées d'une bouquinerie à Rennes que j'ai craqué pour le livre. Au final, c'est une lecture qui m'a beaucoup surprise, je ne m'attendais pas à ça en termes d'intrigue et d'écriture. Je suis un peu mi-figue mi-raisin comme on dit, même si je pense ne pas oublier ce roman de si tôt tant je l'ai trouvé spécial.

La famille Chastaing est parfaite. Les deux garçons, Thadée et Zachée, sont beaux comme des dieux, brillants à l'école et très doués en surf. La dernière de la fratrie, Ysé, est un petit génie. Quant aux parents, ils forment un couple exemplaire et dirigent leur tribu d'une main de maître. Enfin, tout ça, c'est sur le papier car dans la réalité... cette famille est loin d'être solide et parfaite. Nous le découvrons lorsque Thadée est victime d'un accident à La Réunion. Il se fait arracher la jambe par un requin pendant une séance de surf. La famille explose et nous découvrons les failles et vices de chacun.

"J'ai embrassé l'aube d'été et j'ai cru que cette sensation-là, cette communion entre moi et les éléments, cette harmonie entre mon corps et mon esprit, ce serait ma vie."

Première chose étonnante avec ce roman, je ne me suis attachée à aucun personnage. Mais vraiment aucun. Je les ai trouvés tous très arrogants. A la limite, Zachée est peut-être celui que j'ai trouvé le plus touchant, malgré ses défauts. Son frère est un personnage qui m'a fait froid dans le dos très vite. Dès le départ, on sent qu'il n'est pas net. Et cette impression se vérifie au fil des pages. Son accident et son handicap n'ont pas réussi à m'émouvoir. Leur petite sœur est étrange et honnêtement, je ne l'ai pas trouvée très réaliste. Les parents ne sont pas mieux à vrai dire. Entre une mère qui voue un culte à l'aîné et un père qui préfère aller voir ailleurs que s'occuper de sa famille, comment dire... La famille est vraiment bancale à tous les niveaux. Finalement, ce sont les personnages secondaires, comme Cindy et Jasmine, que j'ai le plus appréciés, sans que ce soit des coups de cœur non plus.

J'ai trouvé l'intrigue assez longue à se mettre en place, avec des passages vraiment lents, qui n'apportent pas grand chose selon moi. Mais à un moment, l'histoire s'emballe et à partir de ce moment, c'est difficile de lâcher le livre. On suit la descente aux enfers de cette famille et franchement, ça fait peur. C'est effrayant de se dire que c'est une famille normale d'aspect extérieur mais que quand on rentre dans le foyer, c'est une famille qui se détruit. Découvrir la pensée d'un psychopathe m'a vraiment mise mal à l'aise. J'étais réellement apeurée par ce personnage. Néanmoins, plus on avance dans le récit, plus l'histoire devient peut crédible, c'est dommage.

"S'il recommence à surfer, il cessera d'être cette araignée pâle, tapie au-dessus de nos têtes dans sa chambre sous les toits. Il cessera de diffuser ce venin dont toute la famille est insidieusement intoxiquée."

Vous allez vous demander pourquoi j'ai continué ma lecture si tant de points me dérangeaient. Et bien c'est simple : l'autrice est extrêmement douée pour donner envie de connaître le dénouement, pour savoir comment tout ça va se terminer. Son écriture est percutante, incisive, elle nous happe sans que l'on se rende compte. Toutefois, sa plume m'a dérangée dans certains passages, elle était trop crue. Mais ça va avec l'atmosphère générale du roman !

Les garçons de l'été est une lecture surprenante, glaçante et déroutante ! Je ne saurais dire si je la recommande tant elle est spéciale. En tout cas, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un roman qui m'a tant surprise !

A dix-sept ans, Tyler a tout pour lui : une petite amie à tomber, une réputation de bad boy que le monde lui envie, une popularité qui fait de lui le pilier incontournable des fêtes les plus démentes… Mais en réalité, Tyler est en mille morceaux. Et rien le fera partager son secret… Jusqu'à ce qu'Eden arrive. Une demi-sœur qui voit le gamin fragile et vulnérable qui se cache en lui… 

Ayant bien aimé la trilogie DIMILY dans son ensemble, je me suis laissée tenter par la sortie de Just don't mention it, qui reprend l'intrigue du premier tome du point de vue de Tyler Bruce. Même si cette lecture ne restera pas gravée dans ma mémoire, je suis contente de l'avoir découverte car elle m'a permis de mieux cerner Tyler.

L'intrigue est donc la même que dans le premier tome, c'est le point de vue qui diffère. Tyler vit dans une jolie maison californienne avec sa mère, ses deux frères et son beau-père. Il a plein d'amis, une petite-amie très populaire et il participe à toutes les fêtes cool du lycée. Mais cette vie est parfaite seulement en apparence : l'enfance de Tyler est loin d'avoir été simple et son cœur est meurtri par des blessures toujours aussi vives. Au fil des années, il s'est construit une carapace pour se protéger. Mais cette dernière est mise à mal avec l'apparition d'Eden, la fille de son beau-père. Une relation improbable va naître entre eux...

"Elle est entrée dans ma vie au moment où j'en avais le plus besoin, même si je ne m'en doutais pas à l'époque. Elle m'a sauvée."

En découvrant l'histoire avec le regard de Tyler, on réalise beaucoup plus rapidement que c'est loin d'être un adolescent égocentrique et violent, qui ne pense qu'à boire et se droguer. Tout de suite, on comprend qu'il y a quelque chose de brisé en lui et que ce comportement lui permet de se protéger : se créer un rôle pour que personne n'accède au vrai Tyler et à sa fragilité. Je me suis donc attachée plus facilement à ce personnage dans ce tome-là que dans le tout premier. C'était aussi chouette de voir Eden à travers les yeux de Tyler.

Dans cet opus, on découvre concrètement les secrets de Tyler et c'est super intéressant de faire ce retour dans le passé, on comprend mieux l'homme qu'il est devenu au fil des tomes et les choix qu'il a faits. Après, il y a tout de même pas mal de répétitions par rapport au tout premier tome de la saga, du point de vue d'Eden. La plume d'Estelle Maskame est toujours aussi agréable. J'ai même l'impression qu'il y a plus de maturité dans son style.

"A cet instant, je me fais une promesse. C'est une promesse à moi-même mais aussi à mes amis, à mes frères, à Eden. Je promets de devenir meilleur."

J'ai donc passé un agréable moment avec Just Don't mention it. Il n'est clairement pas indispensable à lire mais il apporte tout de même de nouvelles connaissances sur Tyler et j'ai trouvé cela sympa, après avoir vu évoluer ce personnage. 

Cette saison est celle de l'éprouvant retour de Caumes à la vie. Il est raconté par son cousin, Niels, depuis la côte atlantique : tout un été à tenter de sortir Caumes de sa torpeur muette et rageuse. Puis c'est Esther qui prend la parole : elle dont Caumes s'est peu à peu éloigné ; elle dont l'amour ne lâche pas ; elle qui, faute de pouvoir tourner la page, s'est persuadée qu'un après était possible dans ses bras. Mais ces jeunes adultes sont aussi les enfants de novembre, les enfants du Bataclan, du Carillon, du Petit Cambodge. La vie n'a pas fini d'être mise à l'épreuve. La vie n'a pas fini d'être réinventée.

Retrouvez mon avis sur le premier tome ICI.

/!\  Attention, risque de spoilers sur le premier tome ! /!\

C'est un an après lu le début des aventures de Caumes et sa bande d'amis que j'ai découvert la suite, l'après attentat de Charlie Hebdo. Sans surprise, l'intrigue m'a à nouveau bouleversée, en faisant remonter des souvenirs de cette tragique année 2015.

Nous retrouvons dans ce deuxième tome un Caumes complètement détruit par l'événement qui survient à la fin du tome précédent. Epaulé par son cousin Niels, ses parents et Esther, Caumes va remonter la pente, petit à petit, sans jamais retrouver réellement un semblant de bonheur. Mais alors que le jeune homme semble retrouver du sens à la vie grâce à un joli projet, tout s'effondre à nouveau, avec les attentats de novembre 2015.

"Aujourd'hui, je n'ai qu'une certitude, élémentaire et terrible : il va donc nous falloir vivre avec ça, encore et toujours."

Si je ne m'étais pas réellement attachée à Caumes dans le premier tome, il m'a beaucoup plus touchée dans cette suite. En même temps, c'est compliqué de rester insensible à sa grande détresse, provoquée par la mort d'un être cher. J'étais vraiment triste de le voir plonger ainsi et s'éloigner des gens qui l'aiment et veulent l'aider, comme Esther. Mais la manière de vivre un deuil est propre à chacun et je ne peux le juger sur ses actes. Son emménagement à Paris apporte un véritable renouveau dans sa vie et c'est chouette de le voir sortir un peu de sa torpeur et de développer un projet. Esther, de son côté, m'a beaucoup touchée également. Ça me faisait de la peine de la voir rejetée par Caumes alors qu'elle fait tout son possible pour l'aider. On la voit grandir au fil des pages. Niels, quant à lui, est un personnage qui apporte de la fraîcheur à l'histoire. Son côté un peu gauche et lourdaud est amusant.

Raconté à trois voix (celles des trois personnages dont je viens de parler), le roman est dynamique. Cette narration multiple apporte un vrai plus à l'histoire : elle permet de ne pas se lasser et de découvrir plus en profondeur des personnages auparavant considérés comme secondaires. Nous sommes confrontés au désarroi de la jeunesse face aux attentats. Je n'ai eu aucun mal à me mettre à leur place car j'avais exactement leur âge au moment des événements. C'est d'ailleurs arrivé la veille de mon anniversaire, le 14 novembre. Autant vous dire que l'anniversaire de mes 18 ans restera sans doute le plus triste de ma vie… Tout ça pour dire que j'ai trouvé les mots d'Arnaud Cathrine complètement justes. Il a su transmettre les sentiments que des jeunes de 18 ans ont pu éprouver.

"Et nous faisons l'amour. Il n'y a pas d'hésitation. Pas de scrupule ou le sentiment qu'en ce jour, il ne faudrait pas. Non, au contraire. C'est notre réponse. C'est la seule réponse pour le moment."

Le seul point négatif, que j'avais déjà relevé dans le précédent tome, est le style d'Arnaud Cathrine à certaines moments. Si j'apprécie la plume de l'auteur en général, j'ai vraiment du mal avec les passages vulgaires et très crus. Je pense que l'on peut écrire d'une façon "jeune" sans forcément rentrer dans le vulgaire. Personnellement, j'étais plus mal à l'aise qu'autre chose…

Ce second tome est donc une réussite pour moi ! Bien que dure et faisant remonter de mauvais souvenirs, l'intrigue est juste et bien menée. J'ai aimé découvrir plus profondément les personnages. Le tome 3 est dans ma PAL et il ne va pas y rester longtemps ! J'ai hâte de savoir comment la trilogie s'achève.

A la mort de son mari, Isabel Delancey se retrouve criblée de dettes sans autre choix que de partir s'installer à la campagne dans une maison de famille délabrée avec ses deux enfants. Elle espère pouvoir compter sur le soutien de ses voisins mais elle ignore que sa présence va réveiller d'anciennes querelles.

L'Angleterre est le premier pays étranger dans lequel j'ai mis les pieds. A l'époque, j'y avais passé deux semaines en colonie de vacances avec ma sœur et des copines, nous avions navigué en Londres, Oxford, Brighton et quelques villages dans la campagne anglaise. Je suis retournée à Londres un week-end il y a trois ans avec mon copain, un peu sur un coup de tête. Nous nous étions promenés dans des endroits que nous connaissiez déjà mais nous avions également découvert Nothing Hill, un quartier que j'ai adoré. C'était donc ma troisième fois à Londres il y a un mois. Ce coup-ci, je suis partie avec ma maman, qui ne connaissait pas du tout la ville. Mais nous y sommes allées pour une raison précise : visiter les studios Harry Potter. Après en avoir entendu que du bien de la part de ma sœur (qui n'est pourtant pas une grande fan du sorcier), nous voulions trop y aller à notre tour. Là encore, nous nous sommes un peu décidées sur un coup de tête. Je vous emmène avec moi revivre ce chouette week-end !

C'est en tombant sur une offre Showroomprivé qui proposait des séjours à Londres combinant l'hôtel, le transfert jusqu'aux studios Harry Potter et l'entrée dans ces derniers que nous nous sommes décidées. C'est la première fois que nous passions par Showrooprivé pour partir et tout s'est super bien passé. Il n'y a pas eu de mauvaise surprise et tout était bien organisé ! Nous avons payé chacune 190€ pour donc 2 nuits dans un hôtel 4* avec petit-déjeuner, le transfert jusqu'aux studios et l'entrée. Avant de commander, j'avais fait le calcul pour voir si l'offre valait vraiment le coup et oui car, pour le même hôtel et les billets pour les studios le même jour, nous aurions dû dépenser 80€ en plus par personne. Pour rejoindre Londres, nous avons pris l'Eurostar et les billets coûtaient 35€, ça faisait donc 70€ par personne aller-retour, ce qui est très raisonnable ! 

Enfin, mais vous devez certainement le savoir, les transports à Londres sont très chers. J'étais vraiment choquée du prix du ticket de métro, je crois que ça augmenté depuis la dernière fois que j'y suis allée en 2017 ! Nous avons essayé de limiter au maximum nos déplacements en métro.

Nous avons logé à l'hôtel DoubleTree by Hilton dans le quartier d'Islington. Nous avions choisi celui-ci pour sa proximité avec la gare : il est à 20 minutes à pieds de King's Cross. L'hôtel était super ! Notre chambre était grande et très propre, nous y avons dormi comme des loirs et pourtant, nous ne dormons pas très bien lorsqu'on n'est pas chez nous ! La chambre était équipée avec une bouilloire et des sachets de thé et café. C'est appréciable en fin de journée, lorsqu'on rentre d'une longue promenade. Le petit-déjeuner buffet était très bon, il y avait beaucoup de choix. Enfin, le personnel était sympathique et arrangeant, toujours prêt à nous aider (notamment le matin lorsque ma mère voulait faire chauffer son café au lait et qu'on ne savait pas à qui demander... haha !).

Jour 1 - Promenade entre Leicester Square et Oxford Circus

Nous avons quitté Paris avec l'Eurostar à 10h07, ce qui nous a fait arriver à Londres aux alentours de 11h30 (il y a une heure en moins à Londres). Nous avons quitté King's Cross et nous avons marché jusqu'à notre hôtel pour poser nos affaires. Puis, nous avons rejoint une rue animée juste derrière l'hôtel et nous avons déjeuné dans un restaurant italien qui s'appelle Mangia Bene (18 Chapel Market). Nous avons toutes les deux choisi une pizza bufala : jambon de Parme, roquette, tomates cerises et évidemment, mozzarella di Bufala ! La pizza était DELICIEUSE. Rien que d'y repenser et de voir la photo, j'en ai l'eau à la bouche... Je suis une très grande fan de pizzas, je ne mangerais que ça si c'était possible. Et je peux veux dire que cette pizza est l'une des meilleures de ma vie ! Le restaurant ne paye pas de mine à l'extérieur mais la nourriture est très bonne et les serveurs sont accueillants. 

C'est le ventre bien rempli que nous avons débuté notre visite de la ville. Nous avons pris le métro à la station Angel (juste à côté de l'hôtel) et nous avons rejoint Leicester Square. Nous nous sommes promenées jusqu'à Picadilly Circus, puis nous avons remonté le quartier dans une rue parallèle jusqu'à Oxford Circus. Entre temps, nous avons fait un saut chez M&M's world et quelques boutiques, où ma mère a acheté quelques souvenirs pour notre famille. Comme ma mère commençait à fatiguer, nous sommes rentrées à l'hôtel nous reposer. Plus tard, nous sommes juste aller dîner au McDonald's, dans la même rue que le restaurant italien du midi.

Au final, rien de bien fou pour cette première journée mais ce sont des endroits où j'aime bien aller et qui sont chouettes à découvrir pour un premier séjour dans la ville.

Jour 2 - Visite des studios Harry Potter

Le jour tant attendu est arrivé : direction les studios Harry Potter ! Nos tickets étaient pour l'entrée à 11h30. Nous avons dû nous rendre au Royal National Hotel pour 10h, où le rendez-vous pour le car nous emmenant aux studios était fixé. Ça nous a fait une petite promenade de 25 minutes. C'était super agréable car tout était calme et il faisait beau. Je n'en revenais pas du beau temps alors que je n'avais pas vu le soleil depuis des semaines à Paris ! Si on m'avait dit qu'il fallait venir à Londres pour avoir du soleil, je ne l'aurais jamais cru...

Le trajet pour rejoindre les studios a duré plus ou moins une heure. C'était sympa de rouler dans Londres en bus, on visite avec un autre point de vue ! Lorsque nous sommes arrivées, nous avons fait la queue pour récupérer nos tickets puis nous avons pénétré dans le paradis des fans de Harry Potter haha ! Lorsqu'on entre, on débouche dans une sorte de grand hall, avec déjà des décorations mais également un restaurant et des coins pour acheter des choses à manger sur le pouce. Les visites se font par tranches horaires donc nous avons attendu jusqu'à 11h30 et notre visite a commencé.

Je ne vais pas rentrer dans le détail de la visite, en disant ce que l'on découvre pièce après pièce, parce que je n'ai pas envie de "spoiler" ceux qui souhaitent découvrir les lieux ! Au tout au long de la visite, nous découvrons des secrets de tournage, les vrais décors, des objets qui ont servi (comme les lunettes de Harry dans le premier film), des informations sur les réalisateurs... Cet endroit est vraiment une mine d'or pour tout ceux qui souhaitent en découvrir plus sur la saga ! Plusieurs endroits emblématiques sont reconstitués, comme la salle des potions de Rogue ou encore la forêt interdite. Tous ces décors sont impressionnants, on a vraiment l'impression d'y être !

Il y a également des coins où l'on peut jouer les vrais sorciers ! On peut par exemple voler sur un balais et avoir des photos souvenirs. J'ai beaucoup aimé ce mélange entre l'informatif et le ludique. Nous sommes plongés au cœur de l'ambiance avec des jeux de sons et de lumières. C'est vraiment une expérience immersive passionnante ! Enfin, la visite regorge de surprises un peu partout, pour lesquelles on ne peut s'empêcher d'émettre un "whaouh !" ou encore un "c'est pas possible !". La visite se termine sur un décor magnifique, nous n'avions pas les mots pour décrire ce qu'on ressentait ! Mais je garde la surprise !

Mais l'aventure n'est pas totalement finie tant que vous n'êtes pas passés par la boutique ! C'est impressionnant la quantité de choses qu'il y a : portes-clés, magnets, livres, déguisements, jeux de société, figurines, peluches, bijoux... Il y a vraiment de tout, de quoi trouver des souvenirs pour toute la famille ! Comme il nous restait du temps avant de reprendre le car pour rentrer à Londres, nous avons déjeuné dans le restaurant dans le hall. Quoi de mieux qu'un bon burger pour se remettre de toutes nos émotions ? Le trajet retour s'est effectué sans encombre et nous avons de nouveau fait notre petite marche pour rentrer à notre hôtel. Toute la soirée, nous avons eu des étoiles dans les yeux ! A peine arrivées à l'hôtel, ma mère s'est empressée d'appeler mon père pour lui raconter ce que nous avions vu. Nous sommes ressortis pour aller dîner. Nous n'avons pas été bien loin : au pub en face de l'hôtel (The Castle, 54 Pentonville Road), à littéralement 30 secondes de marche ! Nous avons pris toutes les deux un fish and chips. Ils étaient immenses ! Nous n'avons pas pu les terminer même s'ils étaient délicieux. Mais nous avons pris des glaces en dessert pour "faire descendre tout ça"... (vous la connaissez vous aussi !) J'ai beaucoup aimé la décoration du lieu ! Puis retour à l'hôtel pour le reste de la soirée.


Jour 3 - Promenade entre Westminster et Leicester Square

Notre dernière journée à Londres est arrivée ! Nous avons quitté notre hôtel aux alentours de 9h et nous avons pris le métro pour rejoindre le quartier de Westminster. Je voulais que ma maman voit les monuments du coin, pour sa première à Londres ! Nous avons donc été voir Westminster Abbey. Devant, des caméras et des petits "stands" étaient installés, je pense qu'un tournage allait sans doute avoir lieu. Nous sommes revenues sur nos pas pour voir Big Ben mais il était en travaux ! On voyait seulement le cadran de l'horloge, le reste était recouvert d'échafaudages. Nous avons fait quelques pas sur Westminster Bridge.

Marie Pavlenko est une autrice dont j'ai beaucoup entendu parler ces derniers mois et j'avais très envie de découvrir l'un de ses romans. Je n'étais que joie lorsque j'ai vu Un si petit oiseau dans les rayons de ma médiathèque ! Je l'ai emprunté, sans même lire la quatrième de couverture. Je me suis donc plongée dans le roman sans savoir de quoi il parlait, chose que j'adore. 

Abigail, appelée Abi durant tout le livre, a vécu une expérience traumatisante : suite à un accident de voiture, la jeune fille est amputée de son bras droit. En sortant de l'hôpital, Abi se renferme complètement sur elle-même et coupe les ponts avec tout ce qui la ramène à son "ancienne vie". Alors qu'elle s'enfonce de plus en plus profondément dans la déprime, Abi va retomber sur quelqu'un qu'elle n'avait pas vu depuis des années et cette rencontre va la transformer.

"Si tu es un monstre, tu es le plus beau monstre du monde".

Abi est un personnage auquel je me suis immédiatement attachée. Sa fragilité m'a profondément touchée, c'est impossible de rester de marbre face à la douleur dans laquelle elle vit depuis son accident. C'est très compliqué de juger ses réactions car tant qu'on n'est pas dans sa situation, on ne peut pas dire comment nous nous comporterions à sa place. J'ai adoré la voir évoluer au fil des pages, apprendre à accepter son handicap et vivre avec. Les personnages qui gravitent autour d'elle, comme ses parents, sa tante ou encore Aurèle, sont également très intéressants. Je trouve qu'ils apportent tous quelque chose à l'histoire et qu'ils sont tous précieux dans la reconstruction d'Abi.

Au-delà des personnages, j'ai également beaucoup aimé le fait que l'autrice ne se concentre pas uniquement sur Abi et ce qu'elle ressent. En effet, on est également confrontés au désarroi de ses parents, qui essayent tant bien que mal d'aider leur fille. On est face aussi à la colère de Millie, sa petite sœur, qui a l'impression de passer "au second plan" et d'être délaissée par leurs parents. Cet accident a affecté toute la famille et je trouve ça vraiment chouette que les conséquences soient montrées à tous les niveaux. De beaux messages sont communiqués et font réfléchir sur le comportement que l'on pourrait avoir dans ce type de situation.

"Un de ces moments de grâce où chaque particule de l'univers donne l'impression de s'être passé le mot et d'être à sa place. Il suffit de regarder, se saouler de beauté".

On se laisse facilement embarquer dans l'histoire tant l'écriture de Marie Pavlenko est agréable. Il y a des touches poétiques par-ci, par-là. Tout est d'une grande simplicité mais cette simplicité fait du bien et traduit les désirs des personnages : essayer de retrouver une vie plus ou moins "normale". Finalement, l'histoire n'est pas d'une grande inventivité, on suit simplement la reconstruction d'Abi. Mais j'ai adoré suivre sa vie. Par ailleurs, l'autrice transmet à merveilles les émotions. Certains passages m'ont beaucoup émue tandis que d'autres m'ont bien amusée ! 

Un si petit oiseau est un coup de cœur pour moi ! J'ai été embarquée par les personnages, l'histoire, le cadre de l'intrigue… Tout m'a plu ! Je suis très heureuse d'avoir tant apprécié ce roman et je suis contente qu'il ait plu à tant d'autres personnes. Je découvrirai avec plaisir d'autres œuvres de Marie Pavlenko.

Je vous retrouve aujourd'hui pour une chronique de film, ça fait longtemps que je n'en ai pas faite alors que je suis allée régulièrement au cinéma depuis le début de l'année ! J'ai décidé de vous parler du film 1917, réalisé par Sam Mendes et sorti le 15 janvier dernier. Je suis allée le voir au cinéma avec mon copain, qui souhaitait absolument le visionner. Je suis très contente de l'avoir suivi car j'ai adoré le film, il m'a profondément émue.

1917, c'est l'histoire de deux soldats britanniques, Schofield et Blake, qui doivent rejoindre un autre bataillon anglais pour les prévenir d'une embuscade allemande. Nous suivons donc le périple de ces deux hommes, prêts à se sacrifier pour sauver les leurs. La grande caractéristique de ce film est la façon dont il est filmé : c'est un unique plan séquence. Cette façon de filmer m'a grandement impressionnée. En effet, je crois que c'est la première fois que je regardais un film raconté "en temps réel". J'ai adoré cette technique cinématographique car elle plonge les spectateurs au cœur de l'action : c'est une véritable expérience immersive. Nous sommes avec les soldats au milieu des villages du Nord de la France en ruines, on les suit au plus près de l'action.

Par cette formidable technique cinématographique, nous sommes au cœur de l'intrigue et il est difficile de ne pas s'impliquer émotionnellement dans ce que l'on voit à l'écran. Je me suis attachée très rapidement à ce duo de soldats, merveilleusement joués par George MacKay (Schofield) et Dean-Charles Chapman (Blake). Le lien qui les unit grandit de minute en minute, c'est émouvant de les voir révéler un peu de leur vie à l'arrière.

Les décors ont aussi un rôle très important : les représentations des tranchées et des no man's land sont saisissantes. Il ne manquait plus que les odeurs pour avoir la totale impression d'y être ! Certaines scènes sont vraiment difficiles à voir, tant l'horreur de la guerre est montrée, sans détour. Par ailleurs, certaines scènes de combat nous font comprendre pourquoi certains soldats sont rentrés complètement fous du front. Il n'y a pas de mots pour dire à quel point c'est terrible de voir son frère d'armes se faire tuer, là, à 30 centimètres de toi. C'est un très beau film, qui montre l'engagement corps et âme des soldats pour leur patrie.

1917 a été une véritable révélation pour moi. C'est, je crois, le seul film sur la Première Guerre mondiale que j'ai regardé de toute ma vie. Et maintenant, je trouve ça vraiment dommage ! Si vous en avez à me conseiller, je suis preneuse. En tout cas, si vous n'avez pas vu ce film, je vous le recommande grandement. Il est fabuleux tant au niveau de son style, que de la prestation des personnages et du réalisme des décors. C'est un film puissant, émouvant et magistral, qui ne laisse repartir personne indemne !

Cela faisait un moment que je souhaitais découvrir la plume de Sarah Crossan, j'étais donc contente de tomber sur Moon brothers à la médiathèque. L'histoire m'a un petit peu fait peur au début : on sait en lisant le résumé qu'Ed, le grand frère de Joe, est condamné à la peine de mort. J'ai donc débuté le roman en me disant que ça allait être une lecture à la fois émouvante et éprouvante. Et effectivement, ça l'a été, mais pas autant que ce que je pensais. Je vous explique pourquoi !

Joe apprend que son frère, qui a quitté le nid familial dix ans plus tôt, est condamné à mort : il aurait tué un policier. Joe décide alors de rendre visite à son frère, dans le Texas, et de faire tout ce qui est en son pouvoir pour essayer de sauver Ed. Face à cette mission difficile, Joe peut compter sur sa sœur Angela et sur une drôle de jeune fille, Nell, qu'il rencontre lorsqu'il arrive au Texas.

"Le temps, 
Mec, 
Ca se compte pas en minutes,
Je lui dis,
Mais en moments vraiment vécus."

Joe est donc le narrateur de Moon Brothers. On suit son été dans le Texas, à tenter de profiter au maximum de son frère. J'ai apprécié voir leur relation se reconstruire au fil des jours. En effet, ils n'avaient plus de contact depuis le départ d'Ed il y a des années de ça. Cette complicité qui s'installe est jolie et émouvante à lire. Cependant, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages. Je n'ai pas réussi à me mettre à leur place… Le comportement de Joe m'a parfois surprise, je me demandais ce qu'il lui passait par la tête. Ed est un personnage sympathique également mais, idem, je n'ai pas accroché plus que ça avec lui. Je crois que c'est Angela, leur sœur, que j'ai préférée !

Par ailleurs, la forme du roman est originale : c'est un roman sous forme de vers, avec des retours à la ligne, des mots au milieu de la ligne, des répétitions… Je n'ai pas particulièrement aimé cette construction, c'est peut-être d'ailleurs pour ça que j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages. Je ne sais pas comment dire mais j'avais l'impression que ça demandait trop d'efforts et que ça m'empêchait de me plonger pleinement dans l'histoire. Mais je salue tout de même l'inventivité de l'autrice ! Au-delà de cette forme particulière, la plume de Sarah Crossan est agréable. Certains passages sont vraiment poétiques.

Les livres lus en mars

Comme je le disais en introduction, j'ai lu 8 romans en mars. Je suis très contente car j'ai apprécié tous les romans lus !

1. J'ai débuté le mois avec Moon Brothers de Sarah Crossan. Ce fut une lecture rapide et agréable, même si j'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages. Néanmoins, c'est un livre qui transmet de beaux messages, notamment sur la famille.

2. J'ai ensuite lu mon premier roman de Marie Pavlenko : Un si petit oiseau. J'ai littéralement adoré ce roman ! Les personnages sont terriblement attachants et la plume de Marie Pavlenko est très agréable.

3. Puis, j'ai terminé la trilogie Avant toi de Jojo Moyes puisque j'ai lu Après tout. Là encore, j'ai passé un formidable moment de lecture. Ce troisième tome est au niveau des deux précédents. L'histoire m'a emportée et Louisa m'a conquise.

4. Mon mois s'est poursuivi avec Quand nos souvenirs viendront danser de Virginie Grimaldi. N'ayant pas été convaincue par ma dernière lecture de Virginie Grimaldi, j'étais d'autant plus contente de tomber sous la charme de l'histoire des octogénaires de l'impasse des Colibris, dès les premières pages. C'est une lecture toute douce, remplie de messages positifs.

5. Quelque chose du bonheur d'Eva Woods fut ma cinquième lecture du mois. Le duo de personnages Annie-Polly est exceptionnel. Même si ce qui arrive à Polly n'est pas joyeux, l'histoire est très belle et fait réfléchir.

6. J'ai ensuite découvert la fameuse saga Agatha Raisin de M.C Beaton. Bien que le réalisme de l'enquête menée par l'héroïne laisse à désirer, le roman est sympathique et Agatha est un personnage amusant. Je découvrirai ses prochaines aventures avec plaisir !

7. Ma lecture suivante fut le second tome de A la place du cœur d'Arnaud Cathrine. J'avais lu le premier tome il y a plus d'un an et je l'avais beaucoup aimé. Cette suite m'a également plu !

8. Enfin, ma dernière lecture du mois fut La dame aux camélias d'Alexandre Dumas. Ce n'était pas du tout prévu mais avec tous les livres mis à disposition gratuitement en cette période de confinement, je me suis dit que j'allais en profiter pour découvrir quelques classiques. Je ne regrette pas du tout cette idée car j'ai beaucoup aimé ce roman, dans lequel je n'ai eu aucun mal à plonger.

Les livres qui ont rejoint ma PAL

Et sinon…

Mars est un mois qui a plutôt bien commencé pour moi avec un week-end en amoureux puis un week-end à Londres avec ma maman ! Nous sommes partis trois jours là-bas, spécialement pour découvrir les studio Harry Potter. Ces derniers sont absolument exceptionnels, j'y reviendrai un article dédié. Puis, comme vous le savez, la situation en France par rapport au coronavirus s'est fortement dégradée mi-mars… Mon quotidien, comme celui de tout le monde, s'est donc retrouvé chamboulé. Je suis confinée chez mes parents et je fais du télétravail depuis deux semaines. Si je le vivais "assez bien" au début, la situation n'est plus aussi évidente. Il y a l'air d'avoir beaucoup de cas dans le coin où je vis car l'hôpital de ma ville a du faire transporter des malades dans d'autres hôpitaux, donc ça n'aide pas à rester tranquille… Mais bon, j'essaye d'y penser le moins possible. J'ai mis un peu de distance avec les informations et les réseaux sociaux car en entendre parler de tous les côtés m'angoissait. En tout cas, j'espère de tout cœur que vous allez bien, que vos proches vont bien. Prenez bien soin de vous <3