L'auteur de Beignets de tomates vertes nous conte, dans ce roman choral, l'histoire d'un petit village du Missouri, Elmwood Springs, depuis sa fondation en 1889 jusqu'à nos jours. Les années passent, les bonheurs et les drames se succèdent, la société et le monde se transforme, mais les humains, avec leurs plaisirs, leurs peurs, leurs croyances, leurs amours, ne changent guère. Et c'est la même chose au cimetière puisque, loin de jouir d'un repos éternel, les défunts y continuent leur existence, sous une forme particulière. Au fil des décès, ils voient ainsi arriver avec plaisir leurs proches et leurs descendants, qui leur donnent des nouvelles fraîches du village. Tout irait ainsi pour le mieux dans ce monde, et dans l'autre, si d'inexplicables disparitions ne venaient bouleverser la vie, et la mort, de cette paisible petite communauté.

Ambrose Young est beau comme un dieu. Le genre de physique que l'on retrouve en couverture des romances. Et Fern Taylor en connaît un rayon, elle en lit depuis ses 13 ans. Mais peut-être parce qu'il est si beau, Ambrose demeure inaccessible pour une fille comme elle. Jusqu'à ce qu'il cesse de l'être... Nos faces cachées est l'histoire de cinq amis qui partent à la guerre. L'histoire d'amour d'une jeune fille pour un garçon brisé, d'un guerrier pour une fille ordinaire. L'histoire d'une amitié profonde, d'un héroïsme du quotidien bouleversant. Un conte moderne qui vous rappellera qu'il existe un peu de Belle et un peu de Bête en chacun de nous...

Nos faces cachées est un roman dont j'ai beaucoup entendu parler à sa sortie et même après. J'étais donc curieuse de découvrir cette histoire d'amour appréciée par beaucoup de lecteurs. Au final, c'est une belle réussite, je me suis attachée à Ambre et Young, deux personnages différents de ce que l'on rencontre habituellement.

Fern est amoureuse d'Ambrose depuis de nombreuses années mais elle n'ose pas le lui avouer. Seul Bailey, son cousin qui est également son meilleur ami, est au courant des sentiments de Fern. Après tout, comment le meilleur lutteur du lycée, beau comme un dieu, peut s'intéresser à une banale fille, constamment plongée dans les bouquins ? Mais dans la vie, rien n'est écrit et le destin de nos trois personnages se retrouve bouleversé par un drame, celui du 11 septembre 2001. Toutes les cartes sont désormais redistribuées...

"Les livres te permettent d'être qui tu veux, de ne plus être toi-même pendant un moment."

En commençant le roman, j'ai eu peur de tomber sur une histoire classique de lycéens. La fille invisible du garçon populaire, le meilleur ami extravagant, l'impossible relation amoureuse... Heureusement, on réalise très vite que ce n'est pas une banale intrigue qui va se jouer dans Nos faces cachées ! Et les personnages y sont pour quelque chose.

En effet, je les ai trouvés très bien construits. Je me suis rapidement attachée à Fern. Malgré sa timidité et son manque de confiance en elle, c'est une fille qui a tout de même un sacré caractère. De son côté, Ambrose est plutôt mystérieux et torturé, sans être le cliché du bad boy que l'on peut retrouver dans d'autres romans young-adult. On comprend vite que se sont deux personnages qui se complètent. Leur relation m'a beaucoup touchée car elle nous interroge sur la complexité du sentiment amoureux. La beauté du corps, la beauté de l'âme... Quelle place ont-elles dans l'amour que nous portons à notre amoureux ou amoureuse ? Enfin, Bailey est un garçon que j'ai trouvé épatant. Il est atteint d'une malade qui ne se guérit pas et qui lui fait perdre peu à peu sa mobilité. Et jamais, au grand jamais, il ne se laisse abattre. Sa force de vaincre est sans limite, c'est impressionnant ! Sous ses apparences de clown, Bailey est un personnage au grand cœur. J'ai vraiment aimé ces trois personnages, différents les uns des autres mais si inspirants.

L'intrigue est passionnante, on rentre facilement dans le quotidien des personnages. La plume d'Amy Harmon est un délice : elle transmet à merveilles les émotions et certains passages sont poétiques. Elle aborde des sujets lourds et difficiles avec beaucoup de simplicité et de justesse. C'est vraiment une histoire hors du commun. En plongeant dans le livre, je n'imaginais pas une seule seconde ce qui allait se passer. Cependant, j'ai trouvé certains passages un peu trop lents, j'avais l'impression que l'histoire stagnait. De plus, certains allers-retours entre le passé et le présent sont un peu compliqués à saisir parfois.

"Tout le monde est le personnage principal de quelqu'un."

C'est le premier roman que je lis de cette autrice et ce ne sera pas le dernier ! J'ai passé un excellent moment en compagne de Fern, Ambrose et Bailey. Leurs histoires m'ont émue et transmettent de beaux messages, qui font réfléchir et poussent à se remettre en question. L'écriture est fluide et plaisante, malgré certains passages, en trop selon moi. Une belle découverte !

Alex, 17 ans, est un "hors-la-vie". Après avoir essayé d'éteindre son cœur, il se retrouve dans une clinique pour y être "réhabilité à la vie". Il y rencontre Alice, aussi belle que cynique ; Victor, aussi obèse que candide ; la vieille Colette, aussi espiègle qu'élégante ; et Jacopo, aussi riche que grincheux. A eux cinq, ils décident de s'évader de la clinique, direction le manoir de Jacopo. Le but du voyage ? Se jeter d'une falaise, tous ensemble ça leur fera un projet commun ! Mais la route va leur réserver plusieurs surprises. Assez pour qu'Alex se demande si, finalement, la vie n'en vaut pas la douleur...

Une autre lettre de Loïc. Elles sont rares. Il va bien. Il n'a pas pardonné. Il ne rentrera pas. Il l'aime. Rien d'autre. Rien sur son départ précipité. Deux ans déjà qu'il est parti. Peu après que Claire a obtenu son bac. A son retour des vacances, il n'était plus là. Son frère avait disparu, sans raison. Claire croit du bout des lèvres à une dispute entre Loïc et son père. Demain, elle se rendra à Portbail. C'est de là-bas que la lettre a été postée. Claire dispose d'une semaine pour retrouver Loïc. Lui parler. Comprendre.

Nous suivons Claire, 22 ans, caissière dans un Shopi dans le 9ème arrondissement de Paris. Sa vie est comme mise sur pause depuis la disparition de son frère Loïc, deux ans plus tôt. La jeune femme n'est plus que l'ombre d'elle-même et semble se ficher de tout, sauf des cartes postales qu'elle reçoit de temps à autre de Loïc. Mais ces cartes disent toujours la même chose : il va bien et ne compte pas regagner le domicile familial. Lassée, Claire décide de se rendre à Portbail, l'endroit d'où vient la dernière carte reçue, pour retrouver son frère.

"De toute manière, il a très peu de souvenirs de son enfance. Ce qui reste gravé, c'est la tendresse."

Malheureusement, Claire n'est pas un personnage auquel je me suis attachée et c'est vraiment dommage. Je l'ai trouvée beaucoup trop effacée et naïve. Même lorsqu'elle prend la décision d'aller à Portbail, on se demande si elle en a vraiment envie tellement elle reste sans émotions. Je ne peux rien dire sur les autres personnages car on les voit peu et ils ne sont pas approfondis. En fait, je pense que Claire est un personnage qui aurait pu me plaire mais aucune émotion n'est transmise par Olivier Adam, ce qui nous la rend éloignée et insaisissable.

Donc, par rapport à la plume de l'auteur, je n'ai pas du tout accroché. Son style court et concis m'a intéressée au début mais je m'en suis vite lassée : il ne permettait pas d'approfondir les personnages, événements ou émotions selon moi. De plus, l'écriture est très crue et même vulgaire et c'est quelque chose que je n'apprécie pas dans les romans que je lis. Je me doute bien que ce style spécial reflète l'état d'esprit de Claire mais je n'ai pas aimé.

L'intrigue est prometteuse, c'est tout à fait le genre d'histoire qui peut tenir en haleine. Malheureusement, ce n'est pas le cas ici. Je trouve que tout est trop bâclé. En refermant le livre, on n'a pas de réponses aux questions que l'on se posait et on a l'impression de ne pas avoir avancé par rapport au début. C'est vraiment dommage car c'est une histoire de famille passionnante qui construit le livre mais ce n'est pas bien exploité.

"Claire le bouleverse par la seule grâce de son sourire si mince."

Comme je vous le disais plus haut, je comprends pourquoi je n'avais pas de souvenir de la première fois que je l'ai lu, je n'avais certainement pas aimé. Je ne retiens pas grand chose de positif dans ce roman, si ce n'est le décor à Portbail, qui nous fait voyager le temps de quelques pages. Ce qui est étonnant, c'est que le film adapté est chouette, les personnages sont construits et émouvants. Ça me fait très bizarre d'écrire tout ça pour un roman d'Olivier Adam car j'avais littéralement adoré La tête sous l'eau et que j'attends son prochain roman à la fin du mois avec impatience. Comme quoi, on ne peut pas aimer tous les livres d'un auteur.

Sur un coup de tête, Agatha Raisin décide de quitter Londres pour goûter aux délices d'une retraite anticipée dans un paisible village des Costwolds, où elle ne tarde pas à s'ennuyer ferme.

Afficher ses talents de cordon-bleu au concours de cuisine de la paroisse devrait forcément la rendre populaire. Mais à la première bouchée de sa superbe quiche, l'arbitre de la compétition s'effondre et Agatha doit révéler l'amère vérité : elle a acheté la quiche fatale chez un traiteur.

Pour se disculper, une seule solution : mettre la main à la pâte et démasquer elle-même l'assassin.

Ce n'est que très récemment que j'ai entendu parler d'Agatha Raisin, bien que cette saga date des années 1990. Le premier tome m'avait tapé dans l'œil dans l'espace culturel d'un magasin et je l'ai revu peu de temps plus tard, sur Instagram. J'ai regardé s'il était disponible en version numérique dans ma bibliothèque. Je n'ai pas hésité à l'emprunter lorsque j'ai vu que c'était le cas. J'ai passé un très bon moment avec ce premier tome, Agatha Raisin est vraiment un drôle de personnage !

"Une femme est aussi jeune que l'homme qu'elle aime."

Agatha Raisin décide de quitter l'entreprise de relations publiques dans laquelle elle travaille et d'aller vivre une retraite paisible à Carsely, un petit village des Costwolds. Mais Agatha est très différente des villageois et son intégration n'est pas une réussite. Elle décide alors de participer au concours annuel de la meilleure quiche. Mais un drame se produit suite à ce concours puisque le président, celui qui goûte toutes les quiches, meurt dans la nuit qui suit ! Son décès serait dû une quiche empoisonnée, qui se trouve être celle d'Agatha ! Refusant de se laisser accuser, elle mène l'enquête pour trouver qui a empoisonné M. Cumming-Browns...

Agatha est une femme haute en couleur ! Elle a un sacré caractère, c'est très amusant de la voir débarquer dans un si petit village, aux codes et habitudes très différents de ceux de Londres. Elle n'est pas particulièrement sympathique, il faut dire que son extravagance peut effrayer les autres personnages. Mais on s'attache tout de même car malgré la prestance qu'elle a, on découvre une cinquantenaire pas toujours extrêmement bien dans sa peau. Néanmoins, Agatha et d'autres personnages comme Roy, sont assez clichés par moment. Ils ont des réactions qu'on devine aisément et qui peuvent faire lever les yeux au plafond.

"Elle prit son petit-déjeuner et essaya de se plonger dans la lecture d'un Agatha Christie, mais elle n'arrivait pas à se concentrer. Quel était l'intérêt d'une énigme policière, quand il y en avait une bien réelle dans son village ?"

Au niveau de l'intrigue, on est loin du thriller captivant ! L'histoire n'est pas très poussée et les événements sont un peu "gros". Mais je me suis laissée prendre au jeu. L'intrigue est légère et amusante et ça m'a très bien convenu. La plume de l'autrice est drôle et piquante par moment. Le livre se lit facilement. Le décor est agréable : je m'imaginais de jolis paysages de la campagne anglaise.

La quiche fatale n'est donc pas le roman du siècle mais c'est une lecture agréable, qui fait du bien au moral grâce à son héroïne hors du commun et son intrigue amusante. J'ai vraiment passé un bon moment et je suis curieuse de découvrir le deuxième tome !

Après avoir été mi-figue mi-raisin avec On la trouvait plutôt jolie il y a quelques semaines, j'ai décidé de retenter l'aventure Michel Bussi avec un nouveau thriller. C'est un peu par hasard que j'ai choisi celui-ci tant plusieurs de ses romans sont connus ! Au final, je suis très heureuse d'avoir prolongé ma découverte de cet auteur car j'ai passé un super moment avec Le temps est assassin.

En août 1989, Clotilde passe le mois en Corse, en compagnie de son frère Nicolas et de ses parents, pour rendre visite à sa famille paternelle. Mais cet été est le dernier pour eux, sauf pour Clotilde. Un terrible accident de voiture emporte ses parents et Nicolas. 27 ans plus tard, Clotilde revient pour la première fois sur les lieux du drame, accompagnés de son mari Frank et de leur fille Valentine. Mais à peine arrivée au camping de son enfance, Clotilde reçoit une mystérieuse lettre dont elle reconnaît l'écriture, celle de Palma, sa mère. Comment est-ce possible ? Elle l'a vu morte de ses propres yeux après l'accident. Clotilde se lance dans la quête de la vérité pour comprendre ce qui s'est réellement passé 27 ans plus tôt.

"Une vie, pensa-t-elle, se résumait à cela : profiter de la beauté du monde. Son harmonie. Sa poésie. La contempler avant que tout ne disparaisse."

Le roman se construit sur un aller-retour incessant entre le passé et le présent, entre l'été 1989 et l'été 2016. J'ai beaucoup aimé ce point car j'avais l'impression qu'on avait deux intrigues, bien que celle de 1989 nous aide à résoudre l'énigme qui se pose à la Clotilde de 2016. Cette construction de l'intrigue est dynamique et nous permet d'apprendre à connaître Clotilde dès ses 15 ans puisque pour les passages du passé, nous lisons le journal intime qu'elle tenait à l'époque. On peut dire que c'était une ado avec un sacré caractère ! J'ai adoré sa façon de raconter les intrigues du camping, entre sincérité et sarcasme. 27 ans plus tard, Clotilde a changé mais on retrouve sa détermination et son intrépidité. C'est un personnage très construit. Après, j'ai eu du mal à la comprendre parfois et je l'ai trouvée souvent injuste avec sa fille et son mari.

Je ne vais pas rentrer dans le détail pour tous les autres personnages car on en a vraiment une ribambelle ! J'ai trouvé que les personnages corses étaient assez dans le cliché, avec, par exemple, le grand-père respecté par toute la région, le patriarche du clan Idrissi, qui fait respecter ses lois à sa façon... Michel Bussi n'est pas tendre avec certains personnages, comme le gendarme Garcia. J'ai réellement éprouvé de la pitié pour lui, tant les descriptions à son égard sont durs alors que c'est un homme sympa !

Comme je le disais plus haut, la construction sur deux époques m'a beaucoup plu. Ça créé encore plus de suspense et d'envie de découvrir la suite. Lorsqu'un chapitre se termine sur une grande découverte, on sait qu'on doit attendre un chapitre avant d'y revenir et poursuivre la découverte. C'est un peu frustrant parfois mais ça rend la lecture très prenante. Il y a de nombreux rebondissements, de fausses pistes, l'auteur nous mène par le bout du nez. Je ne me suis clairement pas ennuyée avec ce roman ! Néanmoins, la fin m'a un peu laissée dubitative. La résolution de l'intrigue ne m'a pas entièrement convaincue, je l'ai trouvée un peu tirée par les cheveux... 

"Même les pires souvenirs finissent par s'oublier, si on en empile d'autres par-dessus, beaucoup d'autres. Même ceux qui vous ont cisaillé le cœur, ceux qui vous ont rayé le cerveau, même les plus intimes. Surtout les plus intimes."

Enfin, j'ai adoré le cadre de l'intrigue. Je ne suis jamais allée en Corse, j'en rêve depuis longtemps et Michel Bussi m'a encore plus donné envie de découvrir l'île de beauté. Il y a de jolies descriptions, qui permettent de visualiser avec précision les événements.

Le temps est assassin est un roman qui m'a rapidement captivée. J'ai apprécié la diversité des personnages et la construction de l'intrigue, entre deux époques. Avoir la vision de Clotilde lorsqu'elle avait 15 ans est précieux pour comprendre ce qui se joue en 2016. Quelques points m'ont un peu moins convaincue mais c'est tout de même une réussite. Je vais continuer ma découverte de Michel Bussi avec plaisir !

Bonjour à tous !

Aujourd'hui, le 8 mai, j'aurais dû m'envoler pour 4 jours à Prague. Évidemment, le voyage est reporté vu la situation actuelle. J'en suis un peu triste, mais je suis surtout d'humeur voyageuse. Je pense beaucoup aux futures escapades qui m'attendent mais aussi, aux cinq mois que j'ai passés à Séville, il y a peu. J'ai donc décidé de vous y emmener aujourd'hui, en vous parlant de cinq lieux qu'il ne faut surtout pas rater lorsque vous allez à Séville. Ce sont des lieux, magiques, magnifiques, riches de l'histoire andalouse et éblouissants. Mais de façon générale, Séville est une ville époustouflante, il y a des trésors à chaque coin de rue. C'est la plus belle des villes espagnoles selon moi.

Les endroits que j'ai sélectionnés sont évidemment assez célèbres et fréquentés. Mais s'ils le sont, c'est bien pour une raison. Enfin, dans cet article, je ne parle que d'endroits précis et non de quartiers, ce sera pour un prochain article ! J'espère que cette virée andalouse vous plaira.

Le Real Alcázar est LE monument emblématique de la ville. Il est constitué d'un ensemble de palais et de patios, ainsi que de grands jardins. Il a été la résidence de pleins de rois, dont Charles Quint et Isabelle la Catholique. Auparavant, il appartenait à la famille royale mais ce n'est plus le cas depuis 1931. Véritable chef-d'œuvre de l'art mudéjare, l'Alcázar est un trésor pour les amoureux de l'histoire espagnole ou pour tous ceux qui souhaitent découvrir un emblème de l'art andalou.

Splendide. Je n'ai pas d'autres mots pour décrire cet endroit, si hors du commun. J'ai attendu que ma sœur vienne me rendre visite à Séville pour aller visiter l'Alcázar car je voulais le découvrir aux côtés d'un proche. Nous y sommes allées une après-midi, mi-octobre et c'était parfait. Il faisait un temps de dingue, encore plus de 30°C, un ciel d'un bleu éclatant, idéal pour se rafraîchir dans les palais et bronzer dans les jardins. C'est une visite qui dure bien une demi-journée, lorsque l'on prend son temps.

L'Alcázar attire énormément de monde, c'est bien logique. Je vous recommande fortement de réserver vos tickets sur Internet, si vous souhaitez le visiter le week-end ou encore pendant une période de vacances. Il y a du monde été comme hiver, la queue pour acheter les tickets est souvent très longue ! Nous avions réservé pour y aller à 14h et nous n'avons pas du tout attendu puisqu'il y a une file pour ceux qui ont déjà les tickets. Nous avons payé 4€ chacune, en réservant sur Internet avec le tarif étudiant, ce qui est vraiment raisonnable. L'entrée à tarif normal est de 13,5€. Avec votre ticket, vous pouvez également visiter l'Antiquarium et le Centre de céramique de Triana.

La place d'Espagne a été construite pour l'Exposition hispano-américaine de 1929. Elle forme un demi-cercle de 200 m de diamètre, dans lequel on trouve des bassins, des pavillons et des bancs d'azulejos qui représentent les différentes provinces espagnoles. La parc Maria Luisa a lui aussi été aménagé en 1929. C'est un régal de s'y promener, à l'ombre des orangers, palmiers et magnolias.

La place d'Espagne est sans aucun doute mon endroit préféré de Séville. J'y suis allée de nombreuses fois et, à chaque fois, j'étais subjuguée par la beauté du lieu. C'est le premier endroit où j'ai emmené mon copain, puis ma sœur, lorsqu'ils sont venus me rendre visite. J'y ai de très beaux souvenirs, que ce soit les spectacles de flamenco donnés sous le pavillon principal ou encore les visites nocturnes, pour voir la place illuminée. C'est un endroit dont il est impossible de se lasser et c'est certainement le lieu qui me manque le plus. J'y ai trouvé du réconfort lorsque certains jours, loin de mes proches, étaient compliqués.

Le parc est un très bel endroit aussi. J'adorais y venir, me poser dans l'herbe, à l'ombre et bouquiner. Un havre de paix au cœur de la ville, juste à côté de l'agitation de la place d'Espagne !

C'est un endroit qui attire beaucoup de monde donc n'hésitez pas à venir tôt le matin pour être tranquilles ! Néanmoins, la place est grande donc on ne se marche jamais dessus non plus. Souvent, le vendredi et le samedi après-midi, il y a une association de flamenco qui joue des spectacles gratuitement, c'est trop chouette.