Résumé

La jeune Phoenix, 23 ans, a le goût de la provocation, des rêves bien enfouis, et une faille terrible : il y a trois ans, son père, un scientifique, s’est tué dans un accident de voiture en allant rejoindre une autre femme que sa mère.

Depuis, Phoenix le déteste. À cause de lui, elle a abandonné études et passions et enchaîne les petits boulots. Mais un jour, dans un carton qui dort à la cave, elle découvre la preuve que son père se sentait en danger. Ainsi qu’un appel à l’aide énigmatique, écrit dans une langue étrangère.

Et si elle s’était trompée ? Et si… la mort de son père n’avait pas été un accident ?

Aidée de son jeune frère, un surdoué à l’humour bien ancré, Phoenix se lance à la recherche de la vérité. Mais que pourront-ils, tout seuls, face à un mensonge qui empoisonne le monde ?

Mon avis

Après avoir lu les trois autres romans de Julien Sandrel et avoir notamment eu un coup de cœur il y a quelques semaines pour Vers le soleil, je me suis plongée avec plaisir dans Les Étincelles à l’occasion du lecture commune avec plusieurs copines sur Bookstagram. Une fois encore, l’histoire m’a happée même si je passe avoir un peu moins apprécié ce roman comparé aux autres.

 

Ça fait trois ans que le père de Phoenix, 23 ans, est mort d’un accident de voiture en Colombie en allant rejoindre sa maîtresse. Le temps a passé mais la colère de la jeune femme est toujours aussi vive. En tombant sur un message codé dans les vieilles affaires de son père, Phoenix découvre qu’il cachait un lourd secret, possiblement à l’origine de sa mort. Elle se lance alors, avec son frère César, dans une enquête pour découvrir ce qui est vraiment arrivé à son père.

 

Phoenix est une femme épatante, son courage et sa détermination m’ont impressionnée à plusieurs reprises. C’est une femme forte et inspirante, le genre d’héroïne que j’adore. Pour mener à bien son enquête, elle est aidée par César et par Victor, deux hommes que j’ai également appréciés. Le trio se retrouve au cœur d’une histoire très dangereuse et, malheureusement, d’actualité.

 

« C'est trop douloureux de penser à lui désormais. Alors j'évite, le plus possible. Je prétends avoir oublié. Je dissimule. J'enfouis celle que j'étais, celle que je désirais être, sous des couches d'autres versions possibles de moi-même.

Au fond, depuis que le piano et mon père m'ont abandonnée, je ne sais plus qui je suis vraiment. »

 

En effet, sans vouloir en dire trop sur l’intrigue car j’ai aimé découvrir le cœur du sujet au fil de ma lecture, c’est un roman qui aborde l’écologie et qui fait beaucoup réfléchir sur notre société. Toutefois, en commençant Les Étincelles, je ne m’attendais pas du tout à ce type d’histoire et j’ai parfois été un peu décontenancée. Par ailleurs, la fin m’a laissée un petit goût d’inachevé. Je trouve qu’il manque quelques éléments pour réellement boucler le roman.

 

Les Étincelles est donc différent des autres romans de Julien Sandrel, même si la plume est toujours aussi agréable à lire. Malgré une intrigue « surprise » quelque peu perturbante pour moi, j’ai passé un très chouette moment de lecture, notamment grâce aux personnages que j’ai adorés !