Bonjour tristesse était dans ma PAL depuis de nombreuses années. Rien ne me poussait à l'en sortir jusqu'à ce début de mois de mars, où je suis revenue vivre chez mes parents pour mon stage. J'ai fait un grand tri dans ma bibliothèque avec la ferme intention de découvrir tous ces livres qui m'attendent depuis longtemps. J'ai jeté mon dévolu sur celui-ci, qui a fait scandale lors de sa parution post seconde guerre mondiale. Malheureusement, je n'ai pas vraiment accroché avec ce roman.

"Quand on est ivre, on dit la vérité et personne ne vous croit."

C'est l'été 1954 et Cécile part en vacances sur la Côte d'Azur, avec son père. Ensemble, ils forment un drôle de duo : ils sont complices et ont la même vision de la vie, à savoir, profiter de cette dernière. Conquêtes, fêtes, alcool... les vacances commencent bien mais elles vont prendre un nouveau tour avec l'arrivée d'Anne. Cette femme obsède le père et la fille, au point que Cécile va monter un plan pour l'éloigner... 

Je n'ai apprécié aucun des personnages. Ni Cécile, ni Anne, ni Raymond, ni Elsa... Je les ai trouvés tellement éloignés de ma vie, de mon quotidien. Tous sont pourris gâtés et très égocentriques. Seules les apparences comptent. Anne est le personnage que j'ai le moins aimé. Tout ce qu'elle dit et fait n'est que méchanceté pure. 

Au niveau de l'histoire, j'ai bien aimé l'atmosphère des vacances, ça m'a donné envie de partir au soleil ! Le cadre de l'intrigue est agréable et reposant. L'histoire en elle-même est intéressante et je comprends bien pourquoi elle a fait scandale à l'époque de sa parution. Comment une femme de 18 ans peut-elle publier un roman aussi sulfureux ? Aujourd'hui, le roman nous paraît bien moins choquant. Il est donc important de remettre Bonjour tristesse dans son contexte de publication pour comprendre la réception qui en a été faite.

"Vous pensez peu au futur, n'est-ce pas ? C'est le privilège de la jeunesse."

Si le fond de l'histoire me plaisait, je me suis ennuyée. Il ne se passe pas grand chose. On est sans cesse plongés dans les pensées de Cécile, qui sont toujours les mêmes : "j'adore Anne, je déteste Anne". C'est franchement lassant.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas vraiment apprécié ce roman. J'ai eu du mal à le finir, malgré son petit nombre de pages. Je trouve l'histoire sans grand intérêt. Mais je suis heureuse d'avoir lu un Sagan ! A voir si je retente l'expérience avec un autre de ses romans...