Résumé

Mathilde, Violette et Louise sont sœurs. Depuis l’enfance, elles vivent leurs plus belles heures à La Garrigue, une bâtisse que leurs parents ont achetée autrefois à Saint-Rémy-de-Provence. Tout les oppose et pourtant rien ne peut séparer Mathilde, éblouissante et dominatrice, Violette, qui a grandi dans l’ombre de son aînée, et Louise, la benjamine, née des années plus tard. Cet été, les frangines se réunissent dans la demeure familiale pour la première fois depuis le drame de l’année précédente. Entre petites exaspérations et révélations inattendues, ces retrouvailles vont bouleverser à jamais leur vie. Car les murs de La Garrigue, gardiens des secrets de trois générations, ne les protégeront peut-être plus.

Mon avis

Adorant les romans avec des fratries, j’avais très envie de me plonger dans Frangines et de découvrir par la même occasion la plume d’Adèle Bréau, dont j’avais entendu du bien sur Bookstagram. Malgré certaines situations un peu clichés, j’ai beaucoup apprécié ma lecture et je me suis attachée à la famille Carpentier.

 

Tous les étés, Mathilde, Violette et Louise se retrouvent à la Garrigue, la maison familiale à Saint-Rémy-de-Provence. Mais cet été sera particulier puisque l’année précédente, un drame a bouleversé leur famille. Les retrouvailles sont l’occasion de mettre les choses à plat car malgré l’apparente complicité entre les trois sœurs, beaucoup de non-dits et de secrets menacent l’équilibre familial.

 

« Grandir avec une sœur rend plus apte au bonheur. »

 

Bien que très différentes les unes des autres, les sœurs Carpentier sont plutôt soudées et heureuses de se retrouver dans la maison familial. Très rapidement, on devine qu’il y a des rivalités et des petites jalousies entre elles, mais elles savent les mettre de côté pour soutenir leur mère, bouleversée par le drame qui s’est joué quelques mois plus tôt. Je n’ai pas eu de préférence pour l’une des sœurs, je me suis reconnue un peu dans chacune d’elle. J’ai adoré découvrir leur personnalité, leur enfance, leur vie actuelle. Adèle Bréau dresse le portraits de femmes qui nous ressemblent, auxquelles on s’attache rapidement.

 

Frangines, c’est donc surtout une histoire de famille, qui met en lumière la complicité qui unit les membres d’un clan familial, mais aussi les désaccords qui peuvent parfois rompre cette complicité. C’est une histoire qui parle à tous les lecteurs : nous avons tous déjà vécu ces réunions familiales, où se mêlent joie de se retrouver et agacement des manies des uns et des autres. Malgré les disputes qui éclatent entre les sœurs, c’est un roman rempli d’affection, qui montre la complexité des relations fraternelles.

 

« C’est souvent comme ça l’amour. Il y en a toujours un qui aime plus que l’autre. »

 

Enfin, la plume d’Adèle Bréau m’a conquise. Entre émotions et délicatesse, j’avais l’impression d’être avec les filles, dans cette belle région qu’est la Provence, à entendre les cigales et à humer l’odeur de la lavande et des oliviers. C’est un roman idéal à lire au cœur de l’été, pour rencontrer des personnages qui nous touche et nous parle. Le seul léger reproche que je peux faire, c’est le fait que certaines scènes soient un peu trop clichés dans le sens où certains éléments de l’intrigue auraient pu être un peu plus poussés. Mais bien heureusement, ça ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture !