Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi - Katherine Pancol

Souvent la vie s'amuse. Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d'un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud. Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés ignorent les détails. Ils veulent du lourd, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d'un homme tremblant.

Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue… Et la vie n'est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi… 

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C'est avec beaucoup de plaisir que je me suis plongée dans le troisième tome des aventures de la famille Cortès, un an après avoir lu le second. J'ai adoré retrouver Joséphine et ses filles, le beau Gary, la drôle de Mylène et découvrir plein de nouveaux protagonistes. Malgré quelques passages un peu trop longs dans la première partie, je me suis régalée !

Entre Londres, Paris et New-York, ce roman nous fait voyager aux côtés des personnages qu'on a appris à bien connaître maintenant. Tandis que Joséphine est à la recherche d'une nouvelle idée de roman, Hortense continue ses études de stylisme à Londres et se laisse de plus en plus envoûter par Gary. Zoé, quant à elle, n'est plus la fillette du premier tome et découvre les joies et les affres de l'amour aux côtés de Gaëtan. Une ronde de personnages tourne autour de nos trois héroïnes, se révélant amis mais parfois ennemis.

"Retiens ceci : on est seul responsable de sa vie. Il ne faut blâmer personne pour ses erreurs. On est soi-même l'artisan de son bonheur et on en est aussi parfois le principal obstacle."

S'il y a un personnage que je ne supportais pas dans la saga, c'est bien Hortense ! C'est avec beaucoup de surprise que j'ai découvert une Hortense plus agréable dans ce troisième tome. Certes, elle n'est toujours pas un modèle de gentillesse mais je l'ai trouvée plus douce et plus compréhensive, notamment avec sa mère. Il faut dire que Gary a une bonne influence sur elle. J'aime beaucoup la relation entre ces derniers, même si parfois, j'avais envie de les secouer et de leur dire "vous vous aimez alors arrêtez votre cinéma !". Mais ça se saurait si les personnages écoutaient les lecteurs… Zoé m'a beaucoup touchée dans cette suite. C'est un personnage que j'ai toujours apprécié et c'est chouette de la voir grandir. C'est l'amour qui la questionne dans ce roman puisqu'elle est amoureuse de Gaëtan, son ancien voisin. Mais est-ce possible de réussir une relation à distance à seulement 15 ans ? Concernant Joséphine, elle reste fidèle à elle-même. Toujours aussi rêveuse et romantique. Sa relation avec Philippe est jolie. Mais comme pour Hortense et Gary, j'aurais aimé qu'ils se secouent un peu pour faire avancer les choses plus vite. Les nouveaux personnages sont intéressants et apportent du renouveau à l'intrigue.

En parlant de l'intrigue, je l'ai préférée à celle du deuxième tome. Je l'ai trouvée un peu plus réaliste, mis à part le personnage de Junior. On suit nos trois héroïnes dans leur quotidien et c'est ce que j'aime dans cette saga. On peut se reconnaître un peu dans chaque personnage. L'écriture de Katherine Pancol est toujours aussi agréable, légère et poétique. Beaucoup d'émotions sont présentes. Divisé en trois parties, le roman est un peu long dans la première. 

"Je crois bien que c'est ça le vrai amour : avoir l'impression d'être dans sa vie, pas à côté. Au bon endroit. Ne pas avoir besoin de se forcer, de se tortiller pour plaire à l'autre, rester comme on est."

Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi est donc une suite réussie pour moi. Les personnages ont évolué (et d'une bonne façon !), l'intrigue est intéressante et prenante. J'ai hâte de découvrir la trilogie Muchachas de la même autrice, bientôt dans ma PAL !