Paul a dix-neuf ans et s'ennuie un peu cet été-là, le dernier avant son départ à l'université. Au club de tennis local, il rencontre Susan (quarante-huit, mariée, deux grandes filles) avec qui il va disputer des parties en double. Susan est belle, charmante, chaleureuse. Il n'en faut pas davantage pour les rapprocher… La passion ? Non, l'amour, le vrai, total et absolu, que les amants vivront d'abord en cachette. Puis ils partent habiter à Londres : Susan a un peu d'argent, Paul doit continuer ses études de droit. Le bonheur ? Oui. Enfin presque car, peu à peu, Paul va découvrir que Susan a un problème, qu'elle a soigneusement dissimulé jusque-là : elle est alcoolique. Il l'aime, il ne veut pas la laisser seule avec ses démons. Il va tout tenter pour la sauver et combattre avec elle ce fléau. En vain…
Mais lui, alors ? Sa jeunesse, les années qui passent et qui auraient dû être joyeuses, insouciantes ? Il a trente ans, puis trente et un, puis trente-deux. Vaut-il mieux avoir aimé et perdre ou ne jamais avoir aimé ?
La seule histoire est un roman que l'on m'a offert. Autrement, je pense que je n'aurais jamais été amenée à le lire. Je l'ai donc découvert sans vraiment savoir à quoi m'attendre mais en me disant tout de même qu'il était susceptible de me plaire. Malheureusement, je suis complètement passée à côté de cette lecture. Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages, la plume de Julian Barnes ne m'a pas convaincue et l'histoire en elle-même m'a laissée de marbre.
Paul, un homme de 50 ans, se remémore son histoire d'amour avec Susan. Il l'a rencontrée à 19 ans, elle en avait alors 48. Très rapidement, il est tombé sous son charme et a compris qu'à ses côtés, il grandirait et apprendrait plus qu'avec n'importe quelle autre femme. Si tout est merveilleux dans les premières années, Susan sombre lentement dans l'alcool. Evidemment, sa relation avec Paul s'en trouve bouleversée. Au fil des pages, on plonge dans le passé de l'homme, à la découverte de cette relation hors du commun.
"Préféreriez-vous aimer davantage, et souffrir davantage : ou aimer moins, et moins souffrir ? C'est, je pense, finalement la seule vraie question."
Au niveau des personnages, les deux seuls qui sont vraiment développés sont Paul et Susan. Je n'ai apprécié aucun des deux. J'ai eu beaucoup de mal à les comprendre, notamment Paul, bien qu'il soit le narrateur. Je n'ai ressenti aucune compassion pour eux, ce qui est vraiment exceptionnel car je suis quelqu'un d'empathique. Par ailleurs, je trouve qu'ils se laissent trop aller. Ils ne se battent pas pour leur amour, c'est vraiment dommage. Quant aux personnages secondaires, on n'en sait que très peu sur eux donc aucun n'a pu rattraper ma déception pour les personnages principaux.
L'histoire ne m'a pas plus emportée que ça. En même temps, c'est compliqué d'être captivé par l'intrigue quand on ne ressent rien pour les personnages... Je me suis carrément ennuyée à certains moments. Une fois encore, c'est dommage car l'amour est l'un de mes sujets de lecture préférés. Il y a des passages assez jolis, qui poussent à la réflexion. Mais Julian Barnes a un style particulier bien à lui, que j'ai parfois trouvé trop sophistiqué.
Au final, La seule histoire m'a laissée de marbre. Cela me fait un peu de peine d'écrire ça car j'arrive toujours à trouver un petit point positif dans mes lectures habituellement. J'espère en tout cas que le roman aura su charmer d'autres lecteurs.
Le résumé intrigue et on se dit pourquoi pas, mais au vu de ton avis, je pense passer mon chemin^^' parfois, on ne s'attache pas du tout aux personnages, ça fait bizarre x) ! J'espère que ta prochaine lecture sera meilleure !!
RépondreSupprimerOui c'est toujours super étrange de ne pas s'attacher aux personnages, ça met une distance qui m'empêche d'apprécier le livre :/
SupprimerDommage, le résumé avait l'air bien :P Ça me faisait un peu penser à Le Liseur, de Bernhard Schlink, que j'ai adoré !
RépondreSupprimerTiens je ne connais pas du tout ! Je vais aller voir de quoi ça parle :)
Supprimer