Résumé
Basile,
inventeur au génie décalé, vient d'ouvrir une boutique comme il n'en existe pas
: "Le Bazar du zèbre à pois. Objets provocateurs", est-il écrit sur
la devanture. Des créations pleines d'humour et de poésie, véritables
déclencheurs d'émotions, de sensations et de réflexions. Un lieu à vivre et à
rêver. De quoi bousculer les habitants de cette petite ville conventionnelle où
il a grandi.
Un soir, le
carillon de la porte d'entrée retentit, un grand ado apparaît, voilà Arthur.
Arth' pour les intimes, qui exprime ses colères à ciel ouvert grâce au
street-art, fâché qu'il est avec le système qui n'a pas l'air de vouloir lui
laisser une place... au grand désespoir de sa mère Giulia, "nez"
talentueux, désabusée de cantonner son talent à la conception de déodorants.
Mettez
certaines personnes en présence : il ne se passe rien. Mettez-en d'autres
ensemble et, soudain, c'est un feu d'artifice. Entre Basile, Arthur et Giulia,
c'est une rencontre-silex.
Mon avis
Raphaëlle
Giordiano est une autrice que j’apprécie, même si je trouve ses romans
inégaux. Alors que j’en ai adoré certains, d’autres m’ont moins convaincue.
C’est donc légèrement inquiète que je me suis plongée dans son dernier
roman : Le bazar du zèbre à pois.
Basile se lance
dans un pari fou, celui d’ouvrir une boutique d’objets provocateurs dans
la petite ville de Mont-Venus. Mais ces objets ont un but précis : ils
doivent provoquer des émotions, des réflexions chez leurs utilisateurs. Si
Basile a du mal à attirer les clients, il sympathise tout de même avec Arthur,
16 ans, passionné par les créations de Basile. Un fort lien va naître entre
eux, auquel s’ajoutera la présence de Giulia, la maman d’Arthur. Et
Basile va avoir besoin du soutien de ses nouveaux amis car Louise Morteuil,
rédactrice en chef du journal local, est bien décidée à faire fermer le
Bazar…
Les personnages
du roman sont variés mais leurs parcours nous amènent à la même
réflexion : oser entreprendre et faire les choses pour soi. J’ai
bien aimé cette réflexion engendrée par ce que les personnages vivent. Cela
étant, je n’ai pas vraiment réussi à m’attacher à eux. J’avais toujours
une certaine distance, qui m’empêchait de m’émouvoir sincèrement pour eux.
Giulia tire un peu son épingle du jeu car je me suis parfois reconnue en elle.
« Doucement,
elle se serre contre lui pour absorber un peu du contrecoup, et ils restent
ainsi blottis longtemps, jusqu'à ce que les larmes d'Arthur se tarissent et
qu'il s'endorme, écrasé de fatigue. Il n'y a qu'une mère pour rester éveillée
dans le noir et veiller son enfant, même quand il l'a déçue. »
L’intrigue
est chouette et je me suis amusée à découvrir les inventions de Basile.
Raphaëlle Giordano a une sacré imagination pour inventer de tels objets !
Toutefois, l’histoire s’est révélée un peu trop prévisible à mon goût,
aucun rebondissement ne m’a prise au dépourvu. J’ai trouvé certains passages un
peu longs, voire compliqués : l’autrice aborde des thématiques
intéressantes de développement personnel, notamment sur la sérendipité, mais je
trouve que parfois, ça prend trop le pas sur la fiction et ça m’a moins
plu.
Le Bazar du zèbre à pois est donc une lecture intéressante, qui pousse à la réflexion, mais qui n’aura pas su me convaincre complètement au niveau des personnages et de l’intrigue.
Pas très fan de la couverture... et avec ton avis mitigé, ça me donne moyennement envie de le lire ^^
RépondreSupprimerJ'avais beaucoup aimé
RépondreSupprimer