Résumé
À la mort de
leur père, énigmatique milliardaire qui les a adoptées aux quatre coins du
monde lorsqu'elles étaient bébés, Maia d'Aplièse et ses sœurs se retrouvent
dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords
du lac de Genève. Pour héritage, elles reçoivent chacune un mystérieux indice
qui leur permettra peut-être de percer le secret de leur origine.
Mon avis
Après avoir lu tant
d’avis positifs sur la saga des Sept sœurs, j’hésitais à me
lancer : je craignais d’avoir trop d’attente et d’être déçue. Puis,
lorsque Pauline m’a dit qu’elle avait le premier tome dans sa PAL, je me suis
dit qu’une lecture commune était l’occasion pour découvrir cette saga
phénomène. Résultat : j’ai adoré. Dès les premières pages, j’ai été
prise dans l’intrigue aux côtés de Maia, curieuse de découvrir ses origines.
C’est
lorsqu’elle prend quelques jours de vacances à Londres alors qu’elle ne quitte
jamais son chez-elle que Maia apprend le décès de son père adoptif, Pa Salt.
Elle rentre immédiatement au domicile familial à Genève, suivie de près par ses
cinq sœurs, adoptées elles aussi. Une fois toutes réunies, le notaire de
leur père leur remet à chacune une enveloppe : dedans, se trouvent des
indications sur leurs origines. C’est ainsi que Maia, l’ainée de 33 ans, s’envole
pour Rio, avec pour seuls indices les coordonnées géographiques d’une
vieille maison et une pierre avec des inscriptions illisibles…
« L'amour
ne connaît pas la distance
Il n'a
pas de continent ;
Ses yeux
sont des étoiles. »
Je me suis très
rapidement attachée à Maia : sa douceur à l’égard de ses petites
sœurs m’a beaucoup touchée. Malgré la peine qui l’accable, elle reste forte pour
épauler ses sœurs. Son altruisme s’est confirmé tout au long du roman et
au fil des pages, on découvre qu’elle tient cette qualité de l’une de ses
ancêtres, dont elle découvre l’existence à Rio. Je me suis passionnée pour son
histoire familiale et les personnes que l’on rencontre dans les passages du
passé sont tout aussi intéressants et parfaitement construits.
L’intrigue
alterne donc entre présent et passé et j’ai trouvé les deux temporalisés
passionnantes. Lucinda Riley nous transporte de Rio à Paris, on découvre la
vivante Ipanema et le Paris bouillonnant du début du XXe siècle. Tout
s’imbrique à merveilles : le passé et le présent, le réel et le
fictif, l’amour et la raison… J’avais du mal à reposer le livre tant j’avais
terriblement envie de découvrir le dénouement de l’histoire de Bel et,
ainsi, la vérité sur la naissance de Maia. Mais en refermant ce premier tome,
je ne me suis pas sentie triste car je sais que plein d’autres vérités sont à
découvrir, à commencer par celle sur les origines d’Ally, la Sœur de la
tempête…
« Mademoiselle,
une vie sans amour, c'est comme un Français sans vin, ou un être humain sans
oxygène. »
Cette plongée dans Les Sept Sœurs est donc un franc succès pour moi (et pour Pauline aussi !). Je ne pensais pas accrocher autant à l’intrigue et aux personnages. Je n’ai qu’une envie : découvrir la suite !
J'ai hâte de commencer cette saga.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé la première citation que tu as sélectionné ! Et pour le reste, je suis sur la même longueur d'onde. Vivement la suite pour comprendre ce qui se cache derrière la mystérieuse Ally :)
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