Vers le soleil - Julien Sandrel

Résumé

14 août 2018. Tess part vers la Toscane, où elle doit rejoindre pour les vacances sa fille Sienna et l’oncle de celle-ci, Sacha. Mais alors qu’elle fait étape chez sa meilleure amie à Gênes, un effroyable grondement ébranle la maison, et tout s’écroule au-dessus d’elle. Une longue portion du pont de Gênes vient de s’effondrer, enfouissant toute la zone. Tess est portée disparue.

 

Lorsque Sacha apprend la catastrophe, c’est tout leur univers commun qui vole en éclats. Tous leurs mensonges aussi. Car Sacha n’est pas vraiment l’oncle de cette petite fille de neuf ans : il est un acteur, engagé pour jouer ce rôle particulier quelques jours par mois, depuis trois ans. Un rôle qu’il n’a même plus l’impression de jouer tant il s’est attaché à Sienna et à sa mère. Alors que de dangereux secrets refont surface, Sacha sait qu’il n’a que quelques heures pour décider ce qu’il veut faire si Tess ne sort pas vivante des décombres : perdre pour toujours cette enfant avec laquelle il n’a aucun lien légal… ou écouter son cœur et s’enfuir avec elle pour de bon ?

 

En attendant, il décide de cacher la vérité à la petite fille, et de la protéger coûte que coûte…

Mon avis

Vers le soleil est le 3^ème roman de Julien Sandrel que je lis et comme pour les deux précédents, le coup de cœur s’est opéré, peut-être même encore plus ! Lu en même pas 24 heures, ce roman est l’une de mes plus belles lectures de 2021 pour le moment.

 

Ce roman débute par une rencontre entre Tess et Sacha dans un café parisien. Ce dernier tombe très vite sous le charme de Tess et lui laisse son numéro. Quelle surprise lorsqu’elle le rappelle quelques semaines plus tard non pas pour un rendez-vous galant mais pour lui proposer de jouer l’oncle de sa fille Sienna ! D’abord réticent, Sacha accepte, la contribution financière étant alléchante. Mais au fil du temps, de beaux liens se sont créés entre les 3, au point qu’ils partent en vacances ensemble en Italie. Sacha et Sienna filent vers la Toscane tandis que Tess s’arrête quelques jours à Gênes chez une amie. Un tremblement de terre à lieu, le pont de Gênes s’effondre et Tess est portée disparue. Que va faire Sacha, avec cette enfant qu’il a fini par aimer mais avec laquelle il n’a aucun lien légal ?

 

« C'est étrange comme les déchirures s'inscrivent dans les chairs. Il suffit d'un rien pour rouvrir les plaies et nous replonger dans des abîmes de détresse que l'on croyait oubliés. »

 

Je me suis profondément attachée à ce trio de personnages atypiques mais si inspirants. Sacha est un homme au grand cœur, il fait tout pour protéger Sienna, cette fillette extraordinaire qu’il a appris à aimer. Et en effet, comment ne pas aimer cette enfant, si originale, drôle et intelligente ? Elle est pleine de ressources et son courage m’a impressionnée. Tess est également un chouette personnage. J’ai eu beaucoup de peine en découvrant son terrible passé tant c’est une belle femme. Les personnages secondaires ne sont pas en reste. Chiara, Francesca, Livio… Que des individus remplis d’amour. Ça fait terriblement de bien de découvrir de tels personnages, dotés d’une profondeur exceptionnelle.

 

L’histoire m’a happée et m’a plongée dans un tourbillon d’émotions du début à la fin. J’ai ri, souri, pleuré, espéré. La plume de Julien Sandrel m’a de nouveau touchée en plein cœur. Cette histoire de paternité est originale et fait réfléchir. De plus, le cadre de l’intrigue, en Italie, m’a énormément plu et m’a rappelé mon périple italien de l’été dernier. Il m’a donné envie de vacances, de soleil, de chaleur. Un formidable roman pour nous faire voyager.

 

« Voilà ce que fait Sacha depuis qu’il est entré dans nos existences : il y ajoute des doses de vie. »

 

Vers le soleil est donc un énorme coup de cœur pour moi. C’est un roman rempli d’amour, de sensibilité, de tendresse. Une lecture qui fait du bien au cœur. J’ai hâte de me plonger dans Les Étincelles, le seul roman de Julien Sandrel que je n’ai pas encore lu et qui, heureusement, est dans ma PAL (mais plus pour longtemps, vous l’avez compris !).